J'écris et je pleure. A vrai dire je pleure pour un oui ou pour un non. Bien que ma douleur soit profonde et réel, les larmes coulent sur mes joues sans que je puisse les retenir.
Les vacances sont bientôt finis et elles ont été pour moi atroces. Mon médecin m'avait demandé de partir, de ne pas rester chez moi afin de me changer les idées, de prendre l'air. Malheureusement, par manque d'argent je n'ai pas pû partir encore cette fois-ci.
Pourtant, j'ai un jardin et une maison. Bien des gens seraient heureux d'être à ma place. Et moi, rien ne me plait, ne m'attire et cette crise de dépression arrive en plein été. Malgré les 30 °c qu'il a fait chaque jour, je ne suis pas sortie de chez moi (sauf pour faire les courses et encore).
Mes enfants et leurs amis ont vécu de bien tristes vacances à mes côtés. J'étais irritable et je le suis toujours, je m'emporte pour un rien. Je ne supporte pas l'amie de mon fils, à un point que c'est grave !
Je crie, je pleure, je m'effondre.
Puis, j'ai honte de moi. Je voudrais me cacher pour qu'on ne me voit plus ou m'enfuir et ne plus revenir.
Demain, normalement je dois aller à des noces d'or où mes frères et soeur seront là et des personnes que je ne connais pas et bien, il est 4 h 13 du matin et je me suis couchée à 1 h 30 et j'ai eu ne crise d'angoisse si forte que je n'arrivais plus du tout à respirer. Je ne veux pas aller à cette invitation, j'ai envie de voir personne. Je veux qu'on me laisse seule !!!
Aujourd'hui, cette maladie me ronge de plus en plus. J'ai l'impression de devenir vraiment folle.
Je n'ai plus beaucoup d'espoir de m'en sortir. Je ne sais plus quoi faire. J'ai envie d'arrêter ces médicaments qui font de moi un zombi.
Je suis fatiguée de vivre. Personne ne me comprends et j'ennuie tout le monde avec mes "états d'âme" et je pleure ....