vie platte

Bonjour moi ca fait 15 mois que je suis en arret de travail, et je me sens aussi mal qu'au début, fatigue perte d'intérêt, idées noires, perte de mémoire toute mèlée, faiblesse je ne sort plus de chez moi ,nostalgie etc. je vois un psychiatre au 3 semaines, ce qui me stresse au plus au point avant d'y aller je deviens très nerveuse , anxieuse et quand j'arrive je ne sais plus quoi dire au psychiatre car il m'a déjà fait une confrontation et depuis je sens qu'il ne crois pas mon état et je sens que toute le monde crois que je fais semblant, de plus le service santé de mon employeur me fait voir leur psychiatre qui elle aussi fait des diagnostique, mon psy dit que je suis bi-polaire et leur psy dit que je suis dysthimique. j'ai toujours peur qu'il me retourne au travail car malgré que ca fait 15 mois que je travail pas je me sens encore très loin d'être prête à y retourner. Depuis le début j'ai changé d,antidépresseur plusieurs fois: zoloft, effexor, welbutrin, prozac 20 mg et maintenant prozac40 mg. et anxiolytique pour dormir.J'ai pensé au suicide mais ma fille m'empêche de le faire et en attendant je continu d'être malheureuse. J'aimerais me lever un matin et un médecin me dirait que l'ai le cancer et ca ne me dérangerait pas je me dit , au moins moi je ne suis pas heureuse, il y en a d'autres qu'ils ont le cancer et qu'ils sont heureux eux, ils aimeraient mieux pas l'avoir. Bon j'en aurais à dire beaucoup mais je vais continuer à vous lire car cela m'aide beaucoup de lire ce que les autres vivent.

merci jojo

Il faut avant tout savoir pourquoi vous êtes si dépressive.

En tout cas, il faudrait enfin avoir un diagnostic précis. Pour cela, vous pouvez demander un troisème avis à un autre psy de votre choix.

Mais surtout ce qu'il faudrait savoir, c'est, si quelqu'un dans votre famille souffrait déjà de dépression. Il est en effet possible que vous soyez cyclotimique (c'est une maladie génétique qui se transmet, mais qui se soigne)
Si ce n'est qu'une dépression passagère, il y a sûrement une raison. Pouvez vous en parler?
Les anti-dépresseurs sont parfois utiles mais cela ne suffit pas. Il est bon de suivre une psychothérapie adaptée. Si votre psy actuel ne vous convient pas, changez en.

Nous avons tous dans notre vie des passages difficiles. Essayer de trouver un moment dans la journée où vous pouvez vous faire un petit plaisir. Faites en le centre de votre journée : manger quelque chose de bon, faire une chose dont vous avez toujours eu envie, faire une chose que vous aimez etc....

Si vous pouvez déjà faire cela une fois par jour, c'est bien.

Remontez ainsi l'escalier de votre moral, marche après marche.

Ne vous laissez pas abattre; vous avez un enfant : que ferait-il donc sans vous ?

On dit souvent que lorsqu'on va mal, il est bon de s'occuper des autres.
Peut être pouvez vous trouver une association charitative où vous pourrez vous rendre utile quelques heures dans la semaine, et cotoyer des personnes qui ont elles aussi de grandes difficultés. Cela vous permettra de relativiser les vôtres et de "booster" un peu votre moral.

Courage, jamais rien n'est perdu d'avance dans la vie !

