Je suis anéanti

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Separation en douceur

#11 Posté le par coalmanfr

Bonjour Christophe.

C'est plutôt bien que ton épouse accepte un compromis.
Mais, même si tu écris que "Cette situation me redonne un peu d'espoir", et que chaque situation est, dans ses détails, différente, je ne pense pas qu'il te faille envisager de "conserver cette faible flamme encore allumée".

Je ne voudrais pas apparaitre comme un oiseau de mauvaise augure, mais je parle d'expérience : la mienne, mais aussi celle de 3 collègues rencontrés au cours de ma vie professionnelle (donc dans des villes et des entreprises différentes) ...

Beaucoup d'obstacles restent en effet en place et devant vous qui empêchent de "raviver la flamme" :
Elle ne supporte tj pas les contacts intimes, et envisage avant tout d'aller vivre dans un autre appart ...
Elle a bien dit qu'elle souhaitait se "reconstruire psychologiquement", ce qui risque d'être très long (au minimum des semaines, voire des mois).
Elle a bien parlé de "de la "dernière chance" mais qu'elle ne m'offrait aucune garantie" (sic).
Et puis de ton coté, il y a toute la souffrance de la sentir "partir" qui s'est accumulée, même si cette angoisse et ton amour a caché tes blessures ...

Bref, le seul coté positif, c'est que malgré tout "c'est beaucoup moins "froid" qu'il y a un mois", et que vous avez trouvé un arrangement vis à vis des enfants.

Tu espères que sa décision de rupture n'est pas définitive ... l'espoir fait vivre comme on dit, mais il ne faudrait pas dans ton cas qu'il t'aveugle.

Peut-être qu'en effet, vous réussirez à retrouver le chemin du bonheur partagé ... mais les probabilités sont très faibles !

Quelque chose s'est cassé en elle.
C'est sans doute dû à de multiples raisons, qui vont de son histoire personnelle, à l'influence de l'environnement (familial, professionnel, autre) et à l'histoire de votre couple. Rien ne sert de te culpabiliser pour le moment.
Mais il faut absoluement que tu en prennes conscience.
La preuve que quelque chose s'est cassé en elle c'est qu'elle dit qu'elle veut "se reconstruire".

Or il ne faut pas l'interpréter comme une volonté de "reconstruire le couple".
Ce que vous avez vécu, chacun de vous l'a vécu, et ne pouvez revenir dessus. Or si malgré cette histoire commune, il y a qqchose de cassé, comment envisager de reconstruire par-dessus ?

Vous allez être physiquement séparés le 1er avril, soit dans un mois ... c'est long ! Je veux dire, encore un mois où l'un comme l'autre vous allez souffrir de cette situation (où tu lui dit que tu l'aimes, mais où elle ne PEUT PAS te rendre cet amour, car pour elle ça ne marche plus ... c'est cassé ... et elle en souffre aussi).
J'espère que ça ne va pas s'envenimer d'ici là.

Quand à l'hypothétique "projet immobiler en 2008 ", moi je n'y crois absoluement pas !
Elle est en crise. Mais elle ne souhaite sans doute pas en parler à son banquier. En revanche, elle a besoin de se projetter dans un avenir rassurant. En bref, elle a peut-être parlé de qqchose au banquier, mais ce devait plus être du domaine du fantasme que d'un projet concret.

Ca ne veut pas dire que dans le cas (peu probable) où vous seriez à nouveau ensemble en 2007, vous n'envisageriez pas un tel projet. Mais je ne crois pas que, au vu de son souhait actuel de séparation, elle ait vraiment un tel projet en tête aujourd'hui.
Poses lui la question : elle voulait peut-être connaitre la confiance qu'elle peut accorder au banquier sur la confidentialité des infos qu'elle peut lui donner ...

Bon courage !
Yves

Comme promis je viens donner quelques nouvelles...

#10 Posté le par Christophe359

Comme promis, je viens donner quelques nouvelles.

La situation a évolué un peu. Au départ elle désirait une séparation nette.
A force de déclarations d'amour et de je ne sais quoi d'autre encore (ma belle mère m'a bien aidé), elle accepte un compromis.
Nous cohabitons toujours jusqu'au 1er avril où elle va emménager dans son appartement. Mais elle veut bien venir passer les week-end et les vacances communes en famille.J'aurai les enfants les mardis, mercredis et vendredis soirs. Elle va même faire le trajet tous les soirs pour prendre la petite à l'école et me la déposer à la maison.
Elle m'a avoué que ce compromis était celui de la "dernière chance" mais qu'elle ne m'offrait aucune garantie, qu'on allait voir comment la situation allait évoluer et si une nouvelle vie à deux était possible. Nous dormons toujours dans le même lit bien que je respecte son intimité même jusque dans la salle de bain. D'ailleurs elle m'a dit qu'elle n'envisageait pas de rapports intimes tant que tout ne serait pas clair dans sa tête.
Sinon nous communiquons normalement, c'est beaucoup moins "froid" qu'il y a un mois. Elle m'a avoué voiloir se "reconstruire psychologiquement" avant de prendre une décision durable.
Je continue de lui dire que je l'aime, je l'embrasse quand c'est possible sans pour autant l'étouffer.
Cette situation me redonne un peu d'espoir. D'aiileurs elle a parlé à son banquier d'un "éventuel" projet immobiler en 2008 nous concernant. J'espère ne pas me tromper, qu'en pensez-vous? Que dois-je faire pour conserver cette faible flamme encore allumée?

Après l'anéantissement ... viendra la reconstruction !

#9 Posté le par coalmanfr

Bonjour "Dauphine" et "Christophe",

Il est rare de lire des témoignages aussi sincères et en plus en "bon français" (pa le styl SMS ;-)
Je met un peu d'humour car je crois que c'est aussi un aspect important dans un tel moment de crise !

Car une question serait : depuis combien de temps n'ai-je pas ris ?

Ce que traverse Christophe, je l'ai, bien sûr à ma façon, car chaque situation est personnelle, aussi traversé ... la première crise plus d'un an avant, le fatidique "je crois que je ne t'aime plus", l'impression que le monde s'écroule, la tentation de s'accrocher avec l'augmentation de la tension qui en découle, et puis la séparation et les kilos en moins (que j'ai plus que récupéré depuis ... c'était il y a 6 ans).

Le divorce ... car il va falloir y penser ! Le conseil que je donnerai : ne pas s'y précipiter. Prendre le temps, en étant séparé physiquement, pour envisager de le faire "à l'amiable".

Et le plus dur : les enfants !
Car même si pour moi, nous n'avions qu'une fille, elle avait tout juste 3 ans, et devoir accepter de ne plus la voir tous les jours a sans doute été le plus difficile !

Mon conseil : essayer de trouver un appart pas trop loin des écoles, et pas trop loin de la "futur ex", afin d'envisager (au moins avec les plus agés) une résidence alternée.

Mais encore faut-il leur en parler !

Et là, il ne faut pas se faire d'illusions : les enfants sont très "instinctifs" et ont déjà dû sentir que quelque chose n'allait pas !

Comme le conseille "Dauphine", il n'est pas nécessaire de leur cacher sa propre peine. En revanche, il vaut mieux éviter d'accabler la personne qui a pris l'initiative de la rupture.
Ils ne doivent pas être induits à prendre partie.

Le plus dur est d'éviter qu'eux culpabilisent.
Avec ma fille de trois ans, j'ai de suite adopté ce truc : je lui disais que "ma femme et moi allons nous séparer ... etc" et non pas "maman et moi allons nous séparer", car ce n'était pas MA maman, mais sa maman à elle, et cet aspect "maman" n'était pas en cause.
Ce n'est pas sa maman mais l'épouse (et donc le couple de ses parents) qui était en crise !
Avec ce simple "truc de langage", cela a permis de lui éviter de ce trouver "au centre" de notre crise, et donc de lui éviter de culpabiliser.

Un dernier conseil (en plus de tous ceux, très pertinents, de "Dauphine), achète et lit "Souriez, vous êtes divorcé" de Philippe LEMOINE ...

Bon courage !

Yves (38 ans)

La prochaine étape...

#8 Posté le par Dauphine713

Bonjour Christophe,

Je ne dirais pas que je suis contente mais au moins soulagée de voir que tu as décidé de ne pas t'accrocher. Je sais qu'à quelque part tu dois trouver que tu baisses les bras mais c'est beaucoup plus une question de garder sa dignité face à une personne qui n'a plus, malheureusement , la même perspective que toi. Vous ne regardez plus dans la même direction maintenant...

La perte de poids est assez fréquente dans les cas de séparation. J'en ai perdu beaucoup moi aussi et toutes les femmes à mon travail me posaient des questions sur mon secret... Disons qu'elles changaient d'expression quand je leur répondais que c'était un nouveau régime révolutionnaire... Le régime séparation! J'avoue que ce n'était pas très diplomate de ma part mais une autre chose qui nous arrive c'est cette colère qui s'installe en permance dans le coeur... Tu n'es peut-être pas rendu là mais ça va venir. Et ne t'en veut pas pour autant car c'est une étape essentielle pour pouvoir se remettre un jour.

Tu fais bien de t'informer auprès d'un médecin pour ne pas sombrer dans une dépression car malgré cette souffrance il y a de jeunes personnes qui ont besoin de toi plus que jamais. Avez-vous parlé de la façon de leur annoncer la nouvelle déjà? Et aussi, n'essaye pas de cacher à tout prix ta peine devant eux. Ils vont instinctivement te réconforter et s'en sentir juste plus proches et importants pour toi.

Un dernier petit conseil... Je sais j'en donne beaucoup, peut-être même trop. À partir de maintenant, tu dois prendre les choses une à la fois. Un événement à la fois, une journée à la fois, vraiment juste une chose à la fois. Ça devrait aider un peu pour les "tempêtes" dans ta tête comme tu dis.

Encore une fois, bon courage.

Dauphine :)

Message #7

#7 Posté le par Christophe359

Bonjour Dauphine,

Ca y est cette fois elle en a parlé à sa mère, la "machine" va maintenant s'emballer. Hier soir nous avons de nouveau eu une conversation calme et posée. J'ai compris (grâce à toi et à 2 ou 3 amis) que je devais cesser de m'entêter car mon entourage et les enfants allaient en souffrir. Donc j'ai décidé de prendre sur moi et lui faciliter la tache pour que son départ se fasse dans les meilleures conditions.
Hier soir on a parlé de "séparation". Le mot divorce n'a jamais été cité.

Maintenant je ne sais pas comment je réagirai le jour de son départ. Vu mon état dépressif, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Les périodes de calme succèdent aux périodes de tempête (dans ma tête). D'ailleurs le prochain au courant va être notre médecin de famille (qui est également un ami) car il va me falloir prendre quelque chose pour tenir. J'ai perdu 5kg en 15 jours. (Je vais repasser au 40 ).

Bonne journée Dauphine.
:wink:

La culpabilisation... inévitable.

#6 Posté le par Dauphine713

Bien sûr que tu dois te faire dire tout plein de choses que tu ne veux pas entendre. Dans le genre que tu vas avoir moins mal avec le temps, que tu seras mieux sans elle un jour, qu'elle n'en vaut pas la peine si elle te fait ça, etc. Eh bien ce n'est pas nécessairement vrai car nous avons chacun notre façon de vivre le deuil d'une relation... Tu as le droit de vouloir te battre pour la reconquérir, d'y mettre tout ton coeur si c'est ce que toi tu ressens. Par contre fais attention de ne pas oublier certaines vérités essentielles...

D'abord son choix de partir n'a rien à voir avec le fait que tu n'es pas quelqu'un de bien. C'est une crise qu'elle traverse et tu fais malheureusement parti des victimes de celle-ci. Ne te rabaisses surtout pas même si c'est dur au début. Un rejet ce n'est certainement pas la meilleure chose pour l'estime de soi, c'est certain, mais il faut relativer.

