je vais mal

J'ai hésité longtemps à écrire sur le forum, mais je me retrouve dans un tel état d'esprit que j'ai besoin qu'on m'aide à y voir clair.
Cela fait des années que je souffre de troubles du comportement alimentaire et de dépression,.Ces troubles sont de plus en plus importants.L'idée du suicide est là en permanance, cela devient obsessionnel .Je suis mariée depuis longtemps et ma relation avec mon mari est devenue inexistante.
Si j'étais une personne normale il y a longtemps que j'aurai fui la maison, mais voilà, je ne dois pas être normale car j'accepte de tout endurer, la plupart du temps sans rien dire pour que ça ne fasse pas d'histoires.
Mon mari est coléreux et ses colères m'impressionnent terriblement, comme quand j'étais gamine et que mon père hurlait sur nous.
Nous ne sortons plus, nous n'avons plus d'amis, j'ai quitté mon travail pour des raisons de santé il y a un an .Les seules relations que j'ai avec les autres c'est via internet, ou par téléphone.
Je croise mon mari de temps en temps, essentiellement au repas de midi où nous sommes dans la même pièce pendant un quart d'heure.Je n'arrive plus à aller vers lui.Je l'ai idéalisé pendant tellement longtemps et il y a 3 ans j'ai enfin ouvert les yeux et pris conscience de ce qu'il était réellement.Loin de moi l'idée de le juger,simplement on est à mille lieues de l'homme qui m'a fait rêver un jour.
Mon psy m'a fait comprendre que pour recommencer à vivre il falait peut-être que j'envisage de partir de la maison, j'en suis incapable ! A l'heure là le suicide me parait plus facile que de partir de la maison .Je n'ai plus envie de vivre, de continuer, je n'ai plus rien qui me motive à combattre.
Ce qui m'a empêché de le faire jusqu'à présent c'est la pensée de mes 2 fils, je ne voudrais pas leur faire de mal .J'ai imaginé une lettre dans laquelle je leur expliquerai pourquoi c'est plus simple pour moi de mourir.Je ne veux pas être un boulet pour eux et mes problèmes de santé font que je vais le devenir.

Je suis totalement perdue dans mes sombres pensées, je ne sais pas si quelqu'un pourra encore m'aider

merci pour ces paroles encourageantes .Une fois de plus j'ai fais la paix avec mon mari , avec le sentiment que je n'ai pas d'autres choix possible.Je ne suis pas indépendante financièrement, et pour le moment mes problèmes de santé m'empêchent de retravailler.Je vais essayer de tirer un trait sur tout ce qui s'est passé afin de ne pas me pourrir l'existence en pensant que j'ai cédé une fois de plus et qu'il s'en tire à bon compte.Au départ j'ai pris ça comme une forfaiture de ma part , mais je me rend compte que je ne pourrais pas tenir si je reste sur ce genre de pensées.
Ce qui est arrivé dans mon couple est somme toute quelque chose de très banal, il n'y a qu'à aller lire un peu ce qui est écrit sur les forums.
Au début on se plait et on fait tout pour se montrer sous son meilleur jour, hélas avec le temps tout s'efface et les petites attentions font place à beaucoup d'indifférence.Je pense que nous les femmes nous y sommes plus sensibles que les hommes.
Pour eux , une fois installés en ménage, ce qui compte, c'est que la maison soit bien tenue, sans qu'ils aient à s'en soucier, qu'il y ai quelque chose de bon dans l'assiette, qu'on ne les " gonffle" pas en leur parlant des soucis que nous rencontrons avec les enfants et qu'on soit sexy et disponible à l'heure ou ils se sentent prêts pour le calin!!!! si en plus on pouvait déjà être " chaude" c'est encore mieux!!!comme ça pas besoin de se fatiguer!
Bien sûr les jeunes diront que ça ne se passe pas comme ça....mais je voudrais l'avis de ceux qui sont depuis plus de 10 ans en couple
Merci à ceux qui prendront le temps de répondre

