Premier message
Comme quoi...
Il suffisait juste de reformuler un peu pour nous permettre de comprendre !
Bon, bizzarre, certes, mais pas forcement plus que bcp de ceux qui viennent ici. Ce forum doit d'ailleurs etre un concentre de bizzarerieux en tout genre...
Ton probleme semble etre tourne sur l'amour: celui que tu n'a pas recu, que tu n'a pas vu, et que (j'aurais tendance a ajouter "normalement"), tu doutes de ne pouvoir donner et recevoir... Et pour fuir l'angoisse, tu bois.
Je n'ai pas de recette miracle. Juste qqles petits details a partager, en esperant qu'il te permettront de reprendre pied (et si ce n'est pas tout de suite, ce sera plus tard).
L'alcool, mon mari s'en est tire, apres avoir commence tot et etre tombe bien dedans. Avec un climat familial moins degrade que le tien. Juste que ce poison-la... C'est tenace, et ca reste un ennemi dont il faut se mefier. Il faut apprendre a tenir une certaine distance.
Pour l'angoisse et le manque d'amour, j'ai pas mal d'experience dans le domaine. Ce n'est pas non plus une fatalite. Certes, ca simplifie pas les choses, mais ca ne veut pas tire que tu ne pourras pas trouver ton chemin. Chacun se cree des moyens de gerer les angoisses du quotidien (et celles plus fondamentales), selon les moyens du bord. Avec le temps, il faut souvent apprendre a modifier le schema de gestion, surtout quand on se dit que c'est pas tres joli...
Mais fais selon tes motivations. Tu rejettes la solution de ta mere, les medocs, (peut-etre que c'est la seule qu'elle a pu trouver pour elle), essayes donc de te creer TA solution a toi. La musique ? Parfois ca aide de sortir avec des ecouteurs... Ca fait pas tres ouvert, mais peut-etre que pour un temps, si ca t'aide a mettre les pieds en dehors de chez toi... Ou visiter une mediatheque regulierement, pour s'aerer le cerveau...
La therapie, ca peut aider, mais si tu le sens pas, non. Ou plus tard.
En tous cas, ne desesperes pas. Reprends d'abord un peu pied en fonction de tes gouts, crees-toi des envies, et dis-toi que tu es toi, et surtout que tes parents sont des etres differents. Tu n'es pas oblige de suivre leur voie. La tienne n'es pas encore definie, elle n'attend plus que toi !
Bon courage, et si tu veux prolonger le contact, tu peux tjs ecrire.
Isabelle
salut bendech
tu te rappelle de moi? on s'est parlé sur le chat plus tot aujourd'hui...j'ai du quitter d'une maniere un peu brusque mais je t'ai dit que tu pouvais m'écrire et que je te réécrirais et voilà je le fais...malgré que tu m'ait dit que tu ne valais pas la peine qu'on s'attarde sur toi et que je perdais mon temps a te parler. Sauf que moi je suis quelqu'un de têtue et je crois le contraire!Je suis tombée sur ton message sur le forum et je suis confirmé dans ce que je pensais: tu te sens seul et tu as besoin de gens pour t'écouter...je suis la pour cela et les autres ici aussi! tu as frappé au bon endroit. Et je vais te dire deux choses: la premiere est que tu fais déja un grand pas en avant en reconnaissant que tu as un probleme dans ta vie et la deuxieme c'est qu'en venant en parler ici tu démontre ta volonté de vouloir changer les choses. tu ne peux nier ni l'un ni l'autre.
Tu dis dans ton message que tu es bizarre...OK mais c'est quoi pour toi etre bizarre? tu sais tout le monde est différent, unique a sa facon...si c'est pcq tu te poses plus de questions sur le pourquoi et le comment de l'existence que les autres ca ne fait pas de toi quelqu'un de particulierement bizarre mais de foncierement plus intelligent par contre! Tu me répliqurais peut-etre que tu te passerais de temps en temps de cette intelligence-la qui te nuit bien parfois mais je te dirais: préférerais-tu vraiment avoir vécu sans te poser la moindre question?
tu sais je ne te parle pas en travers mon chapeau...je sais ce que c'est que de vivre en montrant a la face du monde un visage alors qu'il en est tout autrement a l'intérieur de soi. Je sais ce que c'est que de porter un masque constamment. Je sais aussi ce qu'est une dépression. Ah que oui...trop meme...Je sais aussi qu'il ne sert a rien de courir pour tenter de fuir ses problemes car ce qu'on cherche a fuir le plus se trouve a l'intérieur de nous et par le fait meme nous suit partout ou qu'on aille, quoi qu'on fasse. La solution? creuser...mais pas n'importe comment et pas seul surtout! parce que sinon on risque de s'enterrer avec nos problemes. Ca prends de l'aide. A partir du moment ou je me suis avouer ce fait et je te jure que ca a vraiment été dure, parce que admettre que j'avais besoin des autres pour aller mieux allors que c'était a cause en grande partie des autres que j'allais mal, ca a peu a peu commencé a aller mieux dans ma vie. Peu a peu je dis parce que aller en thérapie n'est pas tout: il faut aussi apprendre a faire confiance a l'autre et aussi a soi-meme, je ne saurais dire d'ailleurs lequel a été le plus difficile pour moi...
