slt à tous
Message #3
Salut Tigidi !
J'étais contente de lire ton message parce que je me suis tellement reconnue la dedans, je suis vraiment comme toi, et ca fait du bien de voir qu'on est pas tout seul a avoir ce probleme, parce que j'ai l'impression d'etre la seule qui vit ca ... Je compatie trop avec toi !
J'ai écrit un message plus bas qui resume un peu mes problemes (incompétente sociale), si ca tente! Bref, j'avais ton age quand j'ai réalisé que j'étais pas comme tout le monde (j'en ai 21) et depuis ce temps la je ne vois pu la vie de la meme facon, mettons que toute c effondré autour de moi. En faite, mon plus gros probleme c'est la communication, "esti" que je l'ai pas, le monde ont beau dire, ouais, mais ca s'apprend ! ben oui ... c dure en maudit !
Surtout quand tu as des problemes d'articulation, j'aime pas ca parler de ca parce que ca fait loser, mais j'ai de la misere à "parler", c'est poche, juste ca, ca gache ma vie au boutte. Tse il faut que je consulte un orthophoniste je le sais, mais juste prendre un rendez-vous, je trouve ca dure ... Comme tu disais, j'ai aussi la phobie du téléphone, des que je dois parler, meme pour dire oui ou non, je suis stressée au boutte, s'en est tellement ridicule ... J'ai toujours peur que ca sorte bizarre ....
Faire une phrase complete est dur pour moi et je te dis que dans ce temps la, on a l'air intelligent ! tu dois savoir de quoi je parle ! Quand j'avais ton age, et que j'ai découvert que j'avais un probleme pour communiquer(entre autre), ca m'a déprimé et je me suis éloignée de mes amis, déja pas nombreux, pour me retrouver pas mal seule et je te dis que ca fait dure ...
Le fait d'avoir des troubles de langage ca m'a créé une grosse phobie sociale, beaucoup de stress, je suis stressée d'aller au dépanneur ! Juste ETRE c'est dure ! Je fais beaucoup d'anxieté comme toi, j'analyse tout aussi, ce qui peut arriver etc ! La peur me "fait chier" !
Je me demande comment va etre mon avenir, pour l'instant c'est mal parti, moi aussi j'aimerais ca etre comme tout le monde et avoir LE DROIT d'avoir UNE VIE, étudier, me FAIRE DU FUN, avoir une job importante, des AMIS, un chum, des enfants ! Je veux etre comme tout le monde, ca fait tellement mal ! Est-ce que tu ressens la meme chose, le fait d'etre déconnecté du monde dans lequel on vit ?
Depuis que j'ai 17 ans que j'analyse ma situation et que j'essais de trouver des solutions, plus le temps passe plus je comprends plusieurs choses et je réalise des affaires a mon sujet. Mais ca va de pire en pire ...
Je me revois aussi au primaire et j'étais comme ca, je ne parlais pratiquement pas, j'étais tres genée, ca part de loin... Dans mon cas malheureusement, ma mere est comme moi , elle me ressemble trop et ca me tue, parce que quand je la regarde, je me dis que c'est un peu de sa faute tout ca, meme si c'est pas correct de penser ca ... Donc quand elle a des comportements qui me font chier chez moi, j'ai de la misere a endurer ca et je suis un peu chiante avec ...
eille maudit que j'en aurais long à dire la dessus, c'est infini ! mais je veux pas etre plate non plus . Tout ca pour dire que tu n'est pas seul et je te comprends tellement !!!!!!!!!! Tu as reconnu que tu avais un probleme, et c'est un tres bon début pour en sortir (j'espere que ca se peut ! )
Moi c'est le contraire de toi, j'en ai parlai avec quelques membre proches de ma famille, mais il ne comprennent pas vraiment, ils disent, ben non tu n'es pas comme ca, bla bla bla, et j'ai une tante qui m'aide beaucoup, une chance, mais la aussi, elle est un peu naive a mon sujet ...
Tse veut veut pas, on rencontre des gens, et quand on se fait demander, qu'est-ce que tu fais dans la vie, etc , et que tu n'as pas de vie, qu'est-ce que tu peut répondre à ces gens normaux, pour avoir l'air normal ?
