Je l’ai écrit il y a quelques années, pour libérer d’abord, et par la suite... je m'en sert pour faire des Admissions, des Entrée dans LA VÉRITÉ!
Je ne me doutais pas que la haine (face à ma mère) que j’avais canalisée durant plusieurs années... M’envahissait à ce point. Je ne savais pas quoi et comment faire... Pour m’en libérer!
J’en avais vraiment peur!
Cette haine se cachait en grande partie derrière ma honte, je refusais les mots en moi qui l’avait formée.
J’ai tourbillonné dans la dévalorisation, culpabilité et l’anxiété... Simplement pour ne pas m’entendre et me voir prononcer mes vérités!
Ceci est un message de vérité que j’ai dû me permettre et faire vivre afin de l'accepter... Pour me défaire de ma plus forte et gigantesque forteresse... Qui était à la base de bien des maux... MA HAINE!
Ce qu’elle me disait... Je me le disais... aussi... aujourd’hui.
PRÉAMBULE
Je tiens à avertir tous mes lecteurs que cet ouvrage fut fait dans le seul esprit de libérer ... Les vraies choses, les vérités.
Certains pourraient se sentir choqués d’un tel langage, mais je vous invite à aller au dessus de vos jugements pour en faire un usage efficace.
Ce livret à caractère vulgaire et méprisant, n’en n’ai nullement un !
Il exprime clairement ce que nous ne souhaitons pas s’entendre dire et ce que nous maintenons dans le silence, qui par le fait même... Nous maintien... Dans nos souffrances... Inutiles et désavantageuse.
Lorsque nos cœurs parlent ... Ils peuvent aussi bien parler d’amour... que de haine !
Que ceci soit profitable ... À tous.
Affectueusement!
Ce qui est entre (parenthèse et en italique) ces ce que mon cœur d’enfant, mon langage intérieur, mes images intérieur me renvoyaient d’une expérience du passé, qui prenait toute sa réalité dans une expérience du moment présent de ce que j’étais entrain d’écrire.
Cette expérience démontre le parallèle, le paradoxe, les ponts qu’il y a entre hier et aujourd’hui, mon passé et mon présent, ma perception et ma réalité.
J’me sentais pas bien, mal à l’aise, compressé et essoufflée. Qu’est ce qui se passait???
C’est quand donc que ça commencer?
"Ah oui ... à la conférence, ma tête parlait, mais je comprenais rien."
Pis après;... "Ma fille voulait de ses photos à elle, bébé et plus petite.
Pis après; ... "Ah oui, mon frère à faite allusion à ma féminité manquante!"
Ah pis là j’ai commencé à me dire qu’avec se que vivait comme problème;"Ça devais ben être d’la révolte."
Fac-là j’ai commencé à écrire pour r’garder ce qui se passait dans ma tête et pis ... Avec le 1er CD de Marie-Hélène Thibert.
Aaaahhh! Je pas capable (rejet/anxiété) de r’garder ces photos là trop longtemps, j’en ai pour des jours en m’en remettre. Ça m’fait assez mal en d’dans. J’hais ça, bon! C’est toute. (haine)
J’aurais dû (culpabilité) en profiter quand c’tais l’temps asteur y’é trop tard, comprend-tu là (exigence/dévalorisation « je devrais si j’étais assez intelligente ») !
J’m’ennuie de ça et c’est fini, qu’est ce que tu veux que j’fasse hein (exigence/dévalorisation « tu vois bien que je ne suis pas capable ») ! J’aurais voulu faire les choses autrement, mais y’é trop tard (« je suis ben trop niaiseuse » dévalorisation) « that’s set that's all ».
Je voudrais (exigence, désir non-comblé) ben me souvenir plus de ces moments là, mais j’étais ben trop conne (honte), (maintenant que je suis grande, j’m’en souviens presque plus des bons moments/ grande tristesse).
Crisse de conne, c’est à toé de le faire, tu ne le fais même pas là.
Arrête de plaindre, crisse de niaiseuse, t’avais ce qui te fallait pour le faire, tu l’savais que c’était important pour eux et tu l’a pas faite, ferme ta gueule asteur, pis encaisse!
(Non j’vas pas avoir pitié de toé, comprend tu! T’a pas eu pitié de moé toé, fac écoeure moé pas) (haine/dévalorisation/rejet/révolte).
C’est vrai que j’aurais pu faire autrement, pourtant c’est ça que j’m’avais dit que j’ferais en profiter... de mes enfants!
T’es une belle niaiseuse hein! Tu t’écoute pas, pis après ça, ben tu viens te plaindre (culpabilité/honte) (a veux rien s’avoir de toé, c’tu assez clair!). Ça ne doit pas être pas assez clair dans ma tête pour faire ça.
Si jamais j’en ai un autre... celui là, j’va en profitée, crée moé!
Ben oui! C’est de m’a faute (culpabilité). (C’est a moé à comprendre qu’elle est malade comprend donc qu’elle est malade, fait pas exprès, pis d’arrêter de t’acharner sur son cas. Peut-être si tu ferait plus attention aussi pour la comprendre, ça irais ben mieux!)
