Premier message
Moi aussi
Salut à vous!
Moi aussi je me reconnais dans tout ce que vous dites. Je suis diagnostiqué borderline depuis peu après une thérapie cognitive-comportementale en clinique de jour dans un institut psychiatrique. J'ai l'impression parfois que le système ne nous aide pas.
Je ne vous raconterai pas mon histoire qui est plutôt longue est pénible mais disons que je n'ai pas travaillée pendant 1 an et demi suite à une grave dépression. On me donne ce diagnostique on me dit que je suis apte au travail. Je me trouve un poste vraiment super au delà de mes attentes mais malheureusement je ne suis plus la personne que j'étais. Je ne suis plus capable de faire la job que je faisais avant??? Trop de stress ou incapable de gérer mon stress. Je me fais mettre à pied mais de toute manière je ne me sentais pas à la hauteur. On me reproche mes humeurs changeantes qui mettent de la tension dans l'air!
Pourtant je ne suis pas une personne méchante mais bien expressive....un peu trop émotive. Je ne prends que du Paxil et du Wellbutrin.....et je n'ai pas de suivi avec la psychiatre d'il y a quelque mois qui m'avait dit qu'elle enverrait des instructions à mon médecin de famille. Comment peut-elle faire un suivi si elle ne me voit pas. Est-ce que mon médecin est en contact avec elle?? Je vois mon médecin cette semaine et je vais lui demander. En bout de ligne je ne connais pas bien ma maladie et j'ai l'impression que le système m'a aidé et aidé mon doc de famille à m'aider mais maintenant?? Je me sens vide comme si tout ce qui m'arrive n'était pas ma faute!!?? Je sais que ça vient des traumas de mon enfance que je dois travailler avec une nouvelle technique des yeux le MDR.....en attendant mon psy me dit de ne pas retourner travailler pour ne pas me mettre dans des situations traumatisantes?!! Compliqué lorsqu'on ne saisit pas tout à fait ce que l'on a. Je ne lâche pas et je me bas et je suis heureuse de lire que d'autres comme moi se battent pour se sortir juste la tête de l'eau pour pouvoir juste fonctionner normalement dans la vie de tout les jour. Merci de m'avoir lu
Ma petite idée...
J'ai déja eu un copain Maniaco-dépressif et je suis moi-même traitée depuis10 ans pour trouble de personnalité limite. Je suis donc en mesure de voir la différence entre les 2 maladies. Pour moi, tu n'es pas Maniaco-dépressif. Je ne suis cependant pas infaillible...
Comme moi, tu présentes une forte anxiété (souvent associée au Trouble bordeline) et tu n'as pas eu la vie facile dans ta jeunesse. Une jeunesse difficile est souvent ce qui permet au trouble de personnalité limite de voir le jour...
La grosse différence entre le maniaco-dépressif et le bordeline, c'est la façon dont les hop and down se manifestent: chez le bordeline, ça peut être dans la même journée ou dans l'heure. Tandis que chez le maniaco-dépressif le changement d'humeur se produit habituellement sur plusieurs jours, voir des semaines. Moi, par exemple, je pouvais être très heureuse à mon réveil et dépressive au fond une heure plus tard. Ce n'est pas le cas du maniaco-dépressif. De plus, les bipolaires finissent par se payer une psychose à long terme: ils déconnectent totalement de la réalité.
Je prends du Manerix (anti-dépresseur), du Seroquel (anxiété) et de l'Épival (stabilisateur d,humeur). Et je vais très bien. Je demeure vulnérable au stress, mais j'arrive beaucoup mieux à le gérer qu'avant. Mon humeur est généralement bonne et égale. Ma senté physique (résistance aux virus de toute sorte) s'est améliorée de 80% ainsi que ma santé mentale. Je suis heureuse...et je t'en souhaite autant! Quant aux médicaments, j'ai dû en essayer 8 ou 9 sortes avant de trouver le cocktail idéal pour moi. Alors, prends ton mal en patience! Bisous!
En réponse à Cyb
Pour répondre à ta question, moi à l'école disons au primaire et au secondaire, j'étais la fille qu'on ne remarque pas. La miss PARFAITE un peu "drab" qui longe les couloirs et qui parle gentillement avec tout le monde, mais sans se faire de relations amicales réelles. Ma vie se résumait à ceci: Je me lève tôt, déjeune, va à l'école, pratique, pratique, pratique ma musique, reviens à la maison, soupe, fais ses devoirs et se couche en pleurant en silence pour que personne connaisse mon imperfection et ma souffrance... :cry:
Mais tous les gens sont différents. Moi en plus je souffrais de me sentir différente à bien des niveaux. J'ai toujours été plus mature que mon âge: ma mère m'a eu à 39 ans et mon père en avait 43... j'étais inattendue. J'ai 3 soeurs et un frère beaucoup plus vieux que moi. J'ai 13 ans de différence avec mon frère qui est l'avant dernier. Et en plus de mon mal relié à mon trouble de personnalité, j'étais attirée par les filles... alors... beau mix dans une famille ultra traditionnelle pour qui ce que les voisins et mononques, matantes pensent est primordial à leur réputation. Je ne rentrerai pas dans plus de détails parce que je vois que j'ai beaucoup écrit déjà :wink: hihi je ne veux pas t'endormir, mais je crois que la pire chose à faire c'est de s'autodiagnostiquer... il existe tellement de branches différentes de problématiques en santé mentale qui ne se dévoilent qu'après une bonne évaluation d'un médecin. Ton âge, ton environnement social et familial, les antécédents médicaux dans ta famille, tout peut avoir une influence sur ce qu'on est comme personne... Et en plus, il n'y a rien de mal à faire sa place et à être différent. Je crois que l'on peut parler de problème lorsque cela nuit vraiment dans plusieurs sphères de notre vie et nous empêche de fonctionner normalement. Bon c'est assez pour moi cafouillis :wink: on se rejase peut-être :!: tourlou!
Message #3
Réponse à Annya
Message #1
J'ai toujours eu ce genre d'angoisse, et je te comprends. Mais je ne sais pas qu'elle en est la cause.. :roll: