Mon fils me manque

Mon fils me manque et je ne sais plus quoi faire.
Il aura bientôt 17 ans - Cela fait trois mois qu'il ne veut plus rien savoir de moi. Je ne sais pas pourquoi, il ne veut rien dire. Il vit chez son père à temps plein depuis le 26 juin dernier et était en garde partagée depuis l'âge de quatre ans. Cette année a basculé. Il est replié sur lui même, il souffre surement, mais je ne peux rien faire. Son absence me déchire, je commence à avoir de plus en plus de difficulté à fonctionner. J'ai tenté le rapprochement deux fois et j'ai aussi écrit une lettre...silence complet. Que se passe t-il?? je ne comprends rien. Je ne mérite pas cette souffrance. Aidez-moi quelqu'un.....

Oui nos enfants nous manque et nous manquerons toujours!
C'est ça être parents! Mais c'est aussi autres choses êtres parents...

Mon histoire... une histoire expérience de la Vie... commune à toute les autres!

Mon fils (14 ans) et ma fille (13 ans) ont vécus avec moi, depuis qu'ils ont 2 ans 1/2ans et 1 ans 1/2. Ils ont connus leur père au travers d'un fds par mois + 1 semaine d'été + 1 autre en hiver!

J'ai eu une longue relation avec leur père, avant des avoirs, mais pas par la suite. L’ont c’est fréquenter jeune on se voyais par ricochet d'amis de famille, et jeune nous avons notre "béguin" l'un pour l'autre!

Mon existence, et les leurs n’ont pas été des plus simple! Ils étaient, et ils ont été et demeurent... le centre de nos faiblesses respectifs! Mais maintenant, ma contribution... plus consciente!

Ce qui fait l’équilibre de toute relation, c’est bien son opposé en poids et en mesure, c’est le paradoxe!
Moi du type, je prends les choses en mains (je contrôle, je me sens rassurée), ne pouvais faire autrement que de m’attirer une relation du type, je te laisse les choses en mains (je ne peux pas contrôler, je ne me sens pas rassuré).
Résultat mes enfants ont eu les exemples, qu’ils ont eu... ils ont « achetés » ce qui était disponible et ce qu’ils croient être une bonne chose pour eux!
Mon fils a pris « l’attitude maman » et ma fille a pris « l’attitude papa », c’était inévitable!
Ma fille ayant besoin de construire son image de femme... au travers les yeux d’un homme... qui est important à ses yeux... a tout fait pour plaire à son père... en achetant ses faiblesses dont elle vit la plus part de ses déceptions; manque de présence, aucune initiative, banalisation de ses sentiments pour autrui, sentiment de sécurité par tout ce qui est extérieur a elle même, etc.
Mon fils ayant besoin de construire son image d’homme... au travers les yeux d’une femme, qui est importante à ses yeux... a tout fait pour plaire à sa mère... en achetant ses faiblesses dont il vit la plus part de ses déceptions; beaucoup de présence, beaucoup d’initiative, très sensible à ce qu’il vit, sentiment de sécurité par tout ce qui est intérieur a lui même, etc.
Pour mon fils, il lui a toujours été difficile d’avouer qu’il voulait défendre les faiblesses de son père et d’admettre les forces de sa mère.
Ma fille, elle a toujours trouvée difficile d’avouer qu’elle voulait défendre les faiblesses de sa mère et d’admettre les forces de son père!
Paradoxale, n’est-ce pas?

Aujourd’hui, lui est parti faire la paix avec lui-même dans ce qui le fait souffrir et le déçoit. Il est parti vivre chez son père!
Ma fille fait l’expérience de sa paix avec elle-même dans ce qui l’a fait souffrir et la déçoit... en continuant a vivre avec moi!
Paradoxale, encore une fois!

