aidez-moi SVP!!!

Salut! :)

je viens d elire ce topic et ca m'a interpellé. Je suis outré par certains propos que j'ai pu lire. je pense qu'un adolescent de plus de seize a quand même le droit au respect et à la considération comme tout être humain, et aussi de liberté. Il n'y a pas de parents parfaits.
Ton courrier avec ton amie me semble faire partie de ta vie privée et de ton jardin secret, et c'est important que ce soit respecté, tout comme ton ressenti. Un caractère tout le monde en a un. Peut être tu peux continuer à t'isoler de tes parents, afin de limiter les sources de conflits, te centrer sur ton domaine intime, prendre soin de toi. Et effectivement chercher peut être un travail à l'extérieur. Peut être tu y trouverai un peu l'affection et de la considération, et au moins une certaine reconnaissance. Il n'y a pas que des ingrats sur cette planète.
Voila, bises et bon courage en tout cas,

Sylvain

Bonjour tout le monde...

Ben voilà, il y a du nouveau chez moi...

Mes parents sont tombés sur des mails que j'avais envoyés à une amie qui est au courant de ce qui se passe chez moi... Ils n'ont pas été content du tout... On a discuté ensemble des sujets de ces mails mais malheureusement je n'ai pas su leur dire tout ce que j'avais sur le coeur... J'étais en fait surprise et du coup, j'ai été complètement bloquée... Maintenant mes parents ne veulent plus reparler de rien... En plus, ils ont tout remis sur mon dos, ils m'ont dit que c'était des gamineries, que je n'avais pas assez de boulot, que j'étais trop fragile, que je n'avais pas de caractère et qu'il était temps que je m'en forge un, ect ect... Bref, rien de bien bon pour moi...
Ici rien n'a changé... J'ai juste le droit d'aller moins souvent sur l'ordi et de ne plus pouvoir rester seule à la maison quand ils vont au resto ou ailleurs, je ne peux plus discuter avec mes amies du chat ( ne le dites pas, mais ça je n'abandonnerai pas, je garde quand même contact avec elles, je tiens trop à elles en plus elles sont vraiment géniales avec moi),...
Je n'ai maintenant plus aucune solution si ce n'est partir... Le problème c'est que j'ai promis à plusieurs personnes déjà de ne rien faire de se genre... Pourtant la tentation est grande... Je crois bien que c'est les études qui me retiennent, je ne veux pas devoir recommencer une année...
Enfin voilà, je suis toujours aussi mal à l'intérieur de moi, je suis toujours perdue et en plus j'accumule de la haîne et de la colère envers mes parents... Je les repousse de plus en plus et m'isole énormément... Je passe mes journées dans ma chambre à lire des bouquins quand ils sont à la maison...
Si jamais vous avez encore une solution ou une expérience à me proposer, c'est bienvenue... Je ne sais vraiment plus quoi faire...

Merci à tous

A bientôt

Zagazig

Bonsoir Zagazig,

Comme toi, j'ai eu des parents peu démonstratifs... Leurs parents ne donnaient pas de câlins non plus... d'où le manque de savoir faire. Moi, j'ai réglé le problème quand j'ai eu des enfants. Maintenant, ils sont grands (30 et 28 ans) et habitent loin de chez moi alors on se parle par internet ou par téléphone. Et je termine chaque conversation par "Gros câlins, mon grand! Fais attention à toi! Je t'aime!" Et quand on se voit, c'est les accolades et les bisous. Je leur donne ce que je n'ai pas reçu. J'ai appris par moi-même à exprimer mes sentiments. Ça n'a pas été facile au début mais j'ai persévéré et j'en reçois un bien énorme aujourd'hui. J'ai fait le pas avec mes parents aussi mais il y avait un peu de gêne dans nos tendresses. Mes parents sont décédés à un an et trois jours d'intervalle. Mon père le 24 avril 1992 et ma mère le 27 avril 1993. Puis ma soeur est décédée en 2004 (on se disait rarement qu'on s'aimait, on se faisait rarement des câlins). Maintenant qu'ils ne sont plus là, j'ai un peu de regret mais je sais qu'ils n'étaient pas capable de donner de l'affection. Il me reste un frère, on vit à 600 km l'un de l'autre. Je suis encore gênée en sa présence. Par contre, nos contacts par internet sont plus chaleureux. Lui aussi, je lui envoie de gros bisous et lui dit que je l'aime. Je n'attendrai pas qu'il ne soit plus là. Dès aujourd'hui, je lui écris "Je t'aime mon grand frère!" Je n'attends pas de grandes démonstrations d'affection de sa part, il a beaucoup de mal à les exprimer. Il ne m'en aime pas moins. Et je me dis que, si moi je lui manifeste mon amour, il va peut-être le faire aussi un jour. Sans pour autant se créer d'attentes... C'est le secret! L'important c'est de donner, nous, de l'affection... N'attendons pas à demain!

Je te souhaite de vivre de beaux moments avec tes parents. Fais les premiers pas... Ose!