Je suis curieuse de savoir qu'elle fut ton élément déclencheur à ta dépression. J'ai déjà fait une dépression et fut traitée pour celle-ci pendant presque 2 ans. Aujourd'hui je vois la vie de façon différente mais je demeure fragile à la dépression. D'ailleurs je suis moi aussi en arrêt de travail (c'est la 2e fois) depuis lundi dernier. Bien sure je connais l'élément déclencheur de mon arrêt de travail. en fait c'est un ensemble de stresseurs comme c'est souvent le cas. On doit prendre 1 problème à la fois sinon on n'y arrive pas et on ne voit pas la lumière au bout du tunnel. Ce qui m'a aider c'est la lecture et essayer de comprendre mes réactions face aux évènements de la vie. C'est pas facile crois moi mais on peut s'en sortir. On doit reconnaître nos limites personnelles mais surtout les respecter. Bien des gens ne comprenent pas notre état et nous vois comme des faibles mais ce n'est pas le cas je crois. Nous sommes des personnes qui vivent des sentiments et y faire face démontre une grande force de notre part. Il ne faut pas nier ni banaliser nos blessures non plus. Chaque personne est différente donc agit différement. Y'en a qui tombent malade physiquement et d'autres mentalement. La vie est faite ansi. Nous sommes tous porté à vivre dans notre bulle quand on se sent comme ça mais ce n'est pas vraiment la bonne manière. On vuet plus voir personne et rien faire de nos journée. Ce qui m'a beaucoup aider dans mon cas c'est de m'inscrire à une chorale de chant. J'aime chanter et quand je suis là je ne pense à rien d'autre que de chanter, m'amuser et être avec des gens qui ne connaissent pas mon état. Leur regard est différent envers moi par rapport aux gens qui le connaisse. Ça fait du bien de ne pas être juger. Tout comme toi j'ai déjà penser au suicide et pire encore je voulais y amener mes 3 enfants avec moi !! Notre état est très douloureux, tout ce que nous voulons c'est d'arrêter de souffrir tout simplement. Remonter une pente n'est pas facile, on avance de 2 pas mais on peut aussi reculer d'un pas mais on y arrive crois moi. Je te souhaite bonne chance et je sais que tu peux y arrivée ça vaut la peine mais tu dois t'attendre à avoir mal aussi. Tout nos souffrances partant de l'enfance doivent être analysé et comprises une à la fois. J'aimerais vraiment savoir qu'elle ont été les éléments déclencheurs de ta dépression. Rupture de couple, trahison, stress accumulé, grossesse, communication difficile avec ton conjoint.......
Donne moi de tes nouvelles si tu en as envie. Je ne suis pas là pour te juger et ne te dirai surtout pas cette phrase que j'ai tant détesté qui est celle-ci : Prend toi en main voyons !! Celle phrase je suis incapable de l'entendre parce que oui on veut se prendre en main mais on ne sais pas comment. Et parfois ce sont des gens inconnus qui nous aident le plus à sortir de tout ça. Ou certaine chansons même !!!!
Alors fait attention à toi et dit toi que je te comprend.
Bonne chance

Bonjour ma chère Jojo

Je peux te dire que je te comprend, car je suis en arrêt de travail depuis décembre 2004 pour dépression. Je commence tout simplement à reprendre le travail, un retour progressif sur 6 semaines.

Je comprend tes craintes envers ton employeurs, tes assurances, tes amis ta famille, ton spy. etc......... J'ai ressenti la même chose, et ce que j'ai trouver le plus difficile, c'est de ne pas être comprise par mes amis et ma famille, ils me disaient que je ne peux pas être en dépression, car je devrais une femme forte, mais hélas , je le suis.
J'ai commencé par aller chercher de l'aide pour ma fille et pour moi, car j'en avais vraiment besoin, j'étais extrêmement épuise, lasse, plus le goût de rien faire, je ne voulais même pas voir personne, je restais dans ma bulle toute seule, ce qui est très mauvais, je le sais aujourd'hui.