Tu vas devoir te garder des forces pour affronter ce qui s'en vient pour toi et pour tes enfants. C'est bien simple, une séparation c'est comme un raz de marée qui emporte bien des choses sur son passage et souvent on ne s'y attend même pas à quel point. Il faut être prêt à vivre sur le mode survie pendant un bout de temps et ça comprend d'avoir des gens autour pour prendre la relève pour des tâches essentielles. Les personnes ne sont pas juste là pour dire des platitudes qu'on ne veut pas trop entendre tu sais :wink:

Encore bon courage à toi Christophe. Penses à tes enfants et trouve en eux la force de continuer malgré tout.

Dauphine :)

Message #5

#5 Posté le par Christophe359

Ce que tu écris à propos de la peine perdue qui est mienne de rattraper la situation, c'est ce que j'entends la plupart du temps. Vous devez donc avoir raison.
Ce que j'espère en repoussant l'inévitable départ? J'ai de moins en moins d'espoir en fait mais c'est plus fort que moi. J'ai décidé de me battre jusqu'à la limite même si je dois y laisser ma santé.
Hier j'ai appris qu'elle en avait parlé avec l'une de nos meilleures amies. Ca m'a fait mal car le fait qu'elle en parle à quelqu'un officialise en quelque sorte sa décision. Et pour aujourd'hui je crains le pire car elle passe une bonne partie de la journée avec sa mère. Après ça va s'emballer... :cry:

Tu écris: "Si elle ne change pas d'avis, elle va perdre un compagnon d'une rare qualité."

Je ne pense pas, car si c'était le cas, elle n'aurait pas envie de me quitter.
Car pour couronner le tout je culpabilise à force de me poser des questions, jusqu'à en perdre l'estime de moi-même.

Encore merci Dauphine.

Petite question

#4 Posté le par Dauphine713

Ce que tu vis présentement je l'ai vécu les premières semaines. Je m'endormais en pleurant dans ses bras. Je fesais d'horribles crises d'angoisse justement en pensant à son départ éminent (il devait partir juste après mon retour de voyage car j'allais rejoindre mes parents avec notre fille pour les fêtes). Nous avons eu d'interminables discussions sur le pourquoi de tout ça. Nous ne nous sommes pas chicané sauf à deux reprises à propos de sa façon de toujours vouloir communiquer avec l'autre femme même en ma présence... Enfin... Quand j'y pense c'est une des pires périodes de ma vie. C'est tellement dur de voir s'écrouler tous nos rêves de bonheur avec une personne qu'on croyait vraiment faite pour nous.

Ce n'est pas qu'il a été méchant avec moi pendant cette periode. Au contraire il était très tendre et très attentif même... Mais avec cette détermination que notre amour était mort pour lui que s'en était insupportable. C'est vraiment se faire souffrir pour rien... Ça ne va pas rendre le départ plus facile pour toi que de l'espérer le plus loin possible. Et de là ma question... Qu'espères-tu en repoussant l'innévitable départ? Un changement de sa part? Une autre chance de lui prouver que tu es son homme? On ne sait jamais, peut-être que ça pourrait arriver et je te le souhaite de tout coeur. Mais pour être franche, les chances sont très minces quand quelqu'un se décide à faire ce qu'elle a décidé de faire...

J'admire quand même ton courage et le respect dont tu fais preuve envers elle. J'espère qu'elle te le rend parce que ce n'est pas facile de vivre ce que tu vis.

Bon courage,

Josée

P.S. Si j'ai pris la peine de te répondre c'est parce que j'ai été interpellée par ta douleur et le respect qui resort de tes propos. Si elle ne change pas d'avis, elle va perdre un compagnon d'une rare qualité.

Message #3

#3 Posté le par Christophe359
Merci de m'avoir répondu aussi longuement. C'est sympa de voir quelqu'un prendre son temps pour un type totalement inconnu.
La situation est est en stand-bye. Nous vivons ensemble dans une entente "cordiale", nous dormons toujours dans le même lit mais ça s'arrête là. C'est sûr que c'est plus dur à vivre car mon attirance envers elle (attirance qui découle de l'amour que j'éprouve toujours et encore) est de chaque instant. Et quand on est au lit je ne vous raconte pas!!
Mais je tiens bon, je ne la touche pour éviter le clash et parce que je respecte son choix même si je ne l'accepte pas.
J'attends avec une angoisse indescriptible le jour où elle va partir. C'est comme une sorte de fatalité que j'espère la plus loin possible.

