vais-je un jour m'en sortir? je suis au fond... a nouveau.

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vais-je un jour m'en sortir? je suis au fond... a nouveau.

#0 Posté le par polichinelle
bonjour a tous,voila un bref résumé de mon hisoitre
-viol
-une famille qui ne me croit pas
-manque total de confiance en moi
-problème a présent avec les garçons( je ne peu pas vivre de relation amoureuse
-un frère en prison
-sousestime de moi-même
...
voila quelque gros points de ma situation.Suite à cela,une dépression c'est installé juste avant le debu de ma 4eme.suite a la mort de ma grand-mère(qui ne me croyait pas et qui de tps a autre me fesais aussi des attouchements)j'ai fais une Ts suite a la suite de quoi on ma envoyé voir une psychologue.résultat desastreux puisqu'elle ma forcé a lui expliquer en detail ce viol fait par un cousin des mes 5à6ans.puis une plainte est porté,sur laquelle je comptais énormement pour moi car cela m'aurais permi d'avoir le droit a mon titre de victime et non menteuse.après plusieur mois,j'apprend qu'elle n'aboutit à rien.rechute...puis 3ts se suivront jusqu'à quoi on me fait hospitalisé en psychiatrie.Ce la ma été plutôt bénéfique car j'ai pu commencé à enfin parler.j'ai donc deja avant celâ 1psychiatre pour un traitmenet et une psychologue pour parlé( ce que je ne fais pas car je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressent).On me dit alors que je dois sortir car cela fais 3mois que j'y suis et c'est bien trop long>.je ne suis pas prette et fais une 5eme ts.A la suite de quoi on me renvoi chez moi.total erreur car c'est la chute libre.Puis se passe un an au cour duquel je demande à plusieur reprise d'y retourner puisque j'en ressen un véritable besoin.puis vienne les troubles alimentaires,de grosse automutilations,plus de gout a rien et je passe les détails.Puis voila qu'un garçon entre dans ma vie.cela na pas duré 2jour que je ne suportai plus.il me touchait,allé jusqu'à me forcé de lui faire du plaisir(personnelement il a pu faire tout se qu'il voulai car j'arrive à présent à sortir de mon corps pour ne plus ressentir).je fini par le laché.j'ai un bon soutient de mes amis,qui ne me pose pas de question et qui m'accepte comme je suisVoila que je me sen mieu et que mes automutilations s'éstompe.mais il se trouve qu'elles reprennent,et qu'à présent je me sent comme drogué et je ressen ce besoin de me faire du mal tout le tps.je ne peu plus m'en passé.Je reperd ma confiance,je me sen incapable de tout,je suis complètement désemparé.je ressen a nouveau le besoin d'une hospitalisation car j'ai peur qu'à la moindre faiblesse je tente à nouveau de me tuer.je retombé dans cette période d'obscurité qui me pèse de plus en plus.mes parents ne sont pas aux courant de ma rechute,et mm si je leur dirait,cela ne ferait que les inquiété pour rien puisqu'il refuserai l'aide de l'hospitalisation.j'en ressen véritablement le besoin.mais comment faire pour qu'ils le comprennent au lieu de se moqué de moi quand je les suppli cette aide?je me sent vraiment perdu et j'aimerais savoir pq je ne peu refaire surface.suis-je condamné à resté ainsi?cela fais maintenan 3ans et je suis a bout.mes bras son recouvert de marques,a la moindre occasion,je sais que je serais prette à tout pour cessé se cauchemarre.merci pour votre attention.gros bisous...

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du nouveau

#9 Posté le par carpa

Bonsoir polichinelle,

Je suis bien heureuse pour toi :!: :)

Bonne chance, tout va bien allé... :wink:

@ la prochaine.

Sincèrement,

Carpa.

du nouvo

#7 Posté le par polichinelle
alors voila,je revien,juste pour vous dire que sa sarrange un peu,mes parents on vu que j'allais mal,alors ils mont accordé lospitalisation,je vais allé dan une clinik a 60 km de chez moi,je me suis arrangé pour les cour et tt c cool.je suis contente,je me dis ke enfin je vais pouvoir tt sortir,mm si c dur et tt,mais jen nai vraimen besoin,je revindrai pour vous dire se ki ce passe,jai rdv ala clinik jeudi 21,et la je serai fixé si il me prenne et quand,sinon je vai o chs de ma ville,mais bon jaime moin,mais c pa grave sa maidra ossi.merci a vous toutes,gros bisous a bientot!!

Dépression majeure

#6 Posté le par carly
:wink: Comme je l`ai souvent dit au mois de mars je recommencais a me sentir tellement mal et vouloir mourir, oui je suis retourné a l`hopital mais le médecin m`a gardé mes effexor mais en plus j`ai été dans un magasin naturel et je prend des oméga-3 et des fleurs de Bach Mimulus et Aspen . je vous juge que ca marche et essayez-les et gardez vos médicaments quand meme.Moi en ce moment je suis emprisonnée comme je le dis a la maison car mon conjoint travaille tout le temps pour les Fetes et souvent je me sent le moral baissé mais c`est différent je ne tombe pas dans le trou comme je dis.Alors bonne chance a tous et bonnnes et heureuses Fetes quand meme et essayez d`écrire c`est tres vrai et ne pas se relire certain!!!

c'est alors mon propre combat??

#5 Posté le par carpa

Allo polichinelle,

Tu dis que tes parents t'empêchent d'être en traitement.

Tes parents ne peuvent empêcher cela, si ton psy le recommande, ou même l'exige, pour ta santé !

Parle-lui en. :idea:

Tous le monde quelque soit l'âge, ont droit à des traitements nécessaires à leur bonne santé physique et psychologique. :wink:

Reviens nous jaser.

@ la prochaine

Sincèrement

Carpa

c'est alors mon propre combat??

#4 Posté le par polichinelle
mais si c'est mon combat,ou est le camp adverse??pour la plainte,je me suis deja renseigné et ils m'ont vraimen conseillé de laissé tombé.se que je fais car je ne me remmetrai pas dun autre échec.je voulais vous remercier pour précieux tps que vous m'avez acordé.plus j'y pense,plus je me di qu'une hospitalisation serait bénéfik.car les rdv chez le psy n'est pas très utile.il se peu que je relache completement et que lors de la visite,je me suis remise et calmé,du coup,je n"en parle plus.de plus,labà,l'aide est constante.si j'ai besoin d'y aller,je peu de suite sans attendre.c'est d'ailleur la chose qu'il me faut.car je peu me controlé ou disons plutôt caché la vérité treès longtemps.sur le coup,je me di vasy va leur parlé et c bon.mais lors d rdv,c'est plus délica car je ne parvien pas à me lancé.j'aimerais bocoup y retourné.c'était vraiment très bénéfik.mais comment vais-je pouvoir???avec le refu de mes parents,ce n'est pas possible.mais faut-il que j'en vienne à bout pour qu'il me remark?faut il que je tente l'irréparable?oui il est possible quer mes ts étaient plus un appel au-secour.je la ressen comme un soulagement.je m'explique...quand je fais une ts,je me retrouve à l'hosto ou j'y reste quelque tps et ou je peu me reposé.je comate tout d'abord un ou 2jours suite au prise de médicament.puis on me parle et on se rend compte que sa ne va pas.par contre,souvent cela se termine par une grosse dispute avec mes parents.c'est moins bien...mais malgrès cela,c'est un peu comme un sejour de réfléxion sur moi.Mais comme il est court,tout revien peu de tps après.c'est pour cela que l'hospite était pratique.j'ai pu prendre plus mon tps,mais en mm tps,j'étais strésé de quand on allait me faire partir...tout cela est très pénible.je me dis que si il me faut du tps,il devrait m'en doné.mais bon...mon psy est d'accord avec moi pour l'hospit.il en a mm parlé a mes parents,mais tjs se refu.j'en vien à me demandé si ils s'enfoute de moi.si pour eux,le fait que j'ai une chance de m'en sortir est importante...je ne sais plus.Je me suis aussi demandé pq ma mère s'y opposé.je pense avoir un peu trouvé.elle me dis kom koi ke ce né pa un endroi pour moi,mais enfait,c'est pcq avec les infirmières je parlaient,et pas à elle,et le pire c'est que les infirmière étaient d'accord avec moi et ma mère le prennai mal.je ne sais pas ce qu'elle s'imagine,mais elle va trop loin.merci pour votre écoute.a bientôt bisous polichinelle...

Message #3

#3 Posté le par dadu1

5 tentatives de suicide, c'est quand même beaucoup pour une seule personne !
Mais je peux comprendre.
Lorsque je lis ce que vous nous confiez, j'ai quand même l'impression que les psychothérapies que vous avez suivies n'ont pas servi à grand chose, sinon à réveiller une ancienne douleur et une affaire de viol que vous n'arrivez pas à régler.