"Je suis pas capable parler et je suis une loser, c'est pour ca que je ne vais pas à l'école, et par le fait meme , que je n'ai pas de vie sociale ? " ben oui ! Ben non, je réponds, je ne vais pas à l'école parce que je ne sais pas quoi faire et je m'invente une vie ... pathétique ....
Bon je te dis salut et bon courage, j'espere que je ne t'ai pas trop découragé !!! Si tu veux m'écrire tu ne te gene pas !!!! ca va me faire tres plaisir !!!!!
Allo aussi à ALLANNAH, ton message m'a beaucoup touché, c'est vraiment pas drole et terrible ce qui t'es arrivée quand tu étais jeune, j'en revenais pas quand je lisais ca !!!!!! J'espere vraiment que ca s'est replacé et que ta vie est plus heureuse aujourd'hui, ne lache pas non plus, on n'est pas seul et il faut continuer a espérer !!!!! Bref, si tu veux m'écire aussi, je vais etre tres contente !!!!!!! Bye bye
Bonne journée à vous deux !!!!!!!!!!!
Message #2
Salut, d'abord merci de m'avoir repondu et merci du compliment au debut, en faite depuis que je cé un peu plus cé quoi aussi bien m'informer... j'pense pas aller voir un psy comme d'autre tk pas en ce moment fak a place si j'connais mieux mon probleme pis mes symptomes a moi cé déja sa...
Sinon bin franchement ton prof qui t'apellait la tomate était pas tres intelligent, tsé a st'age la surtout des petites chose comme sa sa peut marquer... m'enfin
Pour les classes j'me reconnais dans s'que tu dit, le pire c'est quand les prof y vont un apres l'autre... et la je sais que mon tour va venir et tout pis sa me fait angoisser... la quand j'y pense j'trouve sa con et sam fait rire... mais bon lol... M'enfin encore la sa dépends des classe, par exemple en anglais et en PH, oublie sa j'suis vraiment pas a l'aise... surtout qu'en PH c'est sa le but du cours... parlé... alors sa me fait royalement chier se cours la, meme si en dehors du parlage j'aime bien sa les cours de Pensée Humaines.
Sinon je me considere comme "sociable", mais, et c'est un gros mais, faut que l'autre personne le soit et énormement. Et encore la... tu seul avec quelqu'un j'ai bcp bcp de misere, a vrai dire bien souvent on se dira pratiquement rien si l'autre est pas du genre a partir des sujets... mais ya des gens avec qui miraculeusement je m'entends plutot bien et suis a l'aise, mais cé trop rare avec moi... tsé par exemple moi pis mon frere jamais je dit bien jamais, on se parle (a moins d'avoir vraiment de quoi a demander a l'autre... encore la). On a beau se croiser plusieurs fois par jours, on se dit meme pas salut. Cé sur sa me fait un peu chier qu'on s'parle po pcq bon cé mon grand frere quand meme (19 ans) mais bon... lui c'est pas vraiment la personne la plus sociable et moi non plus... alors bon met nous ensemble et faut pas s'attendre a des miracles... Sinon vus que trop c'est comme pas assez, tout seul avec quelqu'un c'est pas super, mais des qu'il y a plus de disont 6 personnes... oublie sa j'arrive pas a faire ma place...
Pour les oraux moi aussi cé ma mort... meme si je finis toujours par les faires, la periode avant je suis partit, la semaine ou je doit passer en avant je suis stressé et anxieux a fond... la seule affaire qui m'aide c'est me preparer a fond a fond a fond! Si je connais pas mon texte par coeur oublie sa sa marcheras pas... et meme si je le connais par coeur apres me l'etre dit au dessus de 500 fois (a peine exagéré), en avant cé sur que je vais oublier de gros boute, en avant d'une classe je perds mes moyens... j'ai beau essayer de me calmer pour pas devenir rouge et sa marche (du moins selon ce que je ressent je le suis pas) mais des que je me trompe ne serait-ce que brievement, une petite flameche de rougeur part... c'est partit j'devient rouge a fond on dirait j'vas exploser lol
J'me rapelle l'année passé fallait faire un oral (et encore la on peut meme pas appeler sa un oral, on était 2 equipe de 2 en avant tout seul avec le prof, et fallait parler d'un film en relation avec un livre qu'on avait tous lue...) imagine toi j'avais prit le Roi Lion et j'ai meme pas été capable de faire ne serais-ce que le résumer du film... lolll
oublie sa... c'était le trou noir dans ma tete j'me rapellais meme plus cété quelle sorte d'animal Simba... j'ai coulé justement (n'empeche, c'est le seul oral j'ai couler dans ma vie a ce que j'me rapelle...) sinon cette année en anglais cé le pire la... me semble j'me débrouillait pas si pire en anglais avant mais la sa s'éffondre quelque peu... alors bon dans mes orals... sa doit etre drole... pas pour moi on s'entends
Perso la prise de pillules et tout j'veut pas finir ma vie avec sa, je vois ou sa peut mener et puis bon. Sinon les psy je crois pas trop a sa... bah en faite c'est ptete plus que sa me fait peur... j'vois jamais le jour ou je serais capable d'en consulter un... Pcq bon quand tu vois un psy lui il te dit ok parle moi de s'qui va pas... cé justement sa le prob jamais je serais capable de parler ouvertement de sa a quelqu'un que je connais pas en plus... M'enfin j'dit sa et plus tard j'verrai bien... si sa continue et que sa empire a memner j'aurai pus rien a faire pour m'en sortir alors... j'en ai parler seulement avec 2 bonnes amies et encore la c'était par msn... Pour ma famille personne le sais, et je sais pas pkoi mais j'ai l'impression que personne pense que j'ai des problemes. Remarque c'est ptete pas plus mal, j'me verrai pas necessairement parler de sa avec eux... d'apres moi il se dise que je suis une personne renfermé et solitaire...
Anyway... today c'était mon retour a la school apres la semaine de relache, et c'était plutot bien. Sa faisait un moment je me suis pas senti disont heureux et ouvert de meme, j'ai pus déconner pas mal malgré ma fatigue :) (dur dur le retour...)
Meme si sa dépends des cours, faut dire que today j'avais pas de cours "a probleme" si on veut (style anglais ou PH) mais plutot des cours d'option mais bon dernierement et avant la semaine de relache dans certains cours j'me sens plus a l'aise a repondre de temps en temps, alors bon pour etre a l'aise dans une classe sa me prends pratiquement une année complete... lol, meme si pour d'autre classe je le serai jamais... m'enfin
Finalement merci pour tes encouragements, oui le fait d'en parler sa fait déja du bien, et malgré que l'histoire avec la fille que j'ai parler dans mon premier message m'as faite sombrer encore plus dans la dépressions aux alentours de noel, le fait d'en apprendre plus sur cette maladie, je sais pas... sa aide on dirait... et bien franchement quand j'ai vus que quelqu'un m'as repondu sa m'as fait du bien aussi
Et par la meme occasion je te souhaite bonne chance avec tes problemes aussi, meme si a ce que j'ai compris tu t'en ai quelque peu sortit, c'est pas facile la vie... merci de m'avoir étalé ton experience de vie, j'imagine que c'est toujours bien d'en parler avec d'autre :)
Message #1
J'ai vécu la même chose que toi, à quelques différences près. Je sais, ç'est tellement dur de se voir si différent des autres...
Tu n'es pas seul, et tu le sais, c'est excellent. Tu parles avec une lucidité étonnante pour un jeune homme de 17 ans. Tu sais de quoi tu souffres, et tu sais que tu n'as aucune estime de toi-même.
J'étais déjà une petite fille gênée au primaire. En sixième année, il y avait une remise de diplômes. J'en ai eu un alors que je ne le souhaitais pas... et j'ai dû me lever pour aller le chercher et me mettre en rang devant les élèves de l'école primaire au complet.
Je ne voulais absolument pas devenir rouge et à cause de cela, je le suis devenue. Je te jure, j'étais rouge écarlate!! Je suis blonde aux yeux verts et j'ai la peau très très pâle, alors tu imagines!!! Tous les élèves de l'école se sont mis à rire de moi tellement j'étais rouge. Le directeur a alors dû intervenir pour leur dire d'arrêter de rire, que ce n'était pas bien et blablabla...bon, tu imagines le genre de discours.
