Le film Les voleurs d'enfance: Qu'en pensez-vous?

Avez-vous vu le film les voleurs d'enfance? Qu'en pensez-vous?

Synopsis du film:

"À chaque année au Québec, 25 000 signalements d'enfants battus, abandonnés ou abusés sexuellement sont retenus par la Direction de la protection de la jeunesse. Et près de 40% des bébés qui meurent dans la province décèdent à cause de la violence de leurs parents. Cette situation explique le fait que près de 30 000 enfants soient pris en charge par la DPJ jusqu'à l'âge de 18 ans. Mais cet organisme d'État est-il en mesure de répondre adéquatement aux besoins des jeunes? Le journaliste et documentariste Paul Arcand présente les témoignages d'enfants et d'adultes victimes d'abus de toutes sortes, et interroge politiciens, travailleurs sociaux et membres de la magistrature sur leur perception du problème. En outre, Arcand dénonce les incuries d'un système bureaucratique qui ne semble pas toujours se préoccuper du mieux-être de ceux dont ils ont la charge." (Médiafilm)

bonjours,

J'ai été placé dans ces fameux centres fermé pendant 1 ans et quelques mois. Je suis aller la adolescente pour tentative de suicide suites a de la violence psychologique fait TOUT le long de mon enfance par ma mere mentalement instable et alcoolique.

Dans les centres,j,ai dudu loger la salle d'isolement du a un manque de place pour une période de 1 semaine. Et je peut vous dire qu,une fois l'intégration fait, je n'avait pas une grande chambre comme chez ma mere mais j'avais mille fois plus despace pour y etre la personne que je suis aupres de personnes positives.

Pour des personnes comme vous, cela peut etre un drame mais, pour une personne comme moi, une expérience enrichossante. jy ai trouvé une équipe formidables et tissés des liens significatifs avec des adultes positifs. Le systeme est mal fait, javou mais reste que, ce qui fait l'ambiance et l'esprit d'équippe dépend du personnel mis en place.

Ils y a certains éducateurs qui exerce leur autorité comme si on serait des jeunes en manque de main ferme et se donne comme mission de nous cassé le caractere sans égards pour les besoins et les différentes personalité et degré de maturité de chacun... mais une grande majorité savent que notre vie nest pas rose et essait de leur mieux d'apporter de la couleur aux murs incolores de la batisse.

le vrai drame de la dpj , cest quil agisse souvent trop tard ( guérisse mais ne font pas de prévention)... ainsi,si aucun bleu ou difficultés scolaires nest visibles sur lenfant, meme si il ont un parents inapte (mentalement, alccolik, violence psychologique), il considere que cela naffecte pas lenfant.
Autrement dit, attendons que cet enfant grandisse et soit mentalement détruit au point que sa vie dégringole .alors la, réagissons!

J,ai aujourd'hui 25 ans, ma mere est toujours aussi instable, boit encore plus et... Éleve ma petite soeur de 11 ans dans le meme contexte. La réveille la nuit 1-2 heure du mat(jour de semaine) saoul comme une botte pour lui parler des stars mortes michael jackson et compagnie ou encore de son enfance difficile et pire encore comment elle a scrapper sa vie en la mettant au monde et ce quelle ferai si elle etait pas la...

je pourrait énuméré des situations bizarres a linfini mais juste celui la donne une idée générale. La dpj nest par contre pas alarmer, non, ma soeur est présiente de classe et a de bonnes notes ...sa ne laffecte pas tant que sa. Meme si je suis prete a laccueillir chez moi et quelle meme en exprime le désir, je vais devoir attendre que ma petite soeur si sage devienne une adolescente perturber et difficile. Je vais la perdre dans ce drame qui serait pourtant si facile a prévenir.

voila, le vrai drame! alors avant de penser aux installations, penser a tous ces enfants qui ne peuvent en bénéficier.

bonjour a vous je suis dans cette situation en se moment ma fille a des trouble severe de comportement et je due faire un placement temporaire volontaire en famille d acceuille se fue un choix dure mais plus rien allais a maison avec,puis apres trois mois on voie un specialiste au clsc il lui fait un test de conners et dit que le probleme vien de moi que je ne lui aurais pas assez donner d amour ..je suis une mere au foyer qui nais pas alcoolique et nis droguer je me suis toujours devouer pour elle mon unique tresort mais je nais pas fait d enfant roi il y avais des regles et des limite ,on dialoguais beaucoup et on prenais toujour le temps d etres ensemble aujourdhuit a 13 ans ses dure et on me dit que ses moi le probleme ,non ma vie a basculler ne leurs confier pas vos enfants vous le regretterez ,j ai vue des enfants venue de famille d alcoolique et de droguer etres tous a fait normal...et d autres pas du tous normal ,donc pourquoi toujours accuser le parents il ne save que faire cela et depuis trois mois quelle es la rien ne bouge et rien na changer avec donc allez voir ailleur moi ma fille revien bientot et plus j amais elle iras la .

:oops: Je trouve cette situation épouvantable , je n`ai jamais connu cela ni dans ma famille mais j`ai l`oeil ouvert pourl les petits dans la famille.Je pense que si un oncle m`aurait touché je l`aurait dit mais il parait qu`ils ont leurs tours pour faire dire des mansonges et faire penser a l`àutre différemment.Je sais qu`il y a violence parfois cest terrible.Je n`ai pas vu le filme étant donné ma faiblesse sentimentale je peux y penser et jen ai une idée. J`espere qu`avec le film sur la SPJ qui n`est pas souvent a la hauteur fera des changements mais ca ne va pas vite.
Pour ce qui est de Nathalie Simard je l`aime et espere quelle pourra se sortir completement mais je pense que ca prend tout une vie comme pour autre chose difficile.Que chaque femme ou fille en parle ou si la mere ne fait semblant alors allez a l`extérieur et je vous dis que si je connaissais une personne prise je ferais tout pour l`aider.Courage a toute celle la et les petits enfants si fragiles!Cette société est tres malade et l`a toujours été.

Bonjour natachatt,

..."mais que dire"...

Il y a tellement à dire!! A cet effet, je vous invite à visionner, au Canal D, les documentaires réalisés par M. Joël Bertomeu: Les Enfants de la DPJ et, tout récemment, Les Parents de la DPJ. Ces témoignages sont des appels à l'aide et des cris du coeur déchirants de jeunes et de parents qui se disent leurrés par la DPJ. Ces films documentaires nous ont convaincus de la pertinence de questionner notre système de protection de la jeunesse en regard de la famille.

Ces documentaires, tout comme le film Les Voleurs d'enfance, veulent sensibiliser les citoyens en donnant la parole aux jeunes et aux parents. Ils démontrent comment la DPJ néglige son mandat de soutien et abuse, trop souvent, des familles dans sa démarche de protection des enfants. La majorité des cas retenus par la DPJ sont des familles négligentes; on le sait, celles-ci sont les moins scolarisées et les plus pauvres de la société. Elles sont à bout de souffle, sans ressources, dépassées par des situations difficiles et souvent écrasées par l'isolement social et affectif. Elles n'ont pas besoin de pressions supplémentaires, de frais de cour, ni de traumatismes associés à une intervention autoritaire, à des mesures judiciaires ou à la séparation d'avec leur enfant...Or, l'incapacité d'offrir aide et soutien à la famille, tel que prévu dans la Loi de la Protection jeunesse, compte parmi les échecs les plus cuisants du système.
Pourquoi croyez-vous que des parents qui ont eux-mêmes fait appel à la DPJ en viennent-ils à dénoncer publiquement ses méthodes? D'ou viennent leur colère et leur sentiment d'impuissance face aux abus de pouvoir dont ils sont victimes? Les directeurs des centres jeunesse ont demandé au gouvernement de "durcir" la Loi de la PJ et d'imposer un temps limite aux parents pour se reprendre en main sous peine d'être décus de leur droits parentaux, il y a urgence de faire réagir l'opinion publique; surtout que l'on sait très bien qu'aucun service valable n'est offert!
Même si les interventions de la DPJ ont trop souvent comme conséquence la destruction de la famille, ces réalisations documentées ne font pas que critiquer la DPJ; ils questionnent sur la place de la famille comme priorité sociale au Québec. Avant de priver un enfant de sa famille ou de le confier à l'adoption, nous devons nous assurer que tous les usagers de la DPJ aient reçu l'aide et le soutien nécessaires pour mettre un terme à toutes situations jugées compromettantes par les intervenants dudit système de protection, le tout tel que stipulé dans la Loi de la PJ.

Malheureusement, sur le terrain, la réalité est toute autre! La détresse exprimée par les enfants, les jeunes et les parents de la DPJ est réelle et va à l'encontre de l'intérêt supérieur de l'enfance et la famille.

Nous disons oui à un système de protection de l'enfance dans les situations extrêmes de compromission et dans le respect de tous les articles de sa loi; nous disons non aux abus de pouvoir qui amènent son lot de conséquences préjudiciables et destructives sur l'enfant et sa famille.

Il y a tellement à dire...les bons "coups" de la DPJ et aussi ses "horreurs".

Merci de votre attention,

Micha

Ayant visionné dernierement ce film...d,horreur,

Je crois que beaucoup, plutot trop, trop de lacunessssssss dans ce systeme qui crie haut et fort sont la pour aider les enfants....et de ce que j,ai vu, je crois une réalité qui meme depuis le film n,ont su vraiment mettre en place des changements nécessaires et que le probleme reste entier..., sinon ce serait bien vanter de ces changements ou de l,avoir fait..... au grand malheur de ces enfants victimes de leurs parents, ne trouvant aucun réconfort et soutien adéquat en ce systeme de la DPJ....ces supposéments sauveurs d,enfants...

Mais que dire, et soi-disant...

"Le meilleur systeme pour les enfants devrait etre avant tout les parents..."

Bonjour à vous,

Le film Les Voleurs d'enfance que j'ai accueilli avec beaucoup d'enthousiasme n'est que la pointe de l'iceberg...de ce qui se passe réellement dans les Centres jeunesse! La réalisation de ce documentaire est un outil que nous a offert M. Arcand afin de sensibiliser la population sur la détresse vécue par nos jeunes sous protection de la Dpj et sur le fonctionnement douteux de cet organisme qui doit, en principe, apporter aide et soutien.

C'est aux citoyens de se lever et de mettre tout en oeuvre pour que cesse ces abus dans l'intérêt supérieur de nos enfants et de nos jeunes.

L'année 2006 a très mal commencée, malgré tous les bons voeux pieux que l'on puisse échanger, dans un centre jeunesse de la région de Québec. Dans la nuit du premier de l'an, une jeune fille prisonnière de ce centre jeunesse...s'est pendue avec un foulard!! Une compagne l'a trouvée dans sa cellule (chambre)...la jeune A.... inerte, ne respirait plus, elle était bleuie par la strangulation...ce fut la panique totale! Elle fut transportée en ambulance...

Cette jeune fille ne pouvait plus supportée les sévices exercés par les intervenants...et ne pouvait accepter l'idée de passer plus de temps dans cet endroit. On entend par sévices...humiliation, isolement répété à outrance, médicalisation, menaces des gardiens pour tout et rien; provocations, coupure de contacts avec ses personnes significatives, mensonges sur son comportement, obligation de verbaliser qu'elle ne désirait plus voir ses parents sinon...représailles. Enfin, la liste est longue!

On se comprend bien, la Loi sur la Protection Jeunesse n'est pas mauvaise en soi, c'est la façon de l'appliquer et de l'interpréter qui est inadéquate! Et oui, je dis que la Dpj doit continuer d'être présente dans la vie de certains enfants abusés, car oui, ça existe! Mais j'inscris un bémol sur les agissements préjudiciables de la Dpj, ses directeurs et ses intervenants; ces agissements ne sont pas toujous dans l'intérêt supérieur de l'enfant! Les preuves existent et nous devons les démontrer!

Pour ce qui est d'agir, une pétition circule présentement par l'entremise de l'Association du respect des droits des grands-parents et de la famille, pour une demande d'enquête publique sur le fonctionnement de la Dpj et je vous invite fortement à vous joindre à cette pétition afin que cette enquête obligatoire se concrétise. Il y va de l'avenir de nos enfants et de nos jeunes sous protection de l'étât!

Notre demande d'enquête publique a déjà été entendue en commission parlementaire et un mémoire à cet effet a été présenté, afin que l'on participe aux débats parlementaires qui doivent avoir lieu avant l'adoption en chambre du projet de Loi 125 concernant les changements que souhaite voir adoptés par Mme Margaret F. Délisle, Ministre responsable de la protection jeunesse. Ce projet de loi est abusif et ne répond aucunement aux besoins réels de l'enfance et de la famille et contrevient à l'article de la loi qui précise que toutes mesures entreprises doit l'être en fonction de garder l'enfant dans sa famille!!

Par ce projet de loi, la Ministre offre sur un plateau d'argent encore plus de pouvoir à la Dpj...comme si elle n'en abusait pas encore assez!

Il faut réagir en masse...pour plus de renseignements sur cette pétition, vous pouvez communiquer avec Micha à partir de son adresse courriel.

Merci de votre participation et de votre intérêt pour la cause.

Micha

bonjours, moi j'ai vue le film et j'ai trouver très dure de voir le traitmenent que l,on donne aux enfants qui ce retrouvent en centre par suite de mauvais traitement de la part des parents, sérieux il y a un probl;eme majeur. Comment ce fais t'il que l'on traite mieux les prisonnier que des enfants mal traiter, c'est illogique on n'est en train de dire a ces enfants que c'est ce qu'il mérite alors qu'il n'on rien fais de mal. pour ma part j'ai vécu une partie de ce que l'on montre dans le film mais la dpj a refuser de m'enlever de ma famille sous prétexte que si j'avais survécu 12 ans je pouvais bioen continuer pour 6 autres années.
Je crois qu,il faut sérieusement ce pencher sur la question du traitement que l'on réserve a nos génération a suivre car on n'est en train de les tuer a petits feux.

C'est une histoire bien triste que tu racontes xxremi, mais il ne faut pas généraliser. La DPJ n'est pas que cela, oui il y des abbérations comme tu nommes dans le système mais il y a aussi des gens dévoués qui aide vraiment ces enfants et leur famille.

Bonjour ptitebrise

Je suis d'Accord avec toi pour l'impact du film, enfin M. et Mme tout le monde vont s'ouvrir les yeux et voir qu'il y a des enfants qui souffrent au Québec, pas besoin d'aller dans d'autres pays.

Le système n'est pas parfait, c'est déplorable ce que tu as vécu, il faut que la société sache que ça existe des gens qui profitent du malheur des enfants pour les abuser à leur tour.

Je te souhaite une belle continuation, tu semble t'en sortir malgré tout.
Bravo à toi qui a su te remonter les manches et foncer, la vie te vaut bien cela

Je n'ai pas vue le film, mais que quelques séquences, et ça m'a fait remonter ma rage. j'en aurais pour plus d'une journée à rencontrer mon enfer.

La DPJ était supposé être au départ pour aider les enfants en difficulté
la cause était noble, mais une fois avoir été embarquer dans la roue, non pas par ma faute mais pour avoir été une victime de L'inceste et de la violence, on m'a trimbaler dans des familles d'acceuil et de centre, sans avoir au préalable enquêter sur les gens ( les familles) je subissais encore et encore exactement la même chose que j'avais vécu en présence de mon père, avec en prime des critiques et du dénigrement à tour de bras.

j'étais une victime et on me traitais comme une criminel, comme une moins que rien.

en centre c'était encore pire, on m'a mit là pour soi-disant mon bien
encore une fois,j'ai subit et subit , injustice, violence verbale et attouchements et ce par des personnes qui étaient payer pour soi-disant m'aider à m'en sortir.

en ayant une travailleuse sociale, qui n'a jamais porter plainte contre ceux et celles qui me faisait payer d'être au monde, on m'a trimbaler , en me forcant à me refermer sur moi.

on racontais mon histoire aux personnes des familles d'accueil,sans mon consentement, ensuite ces personnes s'en servait contre moi,et avait l'excuse de me dire, bah tu connais ça déjà, alors laisse toi faire...
puis, personne va te croire de toute façon, c'était ma parole contre la leur
après tout je n'était qu'une enfant abusée, je ne faisais pas le poid contre un adulte supposément respectable.....

à mes 17 ans , j'ai reçu ma liberté ( mais à qu'el prix? )
je me suis ramassé sans rien, sans aide, j'ai appris à me débrouiller toute seule, j'en reste marqué pour la vie, tout comme d'autres jeunes ont a essayé de se faire entendre, moi comme d'autres ont nous a laissé pour compte, juste parce qu'on a été embarquer dans cette roue, on n'avait rien à dire , et rien d'autre à faire que de subir, si ont se rebellait on nous enfermait, pour nous montrer qu'on était rien, et qu'on devait plier.

Ce qui est enrageant, c'est que c'est seulement aujourd'hui en 2005 que les gens réalisent que ça existe vraiment, les voleurs d'enfance, ce ne sont pas seulement la famille, père,mère, tante, oncle, mais la DPJ et la société qui nous à obligé , non exiger qu'on soient à jamais meutrie.

Si aujourd'hui je reste avec des séquelles, mais que je m'en suis sortie, ce n'est pas grace à ces gens, mais à moi simplement.

Puis si avec ce reportage qu'enfin on va donner le droit aux enfants d'être aussi des personnes à part entière, alors je dis Bravo!!!

Personne jamais ne se pose la question, pourquoi est-ce qu'il faut absolument que ça soit une personne qui a eu une vie merveilleuse qui doit être en charge d'aider les jeunes?
Elle ne l'a pas vécu, comment elle peut les comprendre?

salut,

Je suis allée voir le film moi aussi. Je n'y ai rien appris qui m'ait surpris ou que je ne savais déja sur la DPJ ou la situation des enfants au Québec, pour moi-meme avoir été prise dans cet engrenage pendant mon adolescence...suicidaire tout au long de mon adolescence on m'a enfermée avec des délinquants ne faisant aucune distinction entre eux et moi...disant plus d'une fois a ma mere qu'il fallait absolument casser mon caractere difficile...!!! Ce n'est qu'apres deux ans qu'ils ont dit qu'ils avaient fait un erreur en m'envoyant dans ce centre et meme la ils n'ont fait que semblant devant le juge de corriger le tir; ils avaient dit avoir rouvé une meilleure place pour moi dans un centre hors région (oui c'était une exception) un centre d'accueil en pédo-psychiatrie...mais quand ma mere, qui n'a pas la langue dans sa poche soit dit en passant, a appellé a ce centre en question ils lui ont dit n'avoir jamais entendu parler de moi...alors ma mere a du se battre farouchement pour que j'y soit admise...Tromperie, mensonges, voila ce qu'est en sous-sol la DPJ...cette grosse machine qui se dit prendre soin et prendre la défense des enfants devrait etre remise en question et revue en profondeur par le gouvernement! Cela est sans compter sur les supposés aidants(éducateurs, psycho-éducateurs, chef d'unité, gardiens de sécurité) qui travaillent dans les centres d'accueil et qui abusent de leur pouvoir sur les jeunes (il y a juste a lire mes deux témoignages: isolement abusif et ma cage de verre que j'ai envoyé sur ce site il y a quelque temps...ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres!)ces supposés aidants transférant leur propre problemes personnels en la faisant subir aux jeunes qui ne font rien de mal ou si peu...alors que eux leur donnent des conséquences démesurées pour se soulager de leur propre malaise, ce ne sont pas de vrais aidants il va sans dire! Je suis en furie, oui! Et c tout a fait normal, voir ce documentaire a raviver ma rage!

nellie22

J'ai vu le film. Ça m'a profondément touché. Il faut vivre avec la DPJ pour bien comprendre comment cette grosse machine est dépassée par l'ampleur des problèmes.
J'ai visité un Centre Jeunesse de ma région (Abitibi) Les chambres sont très petites, le lit ne fait même pas 39 pouces, les unités sont bondées de jeunes avec différentes problèmatiques, les travailleurs sociaux sont surchargés. Les murs sont en briques et aucun système de climatisation n'est en place. Avec la chaleur de l'été dernier, on pouvait difficilement rester dans ces chambres. Et l'hiver on gèle. J'ai vu les salles d'isolement et comme la ministre je ne suis pas restée plus de 2 minutes. :oops:

Lorsqu'une famille vit des difficultés et essaie de faire un appel à l'aide, c'est très difficile. On appelle mais on se fait répondre ( par expérience ) : " Avez-vous frappé votre enfant ou celui-ci vous a-t-il frappé ? Non, alors on va mettre votre nom sur la liste d'attente et quelqu'un vous contactera " Ce contact ne s'est jamais fait. Il a fallut défoncer plusieurs portes pour être entendu.

Puis d'une famille d'acceuil à une autre, avec un séjour dans un Centre, le retour à la maison et la problèmatique qui revient ,le retour devant le Tribunal de la Jeunesse. Ce ne sont pas tous des mauvais parents. Ce ne sont pas tous des mauvais enfants. Mais dans cette grosse boîte,il n'y a pas de différence entre l'enfant qui vit des problèmes de consommation et celui qui a été abusé. Le droit des parents de savoir ce qui se passe est carrément bafoué. À 16 ans, on ne communique pas les informations aux parents si le jeune ne veut pas. Si on veut aider notre jeune, encore là, il faut défoncer d'autres portes.

Le film sonne l'alarme. Bien sûr il y a des histoires qui finissent bien. Mais bien des parents baissent les bras lorsqu'ils se cognent à la DPJ. Plutôt que de signaler un problème avec l'enfant, ils laissent aller. Il n'y a pas de prévention à la DPJ. Elle intervient lorsque les pots sont cassés et lorsque la relation entre les enfants et les parents s'est détériorée au point de tout reprendre à zéro. Alors on assiste, impuissant, au ballotage de notre enfant dans un système trop gros, trop complexe pour comprendre ses jeunes et leurs parents. Car la DPJ elle-même est un voleur d'enfance. :(

Je n'ai pas encore vu le film, ma fin de semaine ayant été surchargé, ne craignez rien j'irai le voir dès que possible, étudiant dans le domaine. Mais en regard des nombreuses entrevues médiatisées et de mon expérience personnelle, je crois que le système n'a en rien changé depuis le changement de loi il y a 25 ans.

Les travailleurs sociaux sont désabusés face à la bureaucratie, face à cette loi d'exception qui souvent limite le travail qu'ils doivent effectués. J'ai débuté mes études en service social il y a 3 ans, presque au même moment mes fils qui vivaient avec leur père m'ont été confié par le DPJ avec promesse d'aide n'ayant vu mes fils qu'une fois par année depuis les 5 dernières années.

Après 2 mois de cohabitation avec eux, j'ai apprise que l'un avait multitudes de causes en route avec la loi des jeunes contrevenants, j'ai demandé de l'aide pour rétablir la situation avec mes fils, l'autre n'ayant pas de judiciarisation car il n'avait pas 12 ans. Un juge désabusé de mes efforts pour obtenir cette aide à fait lui-même une plainte en tant que citoyen pour que je puisse enfin avoir du soutien, résultat: il s'est fait envoyé promener et n'en revenait pas, jugeant que la situation était critique. Pour obtenir cette aide, j'ai du confirmer que j'abandonnais cet enfant et refuser de le ramener chez moi pour qu'enfin on prenne au sérieux ma demande. Le plus jeune est retourné vivre chez son père malgré le fait que j'ai apportée les preuves que le papa faisait de son fils de 12 ans un dealer à l'école, j'ai même apporté les sacs de pots trouvé au retour des visites dans les poches de ce fils. On m'a répondu qu'il y aurait surveillance de leur part. Hé oui! toute une surveillance, un appel: "Monsieur comme nous supposons que vous consommez en présence de votre fils, nous passerons samedi soir 19:00 pour constater s'il y a bel et bien consommation de votre part".

J'ai changé d'optique, je poursuis mes études mais plutôt en toxicomanie et pour travailler au communautaire, croyant sincèrement que je pourrai probablement apporter plus de soutien et d'aide qu'au niveau gouvernemental.