Il a fait une tentative, il y a deux ans passés d’aller vivre chez son père... pour une année scolaire complète. C’est ce qui a été convenu, afin d’éviter les déménagements de bagages continuelles!
Il est revenu... parce qu’il s’ennuyait trop de maman!
Quand il a repris cette décision, ouf! Je me suis dit « Là sur le bord de ses 15 ans, je suis mieux de me faire à l’idée, que mon fils part... probablement cette fois... pour faire sa vie. Il y a peu de chance cette fois que je puisse revivre mon rôle de mère à temps plein.»

Ceci est un deuil pas facile à faire, j’en ai pleurée des journées durant mon été.
Mais là, j’ai digéré en me parlant, aussi... d’une manière à l’accepter, à comprendre et à le comprendre... cela n’avait rien à voir de personnelle, ni avec moi, ni avec lui, mais vraiment avec le cycle naturelle que la Vie fait et est composée... les extrêmes paradoxales.
Moi, je reconnais avoir fais toujours au meilleur de mes connaissances, même si mes connaissances sont parfois limités et que j’aimerais bien en posséder davantage, mais ce n’est pas le cas... dans tout les domaines! Nature humaine limitée à certains moments!
Mais dans le fond qui suis-je pour prétendre s’avoir et exiger... ce que la Vie devrait et ne devrait pas faire?
Non, je crois qu’il m’est préférable de prendre la Vie... comme elle est, et de vivre le mieux possible avec elle! Alors je m’en fais mon alliée!

Mon fils avant et pendant et après son départ...
Je lui ai appris à dire ce qu’il pensait, ce qu’il ressentait et de le dire même s’il croit qu’il ne le faisait pas d’une manière des plus propices et respective, car respecter les autres, c’est d’abord, se respecter soi-même.
Somme toute il me dit avant son départ (en pleurant) « j’ai peur de m’ennuyer de toi », je lui répond... « Tu sais je suis toujours disponible, et si tu me dis que tu désire me voir ou me parler, je suis là, alors tu n’a pas besoin de cette peur, je suis là ». Savez-vous ce qu’il a fait comme geste? Il a passé plus de 1mois ½ avant que je le revoie! (Il est a plus de 45 min. d’autoroute de moi)
Il ne m’appelait pas, sauf pour me dire, j’aurais besoin de..., j’aimerais... Pas de « allo » ou de « je pensais à toi » (comme moi je faisais pour maintenir la relation mère enfant), il n’arrivait même plus à me dire « bisou maman je t’aime », lui qui était collé et affectueux à souhait!
Pensez-vous... que je me sentais heureuse et que je me disais « bon pas de nouvelle, bonne nouvelle ». Non je me suis sentie en furie, j’ai ressentie beaucoup de colère envers mon fils.
Quand je lui téléphonais « puis comment vas-tu? », il me répondait :
- « j’ai pas le temps de te parler mam’ Bye »
- « T’a pas le temps de me dire...juste un petit bisou? Juste ça? »
- « nnnon... »
NON !!! Et là je lui disais... « Ok... à bientôt! », car j’aurais fondu en larme où je lui aurais défoulée MA COLÈRE... mais ça c’est rien, pour lui donner envie de me téléphoner!
Durant plusieurs autres appels, encore les mêmes réponses et les mêmes propos! Alors je lui demande : « T’ennuis-tu de maman... un petit peu? ». – « Nnnon... ». – « Ben non, j’ai pas le temps, j’ai toujours plein de chose à faire! ».
J’ai eu un long moment de silence avec moi-même, il me disait « Mam’ tu parle plus! » et je ne répondait pas, parce que j’essayais de me reculer de la situation, voir c’est quoi qu’il me disait, ressentir c’est quoi que LUI me disait! J’ai dis un mot après m’avoir demandé, à moi même... Est-ce que moi, je m’ennuie des personnes... simplement parce que je les aimes? Ma réponse intérieur fut immédiate : « Non je m’ennuie des personnes que j’aime... au moment où je n’ai pas... grand-chose à faire! » J’ai été soulagé instantanément et j’ai pu dire à mon fils : « Bon ben, je t’aime mon petit chéri... et bientôt »! Je l’ai dit avec sincérité et pas en camouflant ma colère... qui aurait très bien pu ce ressentir même à plus de 50km!
Il a recommencé à venir... il se sent libre avec moi, je vois la confiance qu’il a en ce que je ressens pour lui et qu’il a en ce qu’il ressent point... pour lui-même! Je crois que mes réactions de maturité émotive... portent leurs fruits et qu’ils m’aideront à poser des gestes qui n’éloigneront pas mon fils... de moi... parce qu’il craint... me faire souffrir ou se sentir coupable... de ma souffrance! Il est en train de s’occuper de ses désirs, de lui et de SA Vie! Mon rôle premier, n’est-il pas celui de l’appuyer... dans cette démarche? Par la reprise de mon même, face à ce que je vis et ressent, ne pas le blâmer, pour ce qu’il peut faire, doit faire et pense faire! Je sais qu’il m’aime... mais mes gestes... peuvent lui permettre de l’oublier... si je ne m’en tiens pas responsable de mes gestes!