Je te suggère d'aller chercher de l'aide pour t'aider, laisse faire les commentaire négatif des gens, c'est platte, mais tu dois penser à toi pour le moment et toi seule, si tu veux t'en sortir, et surtout dit toi bien: que oui ç'a prend du temps, tu dois prendre le temps que tu as besoin.
Si tu n,est pas à l'aise avec ton spy. vas en voir un autre, car tu dois te sentir en confiance et bien entouré. Une suggestion, moi il était important que ma fille arrête de me juger et de dire des choses qui me blessait concernant mon état, alors j'ai écrit tout le mal que je ressentais à l'intérieur de moi, comment je voyait la vie, ma déprime, mes idées noire, même de suicide, et par la suite, avec un grand courage je lui aller voir mes parents et j'ai fait lire cette longue lettre à ma mère, et je lui ai dit par la suite, je veux tout simplement que tu me comprennne et non me juger, et c'est important pour moi, alors tout à changer, même le comportement des mes soeurs et entourage, cela m'ai beaucoup aider, et je me sentait un peu plus à l'aise par la suite quand je l'est rencontrait.

Oui j'ai penser plusieurs fois de vouloir disparaître, je ne pouvais pas le faire, car j'ai une fille de 14ans et je ne pouvais pas lui faire vivre cela en plus et la blesser pour le restant de sa vie. Alors j'ai décider de m'aider, et avec le temps, en prenant des cours , en rencontrant ma psy. et une intervenante du CLSC à toute les semaines j'ai réussis à m'en sortir, mais je peux te dire que rien n'a été facile, aujourd'hui je peux dire que malgré tout cela, j'en suis sortit grandit, je suis une nouvelle personne et je commence à super bien me sentir, je ne voit plus les choses de la même fâcon, et avec ma fille c'est toujours un peu difficile, par contre je réussis à garder mon sang froid, même si elle me fait vivre des moments encore éprouvant, je suis capable de les gérer d'une manière saine.

J'ai commencer à reprendre le travail cette semaine, le 11 septembre, j'ai demander à mes assurances l'aide d'une consultante en réinsertion au travail et il ont accepter, cette personne me donne beaucoup de courage pour reprendre confiance en moi. Ok je n'ai pas reprit mon poste , j'ai recu un choc en l'apprenant, par la suite j'ai prit le temps de réfléchir et j'ai accepter un autre poste, moin de responsabilité, je pense que j'ai fait le bon choix, car mon retour s'annonce des plus profiteurs. Cette consultante me suivra pendant 6 semaines, tout le long de mon retour jusqu'à ce que je reprenne le travail à temps plein. Cette consultante à discuter avec mes assurances, les ressources humaine de ma compagnie et surtout mon patron pour leurs mentionner que nous voulons un retours progressif, sans stress, sans jugement et de ne pas s'attendre à un rendement de 100% en partant.,

Tu vois, je veux tout simplement de donner confiance, et de continuer à te battre, même si des fois tu te dis que cette bataille ne s'arrêteras jamais. Fait toi confiance.

N'hésite pas m'écrire si tu désire me parler.
Je t,envoie des pensées positives et garde espoir.

Une amie qui veut tout simplement t'apporter un petit réconfort et un peu d'espoir , car oui nous sommes capable de passer aux travrers cette dure épreuve, par contre tu te doit de te donner le temps qu,il faut.

Mouskina

Salut,
Pour éviter de plonger dans la déprime il faut se brusquer un peu sinon on en sort pas facilement et on se complait même dans cette état qui nous donne une bonne excuse sur beaucoup de choses, et même quelque part on aime se faire plaindre... ce n'est peut être pas ton cas mais j'ai déjà rencontré et vécu en parti cela.
Le suicide c'est totalement stupide ça ne met pas seulement fin à cette déprime mais ça met fin à tout et ta fille ne mérite pas ça. On a pas le droit de renoncer en étant parent et ta fille doit rester ta raison d'être et de vivre.
Une meilleure solution est d'essayer de comprendre pourquoi tu es profondément malheureuse : mode de vie ? état physiologique ? problème psychologique profond dont tu n'es pas consciente ?

