Je ne sais plus où j'en suis...

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Je ne sais plus où j'en suis...

#0 Posté le par cafouillis
Bonjour! Je me présente: Cafouillis. Vous savez tous que ce n'est pas mon vrai nom, mais je crois qu'il aurait été beaucoup plus représentatif de qui je suis que mon vrai nom, malgré qu'il soit plus doux à l'oreille. J'ai 28 ans et depuis l'âge de 10 ans, je souffre en silence. Y'a eu des bons moments, oui, mais avouez que ceux dont on se souvient le mieux ce sont les moments de douleur qui restent à jamais marqués au fer rouge au plus profond de notre âme. Le pire dans tout ça c'est que je n'ai pas encore de nom à mon mal. Comme si d'être officiellelement diagnostiquée allait changer quelque chose. OUI ¨CA VA CHANGER QUELQUE CHOSE!!! Je saurai comment m'enligner! Comment me traiter ! M'Équilibrer!Je veux vivre, moi aussi j'ai le droit au bonheur. Parce qu'en ce moment, lorsque je l'entrevois, la vie me l'enlève violemment telle la plus gourmande des friandises à un enfant qui lui a touché, l'a senti, a cru pouvoir l'avoir sans jamais y avoir encore goûté. C'EST FRUSTRANT! :cry: Depuis que j'ai 25 ans, je suis ouvertement en couple avec une femme extraordinaire... Oui je suis lesbienne. Ma plus grande peur: LA PERDRE!!! C'est mon âme soeur! Depuis une semaine je souffre d'anxiété sévère... ma médication n'est pas assez élevé. J'ai téléphoné à mon psychiatre qui m'a augmenté ma dose, et me rencontrera rapidement pour un suivi plus intensif afin de mettre le doigts sur le bobo. S'il vous plaît "VIE", accorde moi la chance de connaître une vie moins douloureuse.JE HAIS LES MONTAGNES RUSSES!!!!

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#6 Posté le par Kim5

Salut à vous!

Moi aussi je me reconnais dans tout ce que vous dites. Je suis diagnostiqué borderline depuis peu après une thérapie cognitive-comportementale en clinique de jour dans un institut psychiatrique. J'ai l'impression parfois que le système ne nous aide pas.

Je ne vous raconterai pas mon histoire qui est plutôt longue est pénible mais disons que je n'ai pas travaillée pendant 1 an et demi suite à une grave dépression. On me donne ce diagnostique on me dit que je suis apte au travail. Je me trouve un poste vraiment super au delà de mes attentes mais malheureusement je ne suis plus la personne que j'étais. Je ne suis plus capable de faire la job que je faisais avant??? Trop de stress ou incapable de gérer mon stress. Je me fais mettre à pied mais de toute manière je ne me sentais pas à la hauteur. On me reproche mes humeurs changeantes qui mettent de la tension dans l'air!

Pourtant je ne suis pas une personne méchante mais bien expressive....un peu trop émotive. Je ne prends que du Paxil et du Wellbutrin.....et je n'ai pas de suivi avec la psychiatre d'il y a quelque mois qui m'avait dit qu'elle enverrait des instructions à mon médecin de famille. Comment peut-elle faire un suivi si elle ne me voit pas. Est-ce que mon médecin est en contact avec elle?? Je vois mon médecin cette semaine et je vais lui demander. En bout de ligne je ne connais pas bien ma maladie et j'ai l'impression que le système m'a aidé et aidé mon doc de famille à m'aider mais maintenant?? Je me sens vide comme si tout ce qui m'arrive n'était pas ma faute!!?? Je sais que ça vient des traumas de mon enfance que je dois travailler avec une nouvelle technique des yeux le MDR.....en attendant mon psy me dit de ne pas retourner travailler pour ne pas me mettre dans des situations traumatisantes?!! Compliqué lorsqu'on ne saisit pas tout à fait ce que l'on a. Je ne lâche pas et je me bas et je suis heureuse de lire que d'autres comme moi se battent pour se sortir juste la tête de l'eau pour pouvoir juste fonctionner normalement dans la vie de tout les jour. Merci de m'avoir lu

Ma petite idée...

#5 Posté le par SunnyL

J'ai déja eu un copain Maniaco-dépressif et je suis moi-même traitée depuis10 ans pour trouble de personnalité limite. Je suis donc en mesure de voir la différence entre les 2 maladies. Pour moi, tu n'es pas Maniaco-dépressif. Je ne suis cependant pas infaillible...

Comme moi, tu présentes une forte anxiété (souvent associée au Trouble bordeline) et tu n'as pas eu la vie facile dans ta jeunesse. Une jeunesse difficile est souvent ce qui permet au trouble de personnalité limite de voir le jour...

La grosse différence entre le maniaco-dépressif et le bordeline, c'est la façon dont les hop and down se manifestent: chez le bordeline, ça peut être dans la même journée ou dans l'heure. Tandis que chez le maniaco-dépressif le changement d'humeur se produit habituellement sur plusieurs jours, voir des semaines. Moi, par exemple, je pouvais être très heureuse à mon réveil et dépressive au fond une heure plus tard. Ce n'est pas le cas du maniaco-dépressif. De plus, les bipolaires finissent par se payer une psychose à long terme: ils déconnectent totalement de la réalité.