Le plus grand défi de la Vie... Aimer soit, pour aimer les autres!

J' ai aussi vécue ca, je suis une maman de 5 enfants qui a quitté son mari pour violence conjugale...J'ai toujours eus mes enfants avec moi, je les ais élevés seules, un jour ma fille adolescente a voulue voir si je mentais en ayant quitter son père pour violence....
Je ne lui avait jamais dit que je l' avait quitter pour autre chose aussi, son père avait commencer a l'a battre, elle disait se souvenir un peu mais PENSAIT que ce n' était que passager et qu' il avait droit de changer...Elle quitta en fracas pour une niaiserie....

Elle est partie un an...je vous transpose un de mes derniers poèmes qui lui a été destinée...

Mon coeur de mère est meurtrit à jamais…
Jamais, il ne sera plus le même, il a faillit…
Faillit dans son rôle de mère, sans savoir ou…
Ou est la faute…
Mon cœur de mère a essayer de lui parler…
Parler, pour reconstruire ces liens que je croyais tissés, si serrés…
Serrer dans mes bras, je ne pourrais plus, car elle m`a reniée…
Reniée de sa vie, je resterai à jamais meurtrie…

Elle vit autour de moi, je l`a sent…Je peux même dans un instant d`euphorie
passagé…l`imaginer m`entourer de ces bras d`enfant…
J`aimerais lui redonner la vie,..l`a porter en moi encore une fois…peut être
réussirais je à la protéger, peux être serais je encore son seul univers…

Je l`ai perdue, je dois en faire mon deuil, elle ne reviendra plus…tout mes appels
restent muets…Je n`aie plus de voix, que des larmes…
J`ai d`autres enfants, bien sur, mais pas un seul n`est ``Elle``,un enfant n`en remplace pas un autre perdu…

Il y eut un printemps, elle était si belle…je fûs toute sa vie…
Il y eut l`été, elle devenait femme, et pleine de talents…
Et puis il y a eu l`Automne, ou naquit l`incompréhension…
Et il y aura a jamais l`hiver, ou tout se figent et s`endort…
Je ne rêve plus d`un nouveau printemps, tout meurt à l`automne…

Il y a deux ans maintenant qu' elle est revenue, toute défaite, a refaire...Je l' ai repris sous mon nid, elle ne dit qu' elle ne me fera plus souffrir...J'ai encore de la difficulté à la croire...
Cette épreuve, une des pires après la mort à mon avis, ma permis de comprendre que l' on a des enfants, on leurs donnent le meilleurs de nous même, et sur 10 pas un ne réagit pareil...malgré que l' on soi la meilleure mère du monde, certains enfants chercheront toujours ailleurs un bonheur innaccessible, cesser de vous torturer de grâce...
Je vous comprends tellement, un jour il reviendra et il repartira peut être encore, nos enfants ne nous sont que prêtés...Apprennez a vivre votre vie de femme, même si vous avez toujours été une maman comme moi...
Il faut se retrouver dans tout ca, faite vous belle, pense un peu a vous, ce que l on avait oubliée en étant maman nous devons le retrouver pour survivre...

Une maman xx