Excuse d'avoir été si dur.
Je voulais juste te remettre en question, te secouer.
Ne te laisse pas gagner par la mélancolie qui rime parfois avec l'adolescence.

Cela peut te rendre vulnérable car tu risque l'illusion de trouver l'affection et la reconaissance que tes parents ne t'ont pas donné auprès de quelqu'un à peine un peu moins tordu. Evidemment je dis cela car c ce qui m'est arrivé.

J'ai aussi ressenti la plupart des choses que tu as décrites, et je suis parti de chez moi a 18ans pour fuir un "enfer". Mes parents ne m'acceptaient pas tel que j'étais et 15 ans plus tard, ils n'ont pas fondamentalement changé.

Difficile d'essayer de se soustraire au jugement que nos parents ont de nous, même quand la vie vous a prouvé que vous valiez "mieux". Cela fait toujours un gros pincement au coeur d'être regardé de haut par ceux qu'on n'arrive pas à ne pas aimer.

Pour finir, si tu pense être victime d'abus, de dénigrement, de jugements à l'emporte-pièce, tu dois faire quelque chose pour toi.
C'est dur de se le dire, mais tes parents ne sont peut être pas à même de subvenir à tous tes besoins. Alors fais toi confiance, et construit toi un bel avenir.

J'ai un ami qui m'a raconté cet histoire, il est cardiologue, c'est a dire une pointure de la médecine, et quand il a passé son doctorat, il a été major de sa promotion. Le jour de sa thèse il a reçu les félicitations du jury et du directeur, il s'est alors dirigé ému de bonheur vers son père qui était dans le public, celui ci faisait une tronche d'enterrement et il lui dit "ton travail était baclé ça ne méritait vraiment pas autant d'éloges!", et il est parti.

à bon entendeur

Ma réponse (désolé Placebo) va ressembler à celle de Stephany.

J'ai déja ressenti certaines choses que tu décris.
L'impression de ne pas être aimé(e), d'etre jugé pour ce que l'on fait...
Je n'ose plus me confier à mes parents parce que trop souvent ils s'en servent comme armes contre moi.
J'ai envie de te conseiller de survivre aussi bien que possible pour l'instant.
Je ne sais pas si l'enfer familial que tu décris est vrai ou exagéré.
Je ne te connais pas. Il se peut que tu te croies persécutée pour rien...

Mais il se peut aussi que tu subisses vraiment tout cela, et même si ta souffrance n'était pas justifiée, elle n'en demeurerait pas moibns réelle pour toi.

Donc...au risque d'horrifier Placebo, je te conseille de vivre autant que tu le peux.
A 16 ans, on est sous l'autorité familiale, mais on est pas esclave.
Faire quelques corvées, rendre des services, cest normal.
Mais il faut aussi que tu vives.
Tu as des ami(e)s ?
Si oui, va parfois les retrouver. Dis à tes parents que tu y vas, préviens les. Et si tu as fini tes devoirs (de maison ou d'école) vas y.
Si non, fais toi en :wink:

Quand au sport, je pense que ca ne devrait pas être une obligation. Tu fais du sport si tu veux en faire. tu ne veux certainement pas devenir une basketteuse pro donc c'est un loisir. Ca doit te faire plaisir, pas être une obligation.

Désolé pour mon vent de révolte, mais il faut que tu t'affirmes plus.
A toi de voir si ta cause est juste ou pas.

Je ne pense pas que ton but soit "d'aller en boite bouffer de l'ecstasy pour te faire sauter apres" (je reprends des propos qui m'ont choqués.)

[Placebo ? Quel âge as tu ? tu m'as l'air d'avoir des préjugés énormes et aggressifs envers les jeunes. Tous ne sont pas comme tu le décris. Il y en a, malheureusement, tout comme il y a des personnes plus agées qui font les mêmes conneries où pires : qui infligent à d'autres leur avis et qui imposent leur point de vue comme si être en désaccord avec était forcément condanable. A bon entendeur...]

Désloé Zagazig, je continue : Si c'est effectivement ton but, inquiete toi et essaie de changer tes motivations de la liberté.
Mais si comme je le pense tes motivations sont pures, alors affirme toi.
Il existe des droits de l'enfant comme il existe des droits de l'homme.

Tu as le droit de vivre et d'exister. Et tu dois le respect à tes parents autant qu'ils te doivent le respect.

Salut a toi,
je ne reponds que très rarement sur ce forum, mais ton post m'a donné envie de dire quelque chose.
Je pense que la plupart d'entre nous se reconnait dans tes lignes. Quand nous avions "ton âge" (oui je sais c'est horrible ce genre de formule), nous avons tous ressenti la même chose.
Il est facile de brosser dans le sens du poil et d'argumenter que tu vis vraiment dans l'horreur, comme madorem et stephanie33, mais ce ne serait pas te rendre service car ça alimenterai ton désarroi, et ça ne t'aiderai pas a comprendre la situation.
Tes parents sont durs mais tu leur rend bien la monnaie, c'est vraiment affreux de dire :
"Au départ, je ne suis pas une enfant voulue, je ne suis qu'un accident de jeunesse"
et de plus ça ne tient pas la route.

