Suis-je trop sur de moi? quels sont les bonnes questions?

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Suis-je trop sur de moi? quels sont les bonnes questions?

#0 Posté le par guile

Bonjour,
j'ai 28 ans,
Je veux vous parler de cette fille que j'ai croisé 4 fois sur une pèriode de 5 ans durant des soirées entre amis.

En règle générale elle avait toujours un copain (elle est resté 5 ans avec son ex...)

Jamais je n'avais eu l'occasion de l'approcher bien que de l'extérieur elle ait toujours touché mon coeur, un je ne sais quoi dans le regard qui m'attirait.
Cependant j'avais décidé de réfréner ces sentiments chez moi, pour ne pas me retrouver avec une fille à problèmes (une expérience passée me pèse encore sur le coeur).

Jusqu'a cet été (15 aout) ou on s'est retrouvé à voyager dans la même voiture, puis à se voir régulièrement chaque semaine, et enfin après un accident que j'ai eu à motos en septembre,je ne pouvais pas me servir de mes bras donc pas possible de rester chez soit tout seul alors je suis allé habiter chez un ami.
Elle est venue me voir régulièrement chez cet ami, et parfois je dormais chez elle, dans un lit à part.
Elle m'a finalement proposé d'habiter chez elle(elle travaille dans le médical, elle a une certaine fibre infirmière)...
C'est une fille qui a beaucoup d'amis hommes, donc je me suis dis que c'en était la conséquence, que les choses n'iraient pas plus loin.
J'avais également d'autres "touches" avec d'autres filles, c'est aussi pour ca que je n'ai pas "sauté" dessu.
Au final elle à déployé un grand jeu dans lequel elle me fesait à manger des bonnes choses, et s'occupait de moi.
A l'époque je voyais tout ça comme une sorte de partage de notre solitude, je n'avais pas forcément l'envie de me retrouver avec elle, sans pour autant être clair et lui avouer ma vérité intèrieure (pourquoi ne pas foncer tout simplement?), je me sentais profondément seul célibataire depuis 1 ans, affaibli mais toujours là et actif poussé par mes amis.
Elle me disait qu'elle même avait du mal à rester seule...
Après plusieurs soirées passées seuls ensemble, ou finies seuls ensemble, j'ai fini par la prendre dans mes bras, on devait être fin septembre.
Elle se trouvait en collocation avec une personne qui est partie début décembre, et m'a proposé de prendre sa place, moi qui n'a jamais vécu dans mon propre logement toujours plus ou moins hebergé par mes parents je me suis dis , même si les choses tournent mal, c'est le tremplin pour se lancer dans la vie (j'ai fini mes études en juin 2004 et j'ai un travail en CDI depuis avril 2005, je ne lui ais pas caché cette raison).
J'ai donc emmenagé
Je me trouvais sous un charme enivrant, un charme doux et rassurant, mais qui à fini par se muer en dictature.

Un lent processus de non écoute de ce que j'avais à lui dire s'est enclenché, tout se passais comme si elle prenait les choses à bras le corps pour tout régler, voir même penser à ma place ou agir pour moi...
Je ne peux que dire que de mon point de vue c'était un désastre, jamais je n'avais demandé à quiconque d'agir pour moi.
Cependant j'avais conscience que ce qu'elle fesait elle le fesait pour moi, alors j'ai essayé de lui expliquer mon propre point de vue:
Je connais mes faiblesses et (j'essaye de) les accepter, je parle peu de moi, m'exprime peu sur moi même(tout comme elle d'ailleur).
Mes amis sont comme des amours, ils sont issus de mon histoire, ils ont participé à me sortir de ce que j'étais il y a 10 ans maintenant.
Je ne me permet pas de critiquer les gens à partir de témoignages relatés par d'autres personnes.
Il n'y a pas de manuel à la vie, les choses sont contextuelles...
(j'avoue il y a eu des problèmes entre elle et mes amis, en particulier un qui a été présent au plus fort de ma déprime)

