Vous êtes tranquillement chez vous en train de prendre un verre d'eau, et soudainement un inconnu sort de nulle part, presse un fusil contre votre tempe et menace de vous tuer. Pour nous tous, cette situation génére de l'anxiété, réaction qui dans cette situation est normale. Fermez-vos yeux et imaginez la scène:
Comment sera votre respiration : rapide
Comment sera votre pulsation cardiaque : rapide
Comment sera votre corps : tendu, crispé et en sueur
Comment sera votre digestion : arrêtée
Ces conséquences physique sont provoquées tout simplement par (L'hormone/neurotransmetteur) qui porte le nom d'adrénaline, que votre corps diffuse dans des moments critiques ou votre corps et votre esprit doit être en état d'alerte.
La biologie humaine est bien faite. L'adrénaline fait réagir le système d'action de votre corps (les "nerfs"). Vous êtes nerveux, à l'affut, alerte vis à vis la situation de danger. On apelle ce système le système sympatique. C'est celui qui agit dans la situation que j'ai décrite ci-haut, lorsque la voiture en avant de vous freine brusquement ou dans toute situation ou vous vous sentez en danger.
Heureusement, le corps humain possède également un système de frein, dit le système parasympatique. Il est activé par un autre type d'hormones/neurotransmetteur, l'Acétylcholique. Par exemple, la cigarette, le chocolat, le lait, l'orgasme, la méditation, toute situation de bien-être active ce système qui permet au corps de se relaxer.
Le sentiment d'angoisse et de panique est commun à tous le monde. Un jour ou l'autre nous vivrons des situations ou le corps développera de l'adrénaline pour faire face à cette situation.
L'équilibre entre le système d'action et de frein est fragile. Surtout dans un société où tout va vite, où il y à de l'information, partout, tout le temps. Dans une société ou le stress est omniprésent, oû il faut faire plus, plus vite.
Ce mode de vie social à un grand impact sur chacun de nous. Et nous voyons apparaître depuis 5 ans, des troubles anxieux et de panique chez une proportion dramatiquement élevé de gens (on pourrais facilement parler de 60% de la population maintenant)
Le stress étant aussi omniprésent, l'équilibre du corps humain est beaucoup plus difficile à garder, et flanche chez bien des gens.
Lorsque qu'on ressent des symptômes d'angoisse, tremblements, sensation d'étouffement, d'étranglement, coeurs qui débat, sueurs, sensation d'être "hors de son corps", de perdre le contrôle, de peur de mourrir, de point dans le thorax, d'étourdissement etc dans une situation QUI NE NOUS SEMBLE PAS DANGEUREUSE....
C'est signe que le système commence à être déséquilibré. À ce premier symptôme, nous laissons porter, essayons de nous calmer, et dans la majorité des cas, le malaise passe, puis revient, parfois après quelques jours, quelques mois, mais aussi après quelques années.
A cette première crise d'angoisse, il faut comprendre que le sysème est déséquilibré, et quand l'on va mieux, qu'il est plus équilibré. Mais des la première crise de panique ou d'angoisse, il faut comprendre que l'équilibre est très fragile, et que vous devez travailler pour le faire fonctionner normalement, et pour prévenir de futures attaques.
Comme peut de gens consultent, et peu de médecins écoutent (écoutaient, heureusement il sont de plus en plus sensible à cette cause) attentivement, la personne reste seule et sans vraiment de ressources.
Le médecin prescrit des antidépresseurs trop rapidement sans trop expliquer, et le patient ne les prends pas (dites ce que vous en voulez mais la population à une idée négative des antidépresseurs, particulièrement avec ce que les médias à sensation en disent [journal de montréal pour n'en citer qu'un])
Et la roue tourne, le problème ne se règle pas, empire, jusqu'à devenir invivable. Et la tout explose. Le travail, la vie de famille, parfois le couple, et la personne sombre dangeureusement vers la dépression et la phobie en plus du trouble panique. Cela ce fait évidemment progressivement mais le topo reste le même dans la majorité des cas.
Elle a perdu confiance en le médecin, et peu de gens sont confiants vis-à-vis les antidépresseurs (mais prennent les anxiolitiques à la tonne). Pour en rajouter, l'entourage comprend difficilement. Vous vous sentirez peu a peu isolé, pris dans votre problème et avec l'impression que personne ne peut vous aider.
Pourquoi les médecins prescrivent des antidépresseurs? :
parce que les antidépresseurs permettent de contrôler la chimie du cerveau pour ÉVITER QUE LE PROBLÈME NE S'AGGRAVE. L'antidépresseur ne règle pas sytématiquement le problème, mais il l'empêche de devenir plus gros et plus fort. Quand un personne prend son traitement tôt (traitement qui doit durer environ au moins un an pour être parfaitement efficace) au début des la situation anormale, cela suffit souvent à faire passer le mal (encore faut-il que ce soit le bon, tous les anti-dépresseurs ne conviennent pas à tous le monde.)
Mais tout le monde tarde à prendre le traitement qui lui est prescrit. Et ceux qui prennent les antidépresseurs, prennent parfois les mauvais. Un traiment d'antidépresseurs entraine des effets secondaires très forts pendant les deux premiers mois (c'est normal on rebalance la chimie du cerveau!! Il ne faut pas s'étonner de se sentir déboussolé!) mais après quelques semaines, l'équilibre se fait. Quand vous avez le bon antidépresseurs (et la bonne dose!) vous ne devriez plus sentir ces effets secondaires au delà de 2 mois. (comme tout médicament, ils y a certaines effets qui dureront pendant tout le traitement, mais dans la mesure ou ils sont tolérables, vous êtes dans le bon chemin.)
Il faut comprendre que l'antidépresseur est fait pour permettre à la situation de ne pas dégénérer et d'être plus contrôlable. Ce n'est pas une recette miracle qui règle tout! Mais au moins, elle aide à ce que la situation ne devienne pas hors de contrôle.
Et au sujet des anxiolitiques:
Les anxiolitiques (rivotril, xanax, valium, serax, ativan, etc) forcent le système à se détendre lorsqu'il est trop tendu. Ce genre de traitement peut aider la personne pendant un certain temps, mais en aucun cas il réglera le problème.
Il agit un peu comme un antiinflammatoire. Il soulage les symptômes, mais ne guérit pas l'infection. Donc si vous prennez le médicaments, vous