Je pense sincèrement qu'il va falloir passer par la "case justice" si je puis m'exprimer ainsi, comme première pierre posée dans votre édifice de résiliance.
Je ne sais si vous habitez en France ou au Canada, mais en France, pour qu'une affaire avance, il faut d'abord consulter un bon avocat qui se charge de porter l'affaire devant un Tribunal puis de vous défendre.
Si vous ne pouvez procéder ainsi, vous pouvez également demander
-un rendez-vous chez le Procureur de la république de votre département
Mais vous devez faire cette demande par courrier recommandé avec accusé de réception.
Vous aurez ainsi une audience privée avec le Procureur de la République, pendant laquelle vous pouvez lui parler de vos démarches pour porter plainte contre le sévice que vous avez subi. (et le fait que cette plainte n'a pas été suivie d'effet)
Il serait bon de vous faire assiter d'un avocat, lors de votre audience, ou de demander l'assistance juridique gratuite, si vous n'avez pas les moyens de vous payer un avocat.

Une fois que le processus juridique sera engagé, vous aurez déjà fait un pas : celui d'une démarche qui pourra vous "rendre justice" et faire en sorte que votre parole soit entendue et reconnue.

Après cela, il faudra tout de même progresser dans la psychothérapie.
J'ai l'impression que vos demandes d'hospitalisation sont fréquentes parce qu'elles vous rassurent et qu'elles vous mettent à l'abri de l'irréparable : le suicide.
Vos multiples tentatives représentent pour moi plutôt des appels au secours que des vrais désirs de mourrir.
Car de toute façon, lorsqu'on a subi un viol, non reconnu, mal soigné etc.. on se sent déjà morte...d'une certaine manière.
Il faudrait que vous arriviez à trouver une structure de soin en continu, sans passer forcément par une hospitalisation. N'existe-t'il pas un centre médico social proche de votre localité, où vous pourriez consulter plusieurs fois par semaine ? (en général c'est gratuit)

Si vous voulez donner une suite à votre vie, vivre normalement, pouvoir aimer, exister vraiment avec une estime de vous-même qui vous permettra d'avancer et de réussir ce que vous entreprendrez, il faut également cesser de vous placer en tant que coupable.
Vous n'êtes coupable de rien. Le vrai coupable est celui qui vous a violée.

Pour cela, il est important qu'il soit reconnu comme tel, par la justice, donc également par vos proches (parents et amis) afin que vous cessiez de vous auto-mutiler et que vous puissiez aller vers un processus de guérison mentale, physique, intellectuelle et sociale.

Personnellement, je regrette que vous ayiez subi ce manque total de compassion et d'écoute dans votre famille, car c'est là avant tout, que doit se situer l'aide que l'on reçoit après un viol.
Malheureusement, dans de nombreux cas, on préfère faire la sourde oreille, par peur du scandale, et l'on inflige ainsi à la personne violée, une seconde souffrance dont elle ne peut sortir qu'après plusieurs années de soins.

Ne vous laissez pas sombrer ! Vous êtes une vraie personne, comme les autres. Vous avez droit au respect, à la considération, à la compassion et à l'amour, comme tout le monde.
Pour arriver à ce stade, où vous pourrez recevoir tout cela comme un "cadeau", il va falloir certainement encore de nombreuses batailles avec les autres et...avec vous même.
Lorsque je lis votre aventure, je pense à tous ceux qui ont combattu (dans l'armée comme dans la Résistance) lors de la dernière guerre mondiale en Europe. Ceux qui s'en sont sortis, sont plus résistants et plus forts que de nombreuses personnes actuellement.
Mais pour cela, ils ont dû passer par une guerre (avec tout ce que cela comporte comme atrocités et comme difficultés)

Eh bien, ce que vous vivez, c'est VOTRE GUERRE !

Il va falloir vous battre, avec une volonté farouche pour vous en sortir, et aussi pour avoir enfin une vraie reconnaissance de vos souffrances auprès de vos proches !

La vie est une dure lutte, nous en savons tous quelque chose et nous avons tous eu, un moment donnée, un obstacle à franchir.

Je vous souhaite de pouvoir franchir le vôtre, afin de sortir de votre "tunnel" et de voir à ce moment-là, "qu'il fait beau et bon de vivre, au dehors....!"

vais-je un jour m'en sortir? je suis au fond... a nouveau.

#2 Posté le par carpa

Bonsoir polichinelle,

Je viens de lire ton appel au secours et je répondrais en premier pour le titre de ton sujet: Oui, un jour tu vas t'en sortir ! Quand, je ne sais pas, mais soit certaine que c'est possible.

Tu es à nouveau au fond, et c'est par là qu'il faut commencer, d'accord ?

Si je ne me trompe pas, tu as 16 ans ? Tu as tout un bagage de vie que parfois même en 60 ans, certaine personne n'ont pas véçu le quart de ta vie !