bon, sur ce, bonne route, et si tu veux réécris-moi, ca me ferais énormément plaisir! Ce message s'adresse a tout ceux aussi a qui mon message a sonné un son de cloche...
amicalement,
nellie22
xxx1/2
Message #4
Je comprends un peu ce que tu dis. J'ai l'impression de ne pas me connaître aussi, je me demande qui je suis. C'est assez étange d'ailleurs parce que si on ne se connait pas soi même alors qui nous connait? Je pensais que ce mal être se passait lorsque l'on est dans l'adolescence et bien pour moi et pour toi ce n'est pas le cas.
La seule manière de mieux me connaître je me suis dit que c'était une psycothérapie. Enfin je pense en tout cas que ça peu aider. Malheureusement faute de moyen je ne peux pas en faire, mais pourquoi n'essais-tu pas toi?
En plus tu es "tout seul", tu ne peux pas parler à ta famille, moi il est vrai que j'ai un copain et que ça m'aide beaucoup qu'il soit là. Cependant je me recherche toujours et je pense que la psycothérapie aurait pu m'aider.
Courage
Message #3
Deja comprendre pourquoi je me torture l'esprit, ce qui me hante à ce point. Je n'ai pas un seul moment de répit, je suis toujours en train de me prendre la tete, je n'arrive pas a me détendre.
J'aimerai tout simplement être un peu en paix, comprendre qui je suis, pour l'instant je me vois comme un puzzle, je ne comprends rien a ce que j'ai. Je suis completement paumé.
Et puis je manque de plein de choses dans ma vie. Mes parents ont divorcé quand j'avais 14 ans, je ne les ai jamais vu s'embrasser, je ne vois plus mon pere, quand je le vois il ne m'adresse pas la parole. Ma mere est aveugle sur ce que j'ai. Quand je vais pas bien elle me dit "tu veux un cachet" elle pourrai meme pas s'imaginer qu'éventuellement ca pourrait etre psychologique. On n'a aucun dialogue, aucunes affinités.
J'ai un manque affectif énorme et ca m'est insupportable de voir des gens qui s'aiment dans la rue.
J'ai un mal de vivre que je fais passer par l'alcool. Je me demande meme ce qui fait que je ne me fous pas une balle maintenant. Ah si juste le fait de pouvoir écouter de la musique. C'est tout.
Grave ? Tout depend ?
De quelle maniere en souffre-tu ???
La me semble la question principale... Et celle ou j'ai du mal a comprendre a travers ton message. J'ai saisi que tu es instable, mieux en presence d'autres. Mais quel est ton regard sur ce mal etre ???
As-tu une idee de ce que tu voudrais pour etre mieux ? Ce que tu voudrais mettre en place ?
Et puis, sinon... Saches qu'il n'y a pas de depressif "habituel" ! C'est comme les personnalites, chacun la sienne.
Si ca se trouve, tu n'est pas forcement depressif.
En tous cas, le fait d'etre original n'est pas forcement une tare !
C'est grave docteur ?
Allo bendech..,
Je ne suis pas docteur, mais je saisis ton message et ton mal de vivre !
J'ai fait comme toi, pendant des années, j'ai bu pour je ne sais trop quelles raisons, une où plusieurs ! Pour réaliser que cela ne changeais rien...et non ! C'est vrai que lorsque je buvais, j'oubliais...mais au réveil...ouf, c'était pareil et même pire...! Alors, j'ai cessée!
Donc, il a fallu que je sois humble et que je décides de chercher à savoir pourquoi étais-je ainsi ? Je commencée une thérapie en 2000, et je continue. J'y ai découvert beaucoup de choses qui m'ont aidé et qui m'aides encore! Ce que tu décris lorsque tu dis:
«je suis quelqu'un de très torturé intérieurement, je n'arrête pas de penser à plein de choses, que quand tu n'est pas seul, ça va, mais,Par contre quand je suis seul, je deviens quelqu'un de très sombre, très étrange. Je me retrouve face à ma réalité...,etc.» C'est là que tu dois chercher à savoir et à comprendre. Ta réalité, ton mal de vivre
Qu'en ait-il de tous ça? Qu'est-ce qui t'habite.... :?:
Penses-y et donnes-nous une réponse, enfin, je veux dire, partage... :)
@ +
Carpa