Message #2

#2 Posté le par Dauphine713

Bonjour Christophe,

J'ai vécu quelque chose de similaire il y a plus d'un an déjà... Après plusieurs années de vie commune, une merveilleuse petite fille, une maison nouvellement acheté, il m'a asséné le fatidique "Je ne t'aime plus". Il venait d'avoir 38 ans et moi 36... Il ne voulait pas me faire du mal et même qu'il affirme, encore aujourd'hui, avoir fait ça surtout pour moi, pour que je puisse avoir la chance de trouver la personne que je mérite... Bien sûr il y avait une autre femme, une collègue de travail derrière tout ça mais ça il ne s'en ai pas vanté tout de suite. Il prévoyait même demeurer à la maison avec nous tout en refesant sa vie avec une autre... En passant, elle avait 28 ans...

Mais assez pour les présentations. Je me suis inscrite pour pouvoir te faire part de quelques conseils. Premièrement, il ne faut pas rester avec cette personne qui nous tourne le dos subitement. J'ai essayé de le faire et je peux affirmer que ça va être pire de la voir que de ne plus la voir. Moi aussi j'étais terriblement angoissée à l'idée de la séparation physique mais j'ai pu constater qu'une fois que ça été fait j'ai ressenti du soulagement à travers le reste. J'en ai été fort surprise mais c'est la seule façon de pouvoir faire de sa demeure un havre pour se retrouver tranquillement.

Deuxièmement, les enfants... Je dirais que c'est la partie la plus difficile parce qu'on doit accepter d'être séparé d'eux à cause de la volonté d'une autre personne. Il y a quelque chose de particulièrement cruel dans cet aspect mais ça les "gens qui s'en vont" ne le voit pas. Il faut quand même être fort et faire tout ce qui est humainement possible pour les soutenir ensemble en tant que père et mère, que vous êtes toujours malgré le bris du lien émotionnel. Et surtout ne pas renoncer à tes droits en tant que père. Je te souhaite de ne pas avoir à faire avec quelqu'un qui va vouloir tout raffler en plus d'avoir blessé une personne qui n'a rien fait d'autre que d'avoir eu la malchance de tomber sur quelqu'un qui ne comprend pas ce que c'est l'amour dans le fond...

Dernièrement, ne reste pas seul avec ce mal qui est beaucoup trop grand pour être apprivoisé pour l'instant. Je peux t'affirmer qu'on fini par s'habituer à cette situation mais ça ne se fait pas sans le support de quelques personnes de confiance qui sont nécessaires quand le besoin de parler se fera sentir ou bien la douleur trop forte pour être endurée. La famille proche, des vrais amis et aussi de l'aide professionnel c'est ce qu'on a besoin dans un moment comme ça. Et surtout ne pas chercher le réconfort auprès d'elle même si c'est la seule chose qu'on aimerait. C'est pire que tout... Je te le jure.

Bonne chance,

Josée

Message #1

#1 Posté le par embrouille
Bonjour . Je ne sais pas si je vais beaucoup t'aider mais je voudrais t'assurer que tu n'est pas seul. Moi il m'a quittée il y a 5 mois et crois moi j'ai tout tenté aussi pour le récupérer (j'y ai aussi perdu ma dignité). Peine perdue.Tout le monde me dit qu'il faut accepter la situation mais je n'y arrive pas . Alors je souffre toujours autant. Pourtant je pense que ce sont eux qui ont raison. S'il n'y a plus rien à faire autant ne pas s'accrocher. Je l'aime aussi à en crever mais je crois qu'il faut qu'on se rende à l'évidence. On ne peut pas forcer les gens à nous aimer.Le plus dur c'est de l'accepter. Si tu as de nouveau envie de parler n'hésite pas. Sache que tu n'es pas seul.