Bonjour,
Au début de ma relation amoureuse, je savais que mon nouveau chum avait un problème d'alcool. Après un mois de vie commune, je lui disais que pour l'instant, j'étais capable de le soutenir (car il n'aimait pas boire), mais que je savais qu'un jour je ne serais plus capable de supporter cela. Ma mère était alcoolique et disons que je n'avais pas envie de vivre avec ce problème encore une fois. Après deux mois il a décidé de faire une thérapie fermée afin de se comprendre et ainsi désamorcer ses douleurs intérieures qu'il '' gelait'' en buvant. Ca a bien fonctionner. Il s'est ouvert énormément, il a vaincu ses fantômes. Évidemment c'est une maladie qui sera la pour toute sa vie et il en est toujours conscient.
Cela fait maintenant 2 ans que nous sommes ensemble. Cet été, il a fait 2 rechutes, il a pris deux brosses d'alcolo. Cela m'a terriblement blessée de le revoir dans cet état. La première fois il ne me parlait plus cela a pris 2 jours de silence avant que je me décide a en parler avec lui. Il savait que j'avais mal et pourtant c'est moi qui ait fait le premier pas pour rétablir la communication. Un mois plus tard il a recommencé et une fois encore, c'est moi qui ait dû parler en premier... le jour suivant. Sauf que cette fois la, cela m'a blessé encore plus et c'est ce qui m'amène ici.
Je me suis sentie trahie (car évidemment il m'avait juré de ne plus recommencé, il ne voulait pas me perdre pour une bouteille). De plus cela a allumé des lumières en moi: Comment vivre a côté de quelqu'un qui peut tomber a nouveau a tout moment, mais surtout... puis-je vraiment en toute sécurité avoir des enfants avec lui. Je ne veux pas que mes enfants vivent l'enfer de l'alcool. Je l'ai vécu moi-même. Donc je sais que si il recommence a boire et que nos enfants ont 5-8 ans, je le laisserais. Et ca non plus je ne veux pas... pas de séparation... pour les enfants.
Je lui ai dit tout ca et il a pleuré beaucoup parce qu'il a senti que je doutais de lui. Et oui, c'est vrai, je doute maintenant. J'ai comme une épée au dessus de la tête et jamais elle ne disparaîtra. Au début de la relation je croyais être capable de vivre avec cela, maintenant je sais que non.
Dois-je prendre pour acquis qu'il reboira, donc je le laisse pour des suppositions? ou bien je continue et je prend le risque? Parce que si ce n'était pas de son problème d'alcool, oui je sais que je ferais ma vie avec lui et je sais que je serais comblée.
Depuis cet été il n'a pas rebu. Vos impressions et commentaires me seraient bien utile... merci d'avance
Nayla