Premier message
Message #2
Message pour Polichinelle,
En fait le diagnostic de la depression n'est pas aussi simple. Tu vis avec un poids sur la conscience depuis très (trop) longtemps. Il semblerait donc (mais je dis il semblerait) que tu souffres plus d'une névrose traumatique.
Ce type de névrose se soigne en arrivant à mettre en mots ce que tu as pu vivre de traumatisant (techniques cathartiques). Je pense que c'est ce que les différents psy (plus ou moins cool) que tu as vu ont essayé de faire avec toi.
Manifestement tu as l'air décidé a t'en sortir et c'est là la clef essentielle de ta réussite, car si tu n'y crois pas ou plus, même le meilleur des psys ne pourra rien pour toi. Le séjour en hôpital psychiatrique n'est qu'une soultion "confortable" à court terme car il ne règle pas le problème, il ne fait que le masquer par un traitement médicamenteux.
L'idéal serait que tu choisisses toi même un psy (psychothérapeute de préférence) et surtout une technique thérapeutique qui te convienne (hypnose par exemple ou thérapie comportementale etc...).
Pour en venir à ta question sur ta maman qui comme tu le penses ne te crois pas lorsque tu lui dis que tu souffres il peut y avoir une volonté de sa part à ne pas regarder la vérité en face (c'est possible) mais je crois aussi qu'il peut être difficile pour elle d'accepter que tu puisses souffrir, simplement parce que son amour pour toi lui interdit de te voir souffrir. Cela peut également être alimenté par le fait qu'elle ne t'es jamais vu en souffrance auparavant car tu ne le montrais pas.
Au plaisir de te lire sur le forum
Message #1
Mon amie a été violée par un oncle, elle avait 7 ans. Elle avait complètement oublié et vivait normalement. Elle avait 40 ans quand elle a reçu l'avis de décès de cet oncle et là tout est remonté à la surface, et elle a plongé en dépression. Ca a duré presque deux ans. J'ai réussi à la convaincre d'en parler à ses frères et soeurs, et peu à peu tout est redevenu normal.
Donc même avec un agresseur mort on peut avoir le probleme de la dépression et meme à un certain âge. Je crois que la personne violée a besoin de considération, que l'on admette et reconnaisse son état de victime, alors qu'en fait tout le monde dira : Bah, c'est vieux, il faut oublier et aller de l'avant.
La vérité c'est qu'il ne faut pas oublier, mais oui, il faut savoir tourner la page. Ce qui est fait est fait, par contre l'avenir reste a construire. Et l'avenir peut-etre une merveilleux, il sera que nous en ferons. Je comprends le refus de la mère, elle ne veut pas que sa fille passe sa vie en hopital psy.