Bonjour,
Je suis un jeune homme de 20 ans aux prises avec un mal de vivre depuis quelques années. L'hiver dernier, des symptômes nouveaux se sont ajoutés tels une incapacité à me concentrer, une hypersomnie, une cosommation accrue d'alcool , etc. Cela a ruiné ma session d'études et m'a contraint à l'abandonner. Ayant toujours été un étudiant qui performe au dessus des moyennes, je n'ai pas bien accepté ma condition psychologique et j'ai eû tendance à en minimiser l'importance. Je me suis donné plusieurs mois de ''repos'' et suis retourné aux études cet automne sans demander d'aide professionnelle. Erreur. Encore une fois, le début novembre marque un nouvel épisode d'épuisement qui me rend incapable de suivre le rythme et me contraint à l'abandon. Cette fois je la trouve moins drôle, et je décide de demander de l'aide malgré une très forte réticence à le faire. Je me suis bien informé avant de voir quelqu'un et je me suis assez bien reconnu dans les symptômes de dépression saisonnière quoique mon malaise existentiel semble être présent à l'année longue.
Quelle mauvaise expérience jusqu'à maintenant! J'ai rencontré des intervenants sur le campus qui m'ont expliqué après m'avoir vu et avoir conversé avec moi moins d'une heure que je devais me rendre au CLSC puisqu'ils ne pouvaient rien pour moi. Je fût surtout frappé par leur incompréhension et leur manque de professionnalisme ; ils ne me comprenaient pas du tout, ne cernaient pas bien mon problème et en plus me référaient à toutes sortes d'organismes inappropriés ( de leur propre aveu après avoir consulté ces organismes ). L'université m'envoie au CLSC, et ce dernier me renvoie à l'université!!!! J'ai consulté le médecin de la clinique à l'université et en moins de 2 minutes il m'a signé un bout de papier sur lequel était inscrit la mention consultation psychologique et l'a signé pour par la suite me le remettre bêtement en me disant le plus sérieusement du monde '' qu'avec ça, je serait correct'' !!!!!! Il semble que je ne sois le problème de personne et je ne peux concevoir qu'il soit aussi difficile d'obtenir de l'aide lorsqu'on est ''willling'' comme je le suis en ce moment.
Comme je n'ai pas les moyens de me rendre dans les cliniques privées, je dois prendre mon mal en patience, mais je me sens en train de craquer. Je n'ai pas de médecin de famille, ce qui semble être un net désavantage aux dires de certains intervenants qui m'avouent qu'il peut être très compliqué de trouver un médecin qui accepte de suivre un patient en ce qui a trait aux troubles psychologiques. Je suis très choqué de cette situation qui m'apparaît tout-à-fait ridicule. Quelqu'un qui demeure à Québec aurait-il un endroit à me proposer?
Merci!