Désolé d'être aussi réac, mais qui est ce qui rempli ton assiette? qui paye la connexion a internet avec laquelle tu envoie ce message? qui paye les loyers de l'affreuse prison dans laquelle tu es enfermée?

Essaye d'être honnête avec toi même, ils t'accusent peut être à tort, mais ont-ils des raisons de le faire, est-ce que dans le passé tu n'aurais pas fait d'énormes conneries qu'ils n'ont pas oubliées? la confiance se gagne en gouttes et se perd en litres.

Ton père t'a donné la solution: et si tu travaillais ? comment pourraient ils ensuite te refuser une sortie après un mois de dur labeur. Et puis le travail c'est une bonne excuse pour se casser de la maison.

tu dis :
"Je dois normalement donner une lettre à mes parents avec ce que je ressens et ce que je pense dedans début août, mais j'ai peur de renoncer au dernier moment... Pourtant je sais très bien que je ne pourrais plus tenir un an avec tout ça sur le coeur..."

Je les trouve bien psychologues tes parents pour des monstres, avec moi ce serait, tu vas réfléchir dans ta chambre, sans internet sans télé et sans musique.

Finalement tu es peut être trop heureuse c'est ce qui te rend malheureuse, tu préfèrerais que tes parents te laissent sortir en boite avec le beau Kevin qui va te mettre un ecstasy dans ton verre pour pouvoir te sauter, là ce serait le bonheur.

Zagzig, 16 ans, quel cauchemar que la vie que tu décris avoir vécu. Aucune affection ni marque de respect de la part de parents frigidaires, enfant unique donc personne pour partager la pression INSUPPORTABLE...
De quelle région es-tu?
Je crois que la déprime te guette?
Sors de l'isolemnent, rencontre des gens de ton age, fais des loisirs, sors de ta prison, il faut une soupape...
Tu as un medecin de famille?
Tu peux aller au CLSC, rencontrer un travailleur social?
Ou encore tel-aide et tel-jeune peuvent t'écouter et t'aider a voir clair dans ta vie...
Le stress, a la longue tue ou te rendra malade
Tu es si bien articulée dans ton propos, tu sembles si intelligente, ecris-moi si tu veux j'ai 3 enfants de 23 21 et 15

ton message a attiré mon attention!aujourd hui j ai 35 ans mais en te lisant je suis retournée à ton age!il y a beaucoup de similitudes!

la seule chose que je peux te dire c est se que j ai fait moi a cette epoque!
pour le reste personne ne peux te conseiller hélas car pour cela il faudrait que tes parents et toi alliez faire une analyse de groupe pour savoir où se cache le probleme!

personnellement j ai préféré quitter la maison je me suis mise interne dans un lycée a 50kms de chez moi!
ce sont mes plus belles années d ado!
je n avais plus ce stress constant,je pouvais travailler tranquille et j etais entouré d amies et d amis!

pour le fait que tes parents te demandent d etre constamment au top on dit souvent que c est parce qu ils veulent que tu reussisses la ou eux ont echoués!en quelque sorte ils veulent reussir a travers toi la ou ils ont échoués!

pour le fait que ta maman ne soit pas caline avec toi il faut que tu saches que toutes les femmes n ont pas l instinct maternel ou bien ne savent pas exprimer leur sentiment!de mon coté c etait toujours moi qui allais vers elle!
aujourd hui je sais pourquoi !
on ne peut pas etre calin si on ne nous a pas appris a l etre!
pour mes parents c etait le cas!leurs propres parents n etaient pas demonstratifs ! comment t expliquer: c est comme lorsque tu apprends a faire du velo!on te montre comment il faut faire et tu le reproduis ce qu on t as montré!ben c est un peu pareil!
c est dans leur histoire d enfant a eux!quelle enfance ont ils eu?comment se comportaient leurs propres parents avec eux etc etc....

moi aussi je leur ai ecris surtout a mon pere pour comprendre pourquoi et ceux jusqu a l année derniere!je n ai jamais obtenu de reponse a mes questions!et le pire est que lorsque je le vois il ne me parle meme pas de mes lettres comme si il ne les avait jamais reçu!

aujourd hui je suis maman d un petit garcon de 9 ans que j eleves seule!
cela n a pas ete simple d avoir des demonstration d amour au debut car je ne savais pas comment les manifester vu que mes parents "ne m avaient pas appris ca"!mais j ai appris seule en fesant en sorte d etre avec mon fils l opposé de ce que mes parents ont ete avec moi!

j esperes que mon message t aura un peu aidé

courage mais sache que l on a helas qu un pere et qu une mere!ils restent tes parents avec leurs defaults et leurs qualités !
comme dit un proverbe on ne choisis pas ses parents on ne choisis pas sa famille