Bordeline

:oops:
J'ai eu beau lire tout ce qui est écrit sur les personnalités " bordeline " et comment vivre avec...Moi c'est mon ado. Elle a 16 ans. Elle a été diagnostiqué l'an dernier. Elle est traité avec de l'épival et du Seroquel. Tantôt elle est parano, tantôt elle est dépressive, tantôt elle est maniaque ect...Pas évident comme parent de vivre avec son enfant bordeline. On ne sait pas de jour en jour quelle personnalité elle aura le matin à son réveil.

Elle dit des mots cruels qu'elle regrette un instant après. Elle m'aime et me hait. Elle me veut et me rejette. Elle ne veut plus me voir et elle s'ennuie :cry:

La médication lui a fait prendre du poids. Son image de soi est défaite, nulle. Je dois tout rebâtir. Parfois elle cesse sa médication , croyant qu'elle est mieux. Erreur. Les troubles parano la rejoint et c'est l'enfer pour nous deux. Ou bien la dépresse la rejoint et elle s'enferme dans sa chambre pour quelques jours refusant de sortir même si dehors il fait 30 degrés.

Le passé la hante. Un père absent. Traumatisme d'une enfance brisée. Les blâmes sont pour moi. Elle m'aime et me déteste d'avoir choisit ce père...Les reproches puis les regrets. Un jour la pluie le lendemain le soleil. Comment s'adapter ? :?:

Je ne suis qu'une mère. Prise avec un trouble de personnalité de son enfant. La loi de la Protectiion de la Jeunesse me tient éloignée. Les rencontres avec le psychiâtre se font en silence. Je suis ignorée. Parano. Ma fille le veut ainsi. Je ne dois pas tout savoir...Votre fille a un trouble de personnalité me dit-il ! Je crois que je le sais. :cry:

Oui vivre avec une personne bordeline n'est pas facile . Il faut être soi-même fort pour tirer les traits sur le négatif et de ne penser qu'au positif. Apprécier les bons moments losrqu'ils passent. La poutre pour nous soutenir est difficile à trouver. Dans un forum comme celui-ci on arrive à defouler , à dire des choses que l'on contient dans notre coeur. Mais devant notre famille, nos amis, c'est le silence. La honte :oops:

Le mur de l'incompréhension est immmense. La personnalité bordeline demeurera toujours un sujet difficile à aborder avec nos proches. On s'endort le soir avec notre secret. Car une mère aime son enfant. Qu'importe qui il / elle est.

Merci :?

Votre souffrance est évidente. Avez-vous été consulter vous-même, pour passer à travers ça? Le cheminement de votre fille sera long, très long...même si elle accepte de s'aider, ce qui ne semble pas tellement être le cas en ce moment! De plus, j'avoue bien mal comprendre qu'elle n'ait pas reçu d'antidépresseur: le séroquel agit sur l'angoisse et les idées délirantes, tandis que l'épival agit sur ses sautes d'humeur. Il manque un médicament au cocktail! J'en sais quelque chose: je prends moi-même ces 3 médicaments et avec succès.

Quant à la thérapie, c'est toujours long, mais il y a de l'espoir. Sauf qu'il faut que vous fassiez quelque chose pour vous: allez vous chercher de l'aide et faites des choses pour vous, pour oublier un peu ce qui se passe à la maison... Parce que si vous coulez par surplus de stress, il ne restera plus personne pour aider votre fille....