Je sais que ma peur de la contamination est du TOC, mais, est-ce que le dédain et la peur des malformations, comme je le vie, est un TOC, une façon de sentir les choses ou autre ? Est-ce que quelqu'un vis comme moi ou s'est déja sorti d'un état pareil ?
Je veux aborder principalement, ici, le sujet de ma peur et de mon dédain des malformations pour ne pas diluer le sujet avec ma peur de la contamination que je décris, tout de même, pour mieux décrire l'ensemble de ce que je vis.
Je souffrirais de TOC (trouble obsessionnel compulsif) :
Je ne fais pas l’usage de pensés "magiques" qui atténuent, dit-on, chez certaines personnes ayant le TOC, l'intensité de leur anxiété ; Je n'ai pratiquement pas de repos.
Mon obsession la plus handicapante :
Je suis constamment à la recherche d'anomalies physiques (malformations internes ou externes) ou mentales chez toutes personnes incluant ma famille ainsi que moi-même. Lorsque je suis en contact avec une personne, je vérifie si celle-ci, quelqu'un de sa famille proche ou éloignée voir même un ancêtre n'a pas de tâches de naissance, de tâches de vin, d'angiomes, un bec de lièvre (une fissure labiale), des disproportions des membres, des maladies mentales, des manques au niveau de certaines habilitées physiques ou intellectuels, etc. Malheureusement, il m'arrive presque qu'immanquablement de trouver quelque chose qui me fait paniquer, me dégoutte, me fait penser que cette personne n'est pas normale et qu'elle ne devrait pas exister. Avant même d'avoir trouvé quelque chose "d'incongrue" chez quelqu'un, la peur et le dédains d'une anomalie potentielle m'empêchent de goutter librement aux plaisirs espérés...
Il faut prendre note que si une personne devenait invalide ou défigurée à la suite d'un accident, il n'y aurait aucun changement dans mes considérations pour celle-ci.
Je réussis parfois à sortir quelque peu de mon isolement mais je mets fin aux nouvelles relaterions amicales ou amoureuses en progression à cause de ces obsessions. Je n'aime pas blesser en exposant, par exemple, les raisons de mon éloignement envers quelqu'un mais je le fais tout de même n'aimant pas sembler être indifférent (ce qui n'est presque jamais le cas) sans expliquer le pourquoi de mon comportement.
Crainte de contamination (Assez bien contrôlée depuis quelque temps) :
J'ai aussi peur d'attraper des maladies. Aussitôt que j'ai le moindre bouton ou la plus petite coupure je deviens très angoissé de crainte d'être contaminé si on touchait à celles-ci. J'ai peur qu'on me postillonne dessus et, la plupart du temps, qu'on me touche (avec les mains ou avec les vêtements) même si je n'ai aucune blessure. JIl m'arrive aussi de craindre de respirer le même air que qu'autrui. Je ne crois pas avoir peur de mourir. J'ai surtout peur de perdre mon autonomie physique et/ou de devenir indésirable.
Culpabilité :
Je ne suis pas fier d'avoir le genre de pensés obsessionnelles que je décris ici (malgré le fait que je devrais être compréhensible envers moi-même, j'en ressens une intense culpabilité). À supposer que je crée une secte à la Hitler (ce qui ne fait aucunement partie de mes désirs), je serais la première personne à supprimer. Je ne pourrais donc plus faire subir le rejet à personne.
Isolement (suicide) :
Je vis dans un isolement qui m'est insupportable. Je voudrais me suicider mais j'ai peur d’échouer et d'empirer ma situation. Pendant certains moments d'angoisses ou de paniques, je voudrais me faire tuer par quelqu'un qui s'assurerait de ma mort.
Amélioration et espoire :
Me sentant obligé de vivre (ayant décidé, presque malgré moi, de ne pas me tuer), j'essaie d'améliorer mon cas, de m'ouvrir aux personnes qui m'entourent (en essayant de ne regarder que la beauté de leur « coeur ») et de m'amuser le plus possible. Je réussis, bien que très rarement, à aller chercher quelques joies avant de retourner dans mes tortures...