Je suis ben trop niaiseuse et innocente (honte/haine/rejet) (continu à te faire souffrir, la belle épaisse, pis encaisse!) pour faire ça, ça prend une crisse d’imbécile. (Elle aurait dû en profiter de ma présence et de mon amour pendant que j’pouvais encore l’aimée. « Asteur » qu’a mange de la marde, je m’en câlisse qu’a crêve tout seul avec sa marde!
J’me câlisse d’elle, vieille chienne, tu m’écoeure espèce de vieille vache, tu me fait souffrir là mais ça sera pas toujours de même, tu vas voir ma câlisse, un moment donné c’est toé qui va en souffrir de me faire du mal comme ça, tu vas voir!) (haine/mépris)
J’aurais dû en profiter plus de mes enfants, asteur c’est passé leurs 4-5 ans. Je voudrais me souvenirs de plus de moment de douceur, de tendresse, d’amour et de complicité avec eux. Je m’ennuie de ça la complicité mère-enfants, pis là ben c’est fini!
(Ben oui pareil comme les moments de douceur avec moé pis m’man quand a m’prenait dans ses bras, pis qu’a m’berçait, pis qu’a m’collait, pis qu’a m’disait qu’elle m’aimait... j’en ai pas eu assez!
De quoi au fait? De l’amour ou de la haine??? J’aurais aimé mieux rester petite, au moins je voyais de l’amour ou il y avait de la haine, pas de la merde!) (exigence/amour/haine« j’en veux où j’en veux pas »)
Criss de conne, tu le fais même pas là. (Maintenant que je suis grande, c’est pu aussi important, j’n’devrais plus en avoir besoin « anyways ») (exigence/dévalorisation).
Arrête de te plaindre! t’as tout ce qui faut (bien nourri, bien logé, pas toute nue, ok, c’est pas du neuf, mais au moins y pas de trou dedans!) (haine) pour réussir si tu le veux et tu ne le fais pas. (Toé aussi la mère t’est ben trop niaiseuse pour voir que je t’aime pareil. Qu’est ce que je fait de pas correct???
Attend la prochaine fois... je vais m’exprimer mieux, tu vas voir. Cette fois là, ça va marcher! ) (haine/anxiété/désir d’expression)
Maudite épaisse!
Change t’est priorités pis tu vas l’avoir! (Arrête de me salir!!! qu’est ce que tu as à me reprocher!
T’es pas assez concentrée, pas assez clair pour qu’on te comprenne, ... ah!) Ferme t’a gueule! Ferme là! (Ouais pas assez clair ou trop clair pis a veux pas comprendre la vieille! rejet)
J’avais peur, peur de ressentir ce qui allait venir. Peur de me détester, peur de la détester, comme je la détestais de me culpabiliser de ce que j’aurais dû faire, peur de me sentir trop niaiseuse pour faire ce qui à a faire, si je n’étais pas aussi niaiseuse, (j’verrais qu’a comprend rien, pis qu’a ce câlisse de moé comme dans l’an quarante), je le saurais qu’est-ce qui faut faire!
J’hais ça m’souvenir de ça, ça m’fait mal d’avoir plus de souvenir de haine que d’amour avec ma mère. Ça m’écoeure au bout d’avoir vécu tourmenter dans mon enfance au lieu de m’amuser et de jouir des plaisir de l’innocence et d’avoir été privé d’un regard sécurisant et aimant rempli d’affection, de compréhension et d’acceptation. Ça m’écoeure encore plus quand j’pense qu’aujourd’hui je ne peux plus être ENTIÈREMENT UN ENFANT, c’est du passé tout ceci, c’est IRRÉVERSIBLE et TOTALEMENT DISPARU!
À maman...[/i]
« J’étais une bonne petite fille, qui voulait de la douceur, qui ne voulait pas le poids de ta souffrance, parce que ce n’était pas moi qui te l’avais donné maman. C’est pas vrai que c’était de ma faute, pis c’est pas vrai que j’étais méchante. J’m’en souviens comment mon cœur était doux et rempli d’amour et de tendresse. J’me souviens que je le laissais ouvert très très grand pour que tu puisse la voir cette amour. Jusqu’au jour où j’ai commencé à refermer parce que ça ne valait pas la peine, pis que ça faisait trop mal ... du moins avec toé.»
« Je t’en veux de ne pas avoir regarder dans mon cœur maman, parce que nous aurions moins souffert ... toute les deux »! Quelle tristesse!
« Mais tu sais ... je t’aime profondément, très profondément maman et tu me manque tellement ma petite maman. » (Impuissance/incapacité « je veux que tu le sache »)
De ta petite fille qui t’aime très fort, bisou, câlin. C’est ce qui me manque le plus de toi!
Je suis très heureuse de t’accueillir, et d’enfin pouvoir te connaître petite fille. Tu es si Petite si douce, si fragile à l’amour.
Montre moi tous tes charmes et toute la douceur qui t’habite, je serais heureuse de les vivres avec toi!
J'ai ainsi arracher la racine de ma haine et j'y ai trouver... l'amour de moi-même!
J'espère que vous profiterai TOUS de ce récit... pour admette!
Admission