je ne sais plus quoi faire....

....jai terriblement envi de me suicider et je ne sais pas quoi faire.je nai personne a qui parler,personne que je peux aller voir. jai limpression detre enfermé dans mon monde et detre dans le noir et qu'il ny a plus personne. je nai plus le gout ou la force de continuer. jai essayé de penser quil y aurait p-e quelque chose de bien un jour pour moi dans le futur mais tout ce que je voit cest un long tunnel noir sans fin, je ne voit pas pourquoi je devrais continuer.....la seule chose qui me retien quelque fois,cest que jai déja promis a ma conjointe( bien je ne sais plus comment lappeler car nous sommes en break,vous pouvez lire a ce sujet dans la section couple ou amour je me souviens plus,jai écris un message la dessus) mais elle ne veut plus me voir elle non plus,elle nest pas capable detre dans la meme piece que moi. donc je nai plus personne dans ma vie.je nai pas damis et je ne veux pas parler a ma famille de tout ca car je ne les connais presque pas(pas assé du moins pour parler dune chose pareil) excepté ma mere. il ny a plus de belle chose dans cette vie pour moi. je ne sais pu quoi faire.pourtant ca mécoeure detre comme ca, jaurais aimé mieux etre quelquun qui réussi sa vie et qui etre heureux. je me sens lache en meme temps de ressentir lenvi den finir. souvent je mimagine mort dans mon cercueil dans une salle rempli de chaise vide parce que personne ny sera excepté ma mere. est-ce quil y en qui se sente désenparé aussi parmi vous, quelquun a qui je pourrait en parler meme si cest sur un ordinateur,cest déja plus réconfortant que personne......

Bonjour Mhz,

Je vous comprends très bien, car je suis moi-même en dépression majeure récurrente. Je crois que ce qui serait très important pour vous serait de consulter votre médecin de famille, qui pourrait vous référer à un psychiatre (ce que j'ai fait). Il n'y a pas de honte là-dedans.

Mon psychiatre m'a donné de très bons conseils, en plus d'un changement dans ma médication, car en plus, je souffre d'anxiété généralisée chronique et du trouble panique. Imaginez quand les trois problèmes s'entremêlent... C'est terrible. Il m'a suggéré d'aller voir un psychologue, et ça aussi c'est un très bon moyen de s'extérioriser. De plus, le psychologue est impartial. Il est là pour vous aider, non pas pour vous juger.

C'est sûr que c'est très difficile de passer au travers d'une dépression majeure (j'en suis à ma troisième), mais je sais qu'avec de bons soins et la médication, on peut s'en sortir, car je l'ai vécu.

En dépression majeure, on a l'impression d'être un "nuage noir", mais avec le temps, il pâlit.

Ne vous découragez pas; vous allez vous en sortir. Et après cette dure période, vous aurez grandi. Vous aurez la chance de connaître vos limites, ce que la plupart des gens ne peuvent faire. C'est ça le positif qu'on retire du négatif.

Bonne chance à vous et donnez-nous des nouvelles. :lol:

Je vois que tu es maintenant déterminer à te placer sur la trajectoire des évènements heureux et je t’en remercie. En ce qui te concerne, essayer de "vivre heures par heures et arrêter de penser trop loin" est vraiment une bonne attitude. Ne t’inquiète pas de ce que la muraille ne s’effondre pas du coup, mais souviens-toi que Rome ne s’est pas faite en un jour... Sois cependant certain que tu es sur la bonne voie …
Que penses-tu de l’attitude suivante ? A chaque fois que tu semble être sur le point de "ressasser tout ce qui vas mal", essaye de remplacer ces pensées noires en pensant plutôt aux choses qui vont bien, petites et grandes, dans ton présent et dans ton passé ... Le souvenir de ces choses est comme un baume au cœur qui donne des forces pour aller de l’avant… Va-y Mhz, un pas après l’autre, comme un enfant qui apprend à marcher et qui marchera certainement !

Très bonne journée et bon courage !

Tonel

merci pour vos réponses. cest tres apprécié davoir quelquun qui me répond

aujourdhui je me suis levé en me disant que jessayerais de vivre heures par heures et arreter de penser trop loin. cest beaucoup plus difficile que je naurais penser. jai beau essayé de toute mes forces a ne pas déprimé, cest comme si je navais plus controle sur moi meme quelques fois, je ne peux mempecher de ressaser tout ce qui vas mal....mais bon, p-e que demain ira mieux? je lespere

Bonjour à toi!

