Qu'est ce qu'Aimer et quelles sont les limites et faiblesses de l'Amour ? (je parle de l'Amour dans un couple sincère et non de l'amour moins fort des gens et des choses)
Voila un texte que j'ai écrit lors de la rupture de mon couple il y a quelques mois, il décrit mon état qui, je pense, a pu être partagé par d'autres gens :
Philosophie d’un Ecorché.
Si ce soir, je m’assied, sur ma chaise, que j’écris,
C’est pour communiquer, pour partager ma vie.
J’ai besoin de parler, de laisser un message,
Pour enfin exprimer, tout ce qui fait ma rage.
Dans la vie, il arrive, que l’on tombe amoureux.
C’est un bien infini, et ça nous rend heureux.
Et pendant un moment, notre ciel reste bleu,
Et la plupart des gens, croient qu’ils rest’ront heureux.
Pour certains ça arrive, et j’suis heureux pour eux,
Vive l’Amour et puis vive, tous ces beaux amoureux.
Pour moi malheureus’ment, tout ça s’est arrêté.
Il y a quelques temps : relation avorté.
C’était un triste soir, je n’aime pas m’en souv’nir.
Comme sur le quai d’une gare, voir sa copine partir.
Et observer le train, le r’garder s‘éloigner.
Et le cœur dans les mains, se sentir écrasé.
Ca allait plus, je sais, il fallait faire que’qu’chose
J’voulais pas m’séparer, juste peut être faire une pause.
Mais elle m’a regardé, les yeux noyés de larmes,
Et puis on s’est quitté, c’était un putain d’drame.
Maintenant j’ai mon cœur, qui n’arrive plus à battre.
Je me sens en torpeur, et ne cesse de débattre.
C’était sans aucun doute, la meilleur solution,
De séparer nos routes, de changer d’direction.
Ca t’est d’jà arrivé, de ressentir tout ça ?
De te sentir vidé ? De souffrir comme moi ?
D’avoir mal, de penser, de pas comprendr’ pourquoi,
De vouloir tout changer, revenir pas à pas.
Depuis ce jour si sombre, depuis qu’on s’est quittés,
Je suis dans la pénombre, j’n’arrive plus à rêver.
Dans le sens du passé, mais aussi du présent,
Ca n’est pas compliqué : je vis en noir et blanc.
Oui, le monde des couleurs, est fermé devant moi.
Je vis dans la douleur, je regrette ce choix.
Et crois moi, je te jure, si je me bourre la gueule,
C’est qu’c’est comme une torture, de vivre ici tout seul.
Elle est triste cette histoire, que l’on s’est racontée.
Ces matins et ces soirs, ces longues et belles journées.
Car l’histoire a changé, le temps s’est assombrit.
Sentiments transformés, et puis j’ai tressailli.
Mon cœur s’est asséché, était lourd dans mes mains.
Et puis il a glissé, quand tu m’as dit la fin.
Il est tombé par terre, il était fissuré.
Mon petit cœur de pierre, s’est finalement brisé.
J’ai voulu ramasser, les morceaux qu’il restait.
Et je me suis baissé, tu t’souviens, on pleurait.
Quand mes mains j’ai tendu, que je voulais les prendre,
Mon cœur était moulu, il n’y avait que des cendres.
J’les ai senti glisser, entr’ mes doigts écartés,
Elles se sont envolées, par le vent, emportées.
Elles se sont éloignées, et puis ont disparu.
J’ai de nouveau pleuré, anéanti, déçu.
Et maintenant, je suis, sans réussir à être.
J’avance et puis je vis, dans cette vie si traître.
Mais je ne puis pas vivre, pas plus que je n’puis voir.
Je part à la dérive, en observant le noir.
Si toi aussi tu vis, de telles choses, comme moi,
Si tu ne réussis, pas à reprendr’ le pas,
Si tes larmes sont noires, tes sentiments blasés,
C’est qu’nous voyons, ce soir, la même obscurité.
Edariz