Je prends du Manerix (anti-dépresseur), du Seroquel (anxiété) et de l'Épival (stabilisateur d,humeur). Et je vais très bien. Je demeure vulnérable au stress, mais j'arrive beaucoup mieux à le gérer qu'avant. Mon humeur est généralement bonne et égale. Ma senté physique (résistance aux virus de toute sorte) s'est améliorée de 80% ainsi que ma santé mentale. Je suis heureuse...et je t'en souhaite autant! Quant aux médicaments, j'ai dû en essayer 8 ou 9 sortes avant de trouver le cocktail idéal pour moi. Alors, prends ton mal en patience! Bisous!

En réponse à Cyb

#4 Posté le par cafouillis
Bon matin Cyb!
Pour répondre à ta question, moi à l'école disons au primaire et au secondaire, j'étais la fille qu'on ne remarque pas. La miss PARFAITE un peu "drab" qui longe les couloirs et qui parle gentillement avec tout le monde, mais sans se faire de relations amicales réelles. Ma vie se résumait à ceci: Je me lève tôt, déjeune, va à l'école, pratique, pratique, pratique ma musique, reviens à la maison, soupe, fais ses devoirs et se couche en pleurant en silence pour que personne connaisse mon imperfection et ma souffrance... :cry:
Mais tous les gens sont différents. Moi en plus je souffrais de me sentir différente à bien des niveaux. J'ai toujours été plus mature que mon âge: ma mère m'a eu à 39 ans et mon père en avait 43... j'étais inattendue. J'ai 3 soeurs et un frère beaucoup plus vieux que moi. J'ai 13 ans de différence avec mon frère qui est l'avant dernier. Et en plus de mon mal relié à mon trouble de personnalité, j'étais attirée par les filles... alors... beau mix dans une famille ultra traditionnelle pour qui ce que les voisins et mononques, matantes pensent est primordial à leur réputation. Je ne rentrerai pas dans plus de détails parce que je vois que j'ai beaucoup écrit déjà :wink: hihi je ne veux pas t'endormir, mais je crois que la pire chose à faire c'est de s'autodiagnostiquer... il existe tellement de branches différentes de problématiques en santé mentale qui ne se dévoilent qu'après une bonne évaluation d'un médecin. Ton âge, ton environnement social et familial, les antécédents médicaux dans ta famille, tout peut avoir une influence sur ce qu'on est comme personne... Et en plus, il n'y a rien de mal à faire sa place et à être différent. Je crois que l'on peut parler de problème lorsque cela nuit vraiment dans plusieurs sphères de notre vie et nous empêche de fonctionner normalement. Bon c'est assez pour moi cafouillis :wink: on se rejase peut-être :!: tourlou!

Message #3

#3 Posté le par Cyb
rebonjour... j'ai écris sur une autre de tes pages de forums... j'aimerais juste savoir , as-tu des problèmes de personnalité à ton travail ou à l'école??? Est-ce qu'on t'a catégorisée comme celle qui a un caractère ou qui est raide, qui dit fort ce qu'ell pense, ou qui dérange? Car moi oui, et c'est ce qui me fait penser que je sois borderline.... enfin merci....

Réponse à Annya

#2 Posté le par cafouillis
Je suis contente que tu m'aies répondu! De mon côté, lorque j'ai vu que ce comportement m'empoisonnait la vie, j'ai consulté... reconsulté... et reconsulté parce que les bons médecins pour soi ce font rares et qu'il est très difficile de diagnostiquer ce genre de problématique.En plus les médicaments ne font pas à tout le monde et nécessite une période d'adaptation à chaque fois!!! Ils hésitent entre un trouble de personnalité limite ou encore la bipolarité. Le problème c'est qu'il peut y avoir plusieurs autres problématiques accrochées à la principale :roll: ça devient compliqué :!: :!: mais bon. Je suis confiante depuis que j,ai rencontré mon dernier psychiatre. Elle m'a prescrit du Seroquel qui eu un impact positif pratiquement immédiatement, mais quelques mois plus tard, tout est à recommencer. J'ai recommencé mes crises d'angoisses, j'ai été obligé d'arrêter mon travail, j'ai de la difficulté à fonctionner car je suis très désorganisée. Dès ce soir je passe de 50 mg à 100mg avec un suivi hebdomadaire d'une équipe d'intervention. J'espère très fort en ressortir gagnante. Je suis une battante, mais je m'épuise facilement psychologiquement. J'ai un potentiel énorme, mais ma limite m'arrête toujours avant d'arriver à mes buts. C'est décourageant. Toujours recommencer et être confronté à l'échec. Malgré tout, je suis encore en vie...c'est que je crois encore à la possibilité d'un équilibre. :)

Message #1

#1 Posté le par Annya
Je ressens la même chose que toi face à mon copain. J'ai très peur de le perdre. Peur qu'une fille me l'enlève ou bien qu'il lui arrive quelque chose de mal. C'est terrible ce que je peux ressentir. Je déprime beaucoup face à ce mal être. Et de plus je ne peux m'empecher de lui en parler, ce qui me rend encore plus peureuse qu'il me laisse avec mes crises d'angoisses incessantes, je me dis que je dois l'énerver et l'agacer fortement.
J'ai toujours eu ce genre d'angoisse, et je te comprends. Mais je ne sais pas qu'elle en est la cause.. :roll: