Bonjour! je suis nouvelle sur ce forum...
voila maintenant 5 semaine que je suis en dépression... jai attendu ... et attendu avant de consulter un médecin pour une sule raison: je n'ai pas besoin de médicament pour retrouver la forme... je crois que cé d'une part psychologique...
Qu'en pensez vous???
Eh bien, je ne partage pas l'engouement de certains pour les anti-dépresseurs . Les médecins prescrivent trop souvent à l'aveuglette, ça devient la solution de facilité - ça permet de soigner les dépressifs sans passer trop de temps à les écouter, faut rentabiliser son cabinet ...
J'ai fréquenté un groupe de dépressifs, et presque tous avaient commencé par prendre du lithium ! Leur médecin ne s'était manifestement pas cassé la tête pour poser un diagnostic : on prescrit, et si ça agit, c'est que c'est bon, sinon on passe à un autre . On commence donc par le lithium, parce que ça permet d'éliminer d'emblée le diagnostic de maniaco-dépression !
Mon père a vu je ne sais combien de médecins qui lui ont prescrit toutes sortes de médicaments, jusqu'à ce qu'un de ceux-là ait la brillante idée de l'écouter ! Mon père souffrait en fait d'hypoglycémie, et en modifiant son régime alimentaire, ses symptômes, dont les médicaments ne venaient pas à bout, sont disparus comme par magie !
Je me suis moi-même guérit d'une dépression par le sport, sans prendre de médicaments . Combien de médecins s'interrogent sur les habitudes de vie de leurs patients ? Combien pourraient être guéris simplement en modifiant leurs habitudes alimentaires et en faisant de l'exercice ? Plusieurs études semblent indiquer pourtant que le sport aurait non seulement un effet sur la dépression, mais que celui-ci serait plus durable . Les psychothérapies sont aussi essentielles .
Je ne condamne pas les médicaments, mais je pense qu'on en abuse, alors qu'ils devraient servir de béquilles temporaires, et non de traitement - car ces médicaments ne soignent pas vraiment la dépression en fait .
Allo Minnie,
Loin de moi l'idée de te dire quoi faire, mais laisse moi te parler de mon expérience. D'abord, il est important de savoir que personne ne vit une dépression comme une autre. Les facteurs de dépression sont différents et parfois, d'autres causes pathologiques peuvent accompagner la dépression.
Comme toi, je ne voulais pas de médication. Je n'y croyais pas, et je suis anti-pilules. C'est à peine si je prends du tylénol pour les mots de tête.
J'ai tout de même rencontré un médecin afin d'obtenir un diagnostic officiel quant à la dépression. Évidemment, il a voulu me mettre sous médication. J'ai refusé en prétextant être capable de m'en sortir seule en plus d'une psychothérapie déjà commencée. Je lui ai donc dit que je reviendrais le voir si je changeais d'idée.
En constatant, quelques semaines plus tard que je pleurais sans cesse, que j'avais encore des idées noires et que je n'avais pas l'impression d'avancer, je suis retournée voir le médecin en acceptant cette fois-ci d'être médicamentée. Je n'avais plus rien à perdre...
Me voici maintenant 2 mois + tard. Ma médication n'est pas encore ajustée mais je te dirais que je vois concrètement une différence dans mes comportements. Je pleure moins, les idées noires sont parties, je suis + optimiste face à la vie et lorsqu'il m'arrive un pépin, je n'ai plus l'impression que le ciel me tombe sur la tête comme avant. Je me sens mieux outillée et je ne perd pas de vue que la médication est un MOYEN additionnel à ma condition et non une solution.
La psychothérapie + la médication + l'acceptation de ma dépression : Tout cela m'aide à avancer et avoir su, j'aurais accepté la médication dès le départ...
Alors, fais ce que tu penses être le mieux pour toi ma belle et bonne chance dans tout ce que tu entreprendras.
Abbyes.
Tout à fait d'accord pour les contres-indications pour le millepertuis... le fait est qu'il peut être assez souvent utile.
Pour le reste avant d'attaquer en général je suis bien renseignée ce qui n'est pas le cas de tout le monde je crois:
1 - Quels sont les antidépresseurs que l’on appelle " IRS et apparentés " ?
Les chefs de file des 11 antidépresseurs commercialisés en France sont Floxyfral® (fluvoxamine), Prozac® (fluoxétine), Seropram® (citalopram), Deroxat® (paroxétine), Effexor® (venlafaxine), Ixel® (milnacipran), Zoloft® (sertraline), Norset® (mirtazapine), Seroplex® (escitalopram), Athymil® (miansérine), Cymbalta® Yentreve® Duloxetine Lilly® (duloxétine).
4 - Quels sont les risques identifiés aujourd’hui chez les enfants et les adolescents ?
Dans les études cliniques conduites chez les enfants et les adolescents souffrant de troubles dépressifs, il a été observé une augmentation du risque de comportement suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide) et de comportement hostile (agressivité, comportement d’opposition, colère) chez les patients traités par un IRS comparativement aux patients recevant un placebo. Cependant aucun cas de décès n’a été associé à ces tentatives de suicide, dans le cadre des essais cliniques.
CE QUI SIGNIFIE QUE CE N EST PAS LE CAS HORS DES ESSAIS CLINIQUES ET C EST PRECISEMENT POUR CETTE RAISON QUE DES CONSEILS DE PRUDENCE ONT ETE ADRESSES A TOUS LES MEDECINS
Et à mon avis ce ne sont pas des substituts à la thérapie, mais des "béquilles". Je ne suis pas absolument contre à 100%... mais à 80%! :)
Et non, tous les médecins ne sont pas bons.... j'ai eu autour de moi suffisamment de personnes dont les prescriptions étaient faites à l'aveuglette pour savoir que certains médecins (encore une fois, pas tous je ne généralise pas) ne décident pas forcément pour le mieux des patients...
C'est faux, cela crée une dépendance et d'ailleurs certains ont fait l'objet de recommandation de "grande prudence" (prozac) parce que trop d'adolescents tentaient de se suicider lors du sevrage...
ces molécules sont très puissantes.
Si tu peux acheter du millepertuis, (attention aux contres-indications) cela peut faire beaucoup de bien. J'ai pris il ya 10 ans du prozac et ai eu énormément de mal lors du sevrage. J'ai pris du millepertuis pendant un mois et n'ai presque pas senti la période d'arrêt.
Dans beaucoup de cas je pense que la psychothérapie est très importante. C'est ce qui m'a sortie d'affaire!
Courage!
Je ne suis pas d'accord avec toi... ou du moins plus maintenant.
J'ai fait un burnout, j'ai été en arrêt de travail durant 8 moi. Je n'étais pas dépressive, mais j'ai développé un trouble d'anxiété avec crises de panique. J'avais pratiquement de la misère à sortir de chez moi et j'étais contre toute médication. J'ai dû en prendre durant 10 mois (des anti-dépresseurs seulement). Si ton médecin veut t'en prescrire, je te suggère d'en prendre. D'abord, cela ne crée aucune dépendance, ça agit sur les neuro-transmetteurs pour rétablir l'humeur soit anxieuse et/ou dépressive. Tu sera plus en mesure de prendre le taureau par les cornes et de travailler sur toi-même. J'ai cessé toute médication en juillet et tout s'est très bien passé. Accepte l'aide, accepte ton état, accepte aussi que tu ne guériras pas du jour au lendemain, c'est un processus. Tu verras, un jour tu pourras regarder derrière toi et dire combien tu as grandi....
Bon courage!! :)