Je suis à peu près dans la même situation que toi. Je n'ai par contre pas d'idée suicidaire. Mais comme toi je ne sais plus à qui parler de mon mal de vivre. Je viens d'être diagnostiqué "Dépressive majeure". Alors, c'est pas jojo. Les gens de mon entourage ne prennent pas au sérieux le fait que je ne vais pas bien. On me dit "ben voyons c'est juste une mauvaise passe" mais moi je sais que c'est pas ça. Donc, j'arrête d'en parler parce qu'au lieu d'avoir du soutien et bien je n'ai que des "ben la reprend sur toi ou bien voyons dont t'as tout pour être heureuse".

Ma famille, parlons de ma famille qui ne comprend rien du tout à ma situation. Pour eux la dépression ça n'existe pas. Ils disent que c'est moi qui pleure sur mon sort. Donc ce n'est pas évident. Mais bon j'essaie de voir positif (vraiment pas évident). Je viens de débuter une médication que j'aurais préférée ne pas prendre mais je me rends compte que je n'ai plus le choix, car je n'y arrive plus par moi même.

Je tenais à te souhaiter toute la force possible pour réussir à t'en sortir, je sais qui n'est pas de toute évidence.

Je te souhaite une bonne journée!

Nancy xxx

Bonjour Mhz,

Je me réjouis de ce que tu aies pu trouver en ce site une plate forme sur laquelle tu peux aller vers les autres, leur parler des tes épreuves, être écouter d’eux et recevoir leurs conseils. Tu conviendras avec moi que c’est déjà une avancée significative, une raison de plus de rester parmi nous, à cause de nous qui, dès lors que nous établissons ce lien virtuel avec toi, avons le souci de te voir te relever de l’ombre et "sortir de ton monde". Ainsi donc, Il peut encore y avoir beaucoup "de choses de bien" pour toi, dans le présent et le futur, il te faut savoir les apprécier quand elles surviennent , - si petites soient-elles-, les unes après les autres; et mieux encore, il te faut apprendre à te placer dans la trajectoire de leur incidence. Je me souviens avoir connu plus jeune les mêmes sentiments d’impasse et de vanité, et comme toi je me refusais à l’idée même du suicide à cause de la peine que j’aurais pu causer à ma mère. Aujourd’hui encore il m’arrive de passer par des moments de questionnement profonds, mais d’après mon expérience personnelle, ce sont des moments passagers dues à des adversités quasi insurmontables et insupportables … , des moments qu’il faut savoir gérer et traverser ; après on se sent un peu plus fort pour continuer sa route, malgré les circonstances qui sur le moment demeurent inchangées. Tu l’auras compris, tout est avant tout une question d’état d’esprit, de volonté de s’en sortir, de rêve et d’espoir… La question est donc de savoir comment renouer avec le rêve et l’espoir, comment retrouver le goût de la vie. Ce "comment" varie d’un individu à un autre. Certains, passifs, se morfondent et attendent que quelque chose de bien leur arrive. D’autres, plus réactifs, s’interrogent, identifient les attitudes et les comportements à développer et parviennent à traverser le "long tunnel noir sans fin". C’est ce que j’appel "savoir se placer dans la trajectoire des évènements heureux". Je t’encourage à rechercher le contact humain, non pas pour parler spécifiquement de ton ras-le-bol de la vie, mais simplement pour être avec des gens, échanger un sourire, une poignée de main sincère, et même écouter et encourager, pour te rendre compte que tu n’es pas le seul à avoir des problèmes, que certains connaissent des situations bien pire que la tienne, et que tu peux encore être bien plus utile "vivant que mort". Dans ta situation, ne t’attarde pas à rechercher la compagnie de ceux qui ne veulent pas de toi; remet ça à plus tard, quand tu seras intérieurement plus fort pour les côtoyer. Attaches-toi plutôt à ceux qui sont susceptibles d’accepter ta présence et ta compagnie, car ce sont eux qui consciemment ou non joueront un rôle déterminant dans ta "renaissance". Rassure-toi, il y a encore de belles choses dans la vie pour toi. C’est juste que ta vision est pour le moment un peu obscurcie et que tu ne peux donc pas les voir. Mais comme je te l’ai dit, sois attentif et apprend à apprécier les petites choses de la vie.

Bon courage !

Tonel