Je te conseillerais dans un premier temps de peut être changer ton mode de vie : te forcer à sortir simplement pour marcher un peu dans un premier temps et éventuellement t'arrêter à la terrasse d'un café au milieu des gens en n'ayant pas oublié de te faire belle avant. S'occuper de sois et avoir une belle image de sois c'est très important. Le regard d'un homme fait toujours tu bien à l'ego.
Ensuite faire du sport au moins une fois par semaine : jogging ou salle de sport ou natation par exemple... le corps élimine mieux et revit.
Par ailleurs, essaie de te reconcentrer sur une activité, un hobbie qui te tiens à coeur. Si tu ne penses à rien de spéciale souviens toi de ce que tu faisais plus jeune et éventuellement force toi à repratiquer cette activité. S'il s'agit du sport encore c'est très bien. C'est toujours mieux que les médicaments ! L'idéal serait une acitivité artistiques dans laquelle tu puisses t'exprimer, faire passer justement cette émotion. Les plus grands des artistes étaient des personnes très tourmentées, alors tu peux obtenir de beaux résultats et en trouvera une satisfaction.
Enfin tu dois rencontrer du monde et parler à des amis : attention interdit de parler aux amis de tes problèmes de depression ou alors uniquement pour leur montrer que tu agis pour t'en sortir. Le reste ce sera pour ton psychiatre et tes amis leur en parler une fois en passant ça va mais sinon à force ils vont te fuir.

Si tout cela ne sert à rien et que tu as vraiment essayé, peut être qu'il s'agit de ton environnement et de ta façon de vivre. Alors plutôt que de penser à des solutions radicales destructrices, pourquoi ne pas penser à tout changer dans le mode de vie : déménagement vers une contrée plus ensoleillée, changement de boulot, changement de style, changement de nourriture... Bref tout changer sauf toi !

Bon je vais m'arreter là car je dois partir au boulot, mais sache que la vie est magnifique mais il faut savoir la regarder du bon côté : il ne fait pas nuit toute la journée et chaque jour quand le soleil innonde ton appartement ou ta maison apprécie le. Prends toi un bon bouquin, respire un bon coup et laisse toi carresser par le soleil. Marche à la campagne et admire les arbres et la nature... Bref réapprends à aimer la vie de tout ses côtés!
Et le meilleur remède c'est de se trouver un amant car l'amour c'est la base de tout et le meilleur antidépresseur. Alors n'oublie pas de te faire belle surtout même si tu n'en as pas envie et de sortir !

Allez ! Faut se forcer ! Faut se remuer ! Faut se donner un coup de pied aux fesses ! Ne te laisse pas aller à tes états d'âmes !

J'espère que cela pourra t'aider...
Bon courage

-= Moonstone =-

Salut Jojo,

As-tu des loisirs, des choses que tu aimes faire? Es-tu en relation de couple? Je sais pertinemment que lorsque l'on est déprimée, plus rien ne nous tente... Pour ma part, je suis diagnostiquée dysthymique depuis l'âge de 15-16 ans. Aujourd'hui j'ai 21 ans et je prends des anti-dépresseurs depuis près de 3 ans (Paxil 30 mg). Ma psychologue me voyait dégringoler comme un rocher en bas d'une montagne... Je n'atteignais plus rien, la thérapie stagnait... Je pense que c'est la médication qui m'a sauvée, qui m'a épargnée un suicide presque certain. Bien sûr j'ai peur de lâcher la médication. Je me demande si je vais retomber en déprime, mais j'essaie de ne pas trop y penser. Est-ce que ta fille t'aide à te remonter le moral? Parfois, les enfants sont nos raisons de vivre. Est-ce elle qui te tient? Il faut que tu trouves des activités que tu aimes, des choses qui te feront revivre, comme peindre, marcher, lire, écire, etc... Ne te laisse pas descendre, tente de t'accrocher à une bouée, peu importe laquelle. La vie est belle quand on peut en profiter, quand on se sent capable d'en profiter. Si les autres ne croient pas ton état, c'est leur problème. Tu dois tout faire pour prendre la bonne médication ou te trouver d'autres moyens de support. Peut-être devrais-tu changer de psychiatre?

N'abandonne surtout pas, je pense à toi!

Niamey