Enfin rien n'y a fait, comme si je pissais dans un violon, ou alors comme si je ne savais pas exprimer le fond de ma pensée correctement.
Au fond de moi un ressentiment s'est levé, je n'en pouvais plus, j'ai explosé mi-janvier à grand renforts de "j'ai préparé mes affaires je m'en vais ce soir j'ai trouvé un autre appart, salut."
Là j'ai eu l'impression d'être écouté, malgrès qu'elle ne reconnaisse toujours rien, sans compter qu'elle arrivait à me reprocher de m'être énervé, ON TOURNE EN ROND, qui est fou?, moi ou elle?!
La semaine dernière je me suis mis à l'écart dans l'appartement et ai dormis à part également, cela à eu pour effet quelle m'envoie un semi-texto d'excuse, ainsi que quelques coups de fils du genre "tu vas bien?" toujours d'une grande gentillesse, bienveillance.
Donc il semblerais que malgré nos discussion, la dernière date de ce matin, elle tombe en accord avec moi le matin et le soir après qu'elle ait fait sa propre réflexion, elle revient à la charge avec d'autres arguments, tirés de nos précédentes disputes...on tourne en rond et la nature, les racines de cette dispute se mue en quelque chose d'autre chargé de reproches à mon égard.
J'ai l'impression que je vis une guerilla, un mécanisme d'enterrement des faits qu'elle passe sont temps à déformer à son propre avantage... Comme si c'était trop dur pour elle d'admettre ses tords.

En fait je n'ai que peu d'espoir de la voir changer, ou admettre quelque chose.

Plus j'en écris ici plus je me dis lache là... laisse là... tu sera mieux tout seul au fond, reprend ta liberté...

Si je me trompe dans mon interpretation de ce qu'elle fait c'est que Je suis terriblement subjectif, je suis terriblement non comprehensif, non attentif, alors que non, j'ai eu une mère dépressive et j'étais celui qui l'écoutait et ne la jugeai pas.

Se peut il que des gens soient comme ca?
Ou alors suis-je le pire de cette catégorie?

Je n'en sais rien, tout reste ouvert pour moi, elle ne peux plus compter tant qu'elle détruira ce qui m'entoure...

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Message #2

#2 Posté le par guile

Salut fanfan,

Merci pour ta réponse, que j'ai lu il y a déja quelques semaines, mais à laquelle je me décide de répondre maintenant.

J'ai beaucoup de mal à parler, à exprimer mes sentiments mais ta réponse m'a aidé en ce sens, ce que j'ai retenu c'est qu'il fallait que j'en discute avec elle en toute simplicité sans avoir peur de ce que l'on dit ni de la réponse que l'on risque d'avoir.

J'ai l'impression d'avoir vite fais de m'égarer dans mes propos, alors concrètement:

j'ai découvert que ce que je ne supportais pas chez elle était:
-des crises d'angoisses
-une depression (mais ne le suis je pas moi même?il n'y a que moi qui pourrait le dire ou des gens me connaissant bien)
-un manque d'explication sur ce qu'elle dit ou fait, ou alors une formulation peu agréable, voir blessante.

Partant de ce principe pleins de choses se sont expliquées, et différentes réactions que j'avais observé et jugées se sont renversées, elle n'est pas instigatrice mais 'presque' victime...(elle me trouve très très très dur, mais je ne le suis pas que envers elle, envers moi même aussi c'est je pense un mes moyens pour me protéger, voir tout en noir et puis si c'est blanc exploser de joie, si c'est noir ben ca change rien.)

La simplicité de la résolution de ses crises d'angoisses est déconcertante, il suffit d'encourager la personne un petit peu, ou de lui faire dire ce qui la tracasse... De plus elle en est complètement consciente et arrive parfois toute seule à se rassurer... Malgré tout cela reste pour moi un effort que je n'ai pas forcément envie de fournir, sans parler de ce qui peut être dit courant celle-ci.

Alors je ne me sens pas l'ame d'un sauveur, je suis qu'un bon sprinter (s'enfuir plutot que de faire face).

voila voila pour ma réponse

Message #1

#1 Posté le par fanfan93
bonsoir- je viens de lire votre texte et je me pose des questions sur les sentiments que vous avez pour elle- dites-vous une chose, elle a son caractère et ne changera pas- même si elle fait quelques efforts pour vous garder, sa véritable nature reviendra au galop- à vous de voir, ou vous l'aimez et êtes prêt aux sacrifices, ou bien vous voulez retrouver votre personnalité, et votre liberté- elle vous étouffe- lui avez-vous dit? ce n'est pas le tout de dire "je pars" il faut expliquer pourquoi- bon courage, et donnez-moi de vos nouvelles- fanfan-