J'étais déjà anormale lorsque j'étais toute petite, mais là, c'est la goutte qui a fait déborder le vase.
Mon professeur de sixième année était un homme bien gentil mais parfois gaffeur. Il donnait de petits surnoms à tous les élèves de sa classe. Une avait le surnom de Kitkat, l'autre le petit veau de 8H55 et moi, la tomate.
Ca n'a fait que renforcer ma phobie de rougir.
Ma vie a dégringolé, depuis. Tu vas surement te reconnaitre dans cette description;
Je choisissais mes places en fonction du nombre de personnes qui pouvait me voir rougir lorsque le professeur me posait une question. Inutile de te dire que je ne m'asseyais jamais dans le fond de la classe. J'anticipais tout, je répondais le plus vite possible pour avoir la bonne réponse lorsque le professeur m'interrogerait. Moi qui ne suis pas du genre à transpirer beaucoup, j'avais des cernes de sueur à tous les jours sous les manches de mes chandails tellement je crispais mon corps et que j'étais nerveuse.
Je détestais me faire appeller au secrétariat, plus que tout, et ça arrivait souvent...
Je devais aller aux toilettes pour pleurer quelques fois tant j'étais excédée de la situation que je vivais.
Je buvais beaucoup d'alcool, et ce, depuis l'âge de 12 ans. Je n'en prenais pas à l'école, mais je trouvais d'autres moyens, comme les calmants par exemple... J'avais une incapacité à faire des oraux, à un tel point que j'allais voir mes professeurs en pleurant pour ne pas les faire. (Ce qui est étrange c'est que j'adore parler et m'exprimer sur une foule de sujets... Je suis aujourd'hui une fille assez funny quand on me connait et qu'on m'apprécie..j'aime bien lâcher des blagues en classe une fois de temps en temps!)
Mais à ce moment de ma vie, j'en étais incapable, et ca me frustrait au plus au point parce que je n'étais pas du tout la fille que tout le monde pensait que j'étais. Ma mère a toujours pris des antidépresseurs et des calmants (ativans).
Si je ne réussissais pas à convaincre les professeurs avec mes larmes que je ne pouvais faire l'oral, j'avalais deux à trois ativans pour pouvoir le faire.
Je me promenais dans l'école comme un zombie, complètement gelée. Quelques fois j'allais me coucher sur un banc ou je m'endormais. Je me détestais au plus haut point. Ce qui me tuait, c'était de penser que mon problème était "stupide". Je ne comprenais pas pourquoi je souffrais à un tel point du regard des autres et m'en faisait autant alors je savais que j'étais plutôt jolie et intelligente. Je savais, mais je ne le croyais pas si on me le disait. Il y a des jours où lorsque je me voyais dans le miroir, mon seul désir était de briser la glace, de briser mon reflet.. de me briser.
De toutes façons, je le faisais sans m'en rendre compte...
Je ne mangeais plus (moi aussi j'étais assez maigre...) Je n'avais pas la force de me faire un lunch, ni le matin, ni le soir.
Lorsque j'arrivais de l'école, gelée ou pas par les ativans, je grignotais un peu, et je me couchais vers 6h00 PM jusqu'à 7H00 AM le lendemain.
Je m'enfermais dans ma chambre, je fermais toutes les lumières, je mettais du paparoach et je pleurais jusqu'à épuisement. J'avais de gros mots d'estomac et de mâchoires..(quand le stress est trop fort lorsque tu dors, tu as tendance à crisper les machoires, ce qui te donne de terribles mots le lendemain!)
Ton problème, comme ça a un jour été le mien, n'est ni stupide, ni con ou quoi que ce soit. Tu as de la valeur, donne-toi ce que tu as! Je sais ce que tu vis est vraiment, vraiment, vraiment Hard... et je compatis beaucoup avec toi. Je devais absolument t'écrire, ton message est venu me chercher directement aux trippes tellement je te comprends.
Bref, je continue mon petit récit très joyeux :wink:
Un jour, on ne supporte plus cette pression, on craque. Crois-moi, ça fait mal.. très mal, mais ça libère en "criss".
En secondaire trois, à force de vivre (boff... si on peut appeller ça vivre!) de cette façon, j'ai craqué. J'avais déjà été chez le médecin pas longtemps avant et elle m'avait prescrit du Paxil, 20 milligrammes.