Bonjour,

je te comprends un peu car j'ai vécu la même chose il y a 4 ans. J'étais marié depuis quinze ans avec quelqu'un que j'avais idéalisé. Au fil du temps, j'ai été déçue, humilée et je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à partir, pourquoi j'acceptais autant de choses. Je me pensais masochiste, je savais bien que c'éait invivable pour moi et pour mes enfants. J'ai longtemps pensé que je devais arrêter pour leur équilibre mais je n'en avais pas la force. Maintes et maintes fois, je me suis couchée, convaincue que le lendemain il fallait que je fasse quelque chose, ne serait ce que pour les enfants. Et le lendemain, je n'en avais pas la force et je continuais d'encaisser.
je me suis demandée si j'étais normale moi aussi mais avec le recul je peux te dire que quand on on a la "tête dans le guidon " on n'a pas assez de recul pour pouvoir comprendre et on se culpabilise ; chaque jour qui passe te fait voir la vie de plus en plus noire.
Et puis un jour, j'ai eu un déclic. Une soirée tendue comme il y en avait eu pleins, un geste déplacé qui m'a blessé comme tant d'autres déja encaissé, mais c'était celui de trop. Ce soir là, je me suis couchée en me disant que le lendemain je ferai quelque chose mais je ne ressentais pas exactement la meme chose que les autres fois. Et le lendemain, j'étais toujours déterminée à agir. J'ai pris contact avec un avocat et tu devines la suite.... Ce jour là, j'avais fait un pas et j'ai entrevu au bout du tunnel une lumière d'espoir.
Depuis j'ai retrouvé un équilibre, une serennité.
Je sais pas quoi te dire sinon que de faire ce que tu peux, de ne pas trop te projeter, de vivre au jour le jour. Tout peut basculer en 1 seconde.
Pour ma part, c'est au moment où c'est devenu intolérable ( les limites des limites avaient été atteintes ) pour moi, que j'ai pris la décision de le quitter.
Aujourd'hui, je ne reviendrai en arrière pour rien au monde.
Ne perds pas espoir, un jour viendra où tu pourras te décider à le quitter, en tout cas je te le souhaite car on dirait vraiment que tu souffres.
Bon courage et garde espoir

bonjour a toi
je voulais juste te dire de ne pas lacher ,je m'excuse mais je dois te le dire je pense que tu tais trop appuigner sur ta maladie et sur ton conjoint et la tu te sent perdue parce qu'il ne repond plus a tais besoin ,enceinte j'ai guitter mon mari et j'ai la fibromialgie avec artrose rumatoide donc la maladi na rien a voir avec votre echec sentimentale a moin que chaque jour ses la discution et que vous vous lesser allez sur cela car ses pas la maladi qui detruit ses de la lesser prendre toute sa vie il faux passer par dessu et etres assez forte pour avancer je ne veux pas vous blesser mais s,appuigner sur son sort n'arrangeras rien regarder plus tot le probleme en fasse ne vous cacher pas derriere la maladie.je suis sure que vous en etes capable annaliser bien la situation en vous un echec et ses le suicide non je crois moi que vous vallez mieu que sa de preuve vous avez eu deux garcon ,accrocher vous et regarder vraiment pourquoi vous en etes rendue la,et ne penser pas a ses fautes en premier dite le je avant le tu moi je les appris cela ,un jour j ai dis( tu te trainne par tous )mais chaque jour je lessais trainer mon manteau sur le divant ,donc j'aurais due dire je ,on ne demande pas se que l on ne fait pas et on ne fait pas au autres ce que l on ne voudrais pas se faire faire a soi meme...bonne chance

J'éprouve depuis bientôt 6 mois ce sentiment de lassitude et cette envie de tout quitter et de fuir. Je prends du Celexa 40mg 2fois/j et cela me donne des tremblements musculaires, une sensation d'étouffement et bien entendu une baisse de libido. Ma dépression est comme un sujet tabou à la maison.

Mais tout comme toi je suis mère et c'est ma "petite princesse" de 2 ans qui me donne la force de continuer quand je suis au bout du roulot. Car elle n'a pas à payer pour ça. Malheureusement nous vivons dans une société égocentrique ou l'individualisme règne. Quand ces idées noires nous habitent on aurait souhaiter que le conjoint s'intéresse plus à nous. On se sent fragile, et délaissée en plein milieu de l'océan. Tu dis que tu as 2 fils, n'aimerais-tu pas être là quand l'un d'eux t'annonceras que tu seras grand-mère? Ne souhaiterais-tu pas voir tes petits enfants grandir? (si ce n'est pas déjà le cas). Quand je pense à ceux et celles qui meurent de façon accidentelle, je me dis que pour eux la vie vaut la peine d'être vécue. Les moments difficiles sont là pour nous rappeller que rien n'est acquis en ce bas monde. Fais cet excercice: ferme les yeux et prends une grande inspiration en faisant le vide autour de toi et expire de toutes tes forces comme pour exociser ces pensées qui t'assaillent. Si tu peux te payer un voyage d'une semaine ou une séance de Spa pour une fin de semaine vas-y. Ainsi tu pourras évaluer la possibilité de partir de chez toi.
J'espère que mes propos sauront te réconforter. Bonne Chance.