Mais dis-toi une chose, qui me semble très importante. Si tu es encore parmis nous maintenant, c'est que tu as une force de caractère énorme et que malgré tout ce qui t'ai arrivé, tu désires t'en sortir.

Je ne crois pas que j'ai besoin de réécrire tes nombreuses douleurs.

Le fait que tu t'automutiles, vient du fait que tu te sens responsables, coupables de tout ça. Mais ma belle, il en ait rien . Non !

Ce n'est pas ta faute, essaie d'y croire, car c'est la vérité !

Il y a quelque chose que je n'arrive à comprendre.

Lorsque tu dis qu'une fois hospitalisé en psychiatrie : « Cela ma été plutôt bénéfique car j'ai pu commencé à enfin parler.j'ai donc deja avant celâ 1psychiatre pour un traitmenet et une psychologue pour parlé( ce que je ne fais pas car je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressent).On me dit alors que je dois sortir car cela fais 3mois que j'y suis et c'est bien trop long>. »

Là tu vois, il y a un problème au sein de l'endroit où tu as été hospitalisés, car par de nombreuses expériences et la logique même, je
sais que personne ne peut exiger de toi, que tu parles de tes émotions, en dedans d'un laps de temps prédéfinis. ( On appelle cela , le code de déontologie. ) Chaque personne individuellement, y arrive en son temps et ça tous thérapeutes se doivent de le respecter. Peut-être que de voir une psychologue en externe, serais différend et beaucoup plus concluant pour toi.
Personnellement, j'ai vu des thérapeutes à partir de ton âge et cela ne fonctionnais pas, alors, j'ai cessé. Par contre si j'avais eu la chance de communiquer pour avoir de l'aide, je pense que j'aurais entrepris une psychothérapie beaucoup plus jeune. Ma psychothérapie, je l'ai entreprise, il y a un peu plus de 4 ans, soit à 39 ans et j'ai eu le même problème que toi, c'est à dire: difficulté à m'exprimer, à nommer mes émotions, mes peurs, mes faiblesses...,etc.

Et là, magie... Ma psychologue, m'a fait comprendre que c'était normal, et m'a aidé à trouver le moyen de parler, elle m'a fourni des outils et un jour, j'ai nommé une chose et ainsi de suite. Je ne peux pas dire que je n'ais plus besoin de son aide, mais mes rendez-vous sont espacés au 6 mois, et je sais que si un jour j'ai besoin de la voir plus rapidement, qu'elle sera-là et ne me fermeras pas la porte.

J'ai dû apprendre à lui faire confiance et comme dans " Le petit prince de Saint- Exupéry " j'ai été apprivoisée par une" Renarde ". Je peux te jurer que c'est libérateur et que j'apprends à m'aimer tel que je suis. J'apprends aussi à ne plus me blesser, me punir d'avoir subi !

Je sais ma grande que tu es une battante tout comme moi et plusieurs autres.

Fais toi confiance à ton rythme. Surtout, reviens nous jaser. :)
Il y aura assûrément toujours quelqu'un pour toi !

Affectueusement

Carpa

Message #1

#1 Posté le par Jade78

Ouf !! Bienvenue dans le royaume des survivants ma belle !!!
Tu commences ta lettre en disant voici quelques gros point de mon histoire .... C est déja énorme comme VÉCU ca se que tu as écrit.

Je ne suis probablement pas la personnes la plus qualifiée pour te venir en aide mais sache que j ai moi aussi un lourd vécu .Âvec ce lourd vécu j ai appris que la vie me donnais 2 choix.

Choix # 1 :vivre dans le passé en restant une victime et me laisser aller a la déchéance en remettant toujours sur le nez des autres mes erreurs .
Ce que j ai fait assez longtemps dans ma vie.

ou

choix #2 accepter que l on ne peux changer le passée !!!
Remettre la culpabilitée éprouvée a l agresseur
apprendre a vivre l instant présent
Découvrir nos forces et nos faiblesse
A l instant présent vous etes responsables d accepter ou de refuser les actes commis par autruis
En bref que vous etes reponsable de votre vie futur.

S.V.P en vous mutilant vous donner raison a vos agresseurs de vous avoir fait cela. Prenez soin de vous et rappelez vous que vous meriter de l amour .Aimez-vous polichinelle et la vie vous réserveras de belles surprises

Arreter d attendre que votre famille vous considere Victime ,ils ne l ont jamais fait .Vous seul savez ce que vous avez vécu et vous seul pouvez vous en SORTIR.

p.s La vie na pas été tendre a mon égard a moi non plus mais sincérement aujourd hui pour moi elle est bonne alors c est bon signe pour tous les eccorchée de ce monde a sen sortir....

Bonne chance polichinelle