Le dimanche soir, deux de mes amis m'ont invité à boire avec eux. On a bu un 40 onzes de vodka à nous trois... on était très saouls :? (ca me fait sourire aujourd'hui quand j'y pense LOL) Le lendemain, je commençais ma prescription d'antidépresseurs, à raison de 10 mg ce matin là.
Arrivant à mon cours d'éducation physique (que je détestais vraiment...et je les déteste encore)Je me suis sentie très mal physiquement: maux de coeur, étourdissements, tremblements incontrolés, maux de tête, vision trouble..etc.
J'en ai parlé à mon professeur qui m'a gueulé dessus, qui m'a dit que je ne pouvais plus continuer à manquer ses cours d'éducation physique, que c'était assez! Je suis sortie encore plus mal du gymnase, partie m'écraser dans la salle de bain pour vomir.
J'ai ensuite erré dans l'école, pliée en deux, en pleurant parce que je ne savais plus quoi faire. Tu comprends, dans ma tête, j'étais en train de mourir... Je suis allée voir la secrétaire en lui disant de faire quelque chose, que je ne pouvais plus respirer, et je pleurais.
Pour te dire que la plupart des adultes sont désorientés devant un tel accès de détresse, elle m'a répondu: Où sont tes parents??
- Ils travaillent, aidez-moi, je ne sais plus quoi faire, je vais mourir...
- Je ne peux rien faire pour toi alors si tu n'as personne que je peux appeller!
Je suis ressortie du secrétariat et je suis allée m'asseoir sur un banc.
Là, je n'ai jamais compris ce qui m'arrivait. La situation était à son paroxysme: je me regardais comme si j'étais un spectateur de ma déchéance. Je tremblais de tous mes membres, je hoquetais sans cesse comme si j'étais sur le point de vomir mon estomac sur le plancher, et je pleurais, des larmes très amères, de désespoir total. Finalement, je suis allée voir la directrice adjointe, Denise, et elle m'a aidée. Elle a vu ma détresse, elle m'a prise au sérieux.
Denise a appellé mon grand-père qui est venu me reconduire chez moi.
Depuis ce lundi, je ne suis pas retournée à l'école pendant un mois. J'ai été très malade. J'ai eu un suivi médical pour la prise de mes antidépresseurs, ainsi qu'un suivi psychologique. Lentement, je suis retournée à l'école, au rythme que je m'en sentais capable. Bon.. ça a été long. Quelques fois, j'y allais seulement le matin, d'autres fois, seulement une période dans la journée, mais j'ai réussi. Bon.. la prise d'antidépresseurs a réglé un gros problème dans ma vie à ce moment là, et si c'était à recommencer.... je crois que je les reprendrais. Je n'en suis pas sûre, mais quand j'y repense, c'était ma seule issue.
Après avoir commencé les antidépresseurs, je m'étais clairement dit que si jamais les antidépresseurs ne fonctionnaient pas, je me suicidais, point à la ligne, à ma courte vie que je détestais. (ps.. en passant j'ai écris un message sur le forum intitulé autres drogues et médicaments à propos du paxil...et du problème que ca me cause aujourd'hui)
Ne fais pas comme moi, Tigidi. Écoute ton corps, écoute-toi.
Si tu ne le fais pas, tu vas finir par te le faire payer, à toi-même. Tu as besoin d'aide, et ton problème est réel. Tu mérites toute l' aide qu'on peut t'apporter, et il y a des gens qui sont là pour ça. Personne ne détient la clé de tes problèmes, sauf toi. Par contre, il y a des gens qui sauront te guider à travers ta guérison.
J'ai confiance en toi: le fait que tu sois conscient de ton problème et que tu te décides à en faire part même si tu le juge "trop con", c'est un gros pas en avant, un très gros. Ne lâche pas, il y en a d'autres à faire, mais tu es capable!
Fait quelque chose avant que ton corps ne se décide à faire des siennes et à te mettre K.O pour un petit bout, à force de lui faire endurer ce stress intense. L'adrénaline, si on ne la brûle pas, c'est elle qui nous brûle.
Continue d'en parler, ça va te faire du bien, j'en suis sûre!