Pas une seconde de repos dans ma tete..

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Pas une seconde de repos dans ma tete..

#0 Posté le par maroli

Salut à tous.. Ca fais longtemps que j'ai envie de parler de mon problème mais je ne trouve jamais les mots.. Peut etre que vous pourriez me donner quelques conseil..

Je suis une fille de 24 ans très anxieuse parce que je passe tout mon temps a me comparer aux autres et aussi parce que je ne suis pas capable de me relaxer une seconde.. Si je ne fais rien pendant une seconde, je panique.. Je dois absolument etre active sinon j'angoisse et gache la vie des gens qui sont autour de moi.. Je fais donc des choses qui ne me tente pas du tout seulement pour ne pas virer folle.. Je suis donc très fatiguer et j'ai vraiment envie de me reposer mais je suis pas capable.. Mon copain est quelqu'un de très relax et il commence vraiment a trouver ca dur de vivre avec moi parce que je lui pousse toujours dans le dos, je ne le laisse pas se reposer et je le traite de paresseux, jusqu'a temps que je réalise que c moi qui angoisse parce que je dois faire quelque chose parce que ne rien faire c un signe de paresse..

Évidemment le problème vient du fais que mon père étais comme ca et qu'il me traitait de paresseuse si je ne fesais rien quand j'étais petite et ca m'a rester incruster dans la tete.. Et on dirais maintenant que plus rien ne me tente.. Je revien chez moi et je bloque, je tourne en rond, je ne sais pas quoi faire.. Que faite-vous durant vos temps libre???

Merci de m'accorder un peu de temps et j'espère avoir de vos nouvelles

Maroli

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Message #7

#7 Posté le par Pensives

OUfff..

j'ai du lire et relire à plusieurs reprise pour bien comprendre tes propos letitbe..

Bien des mots de sont pas utilisés dans mon vocabulaire courant...

Bref, honnêtement, je crois avoir perdu le fil de ce topic... ?

désolée...

Pensives

Explication détresse, et aussi l'inconnue.

#6 Posté le (anonymement)

Pour revenir à l'intériorité, authentique, il y a loin de la coupe au lèvre. Nous restons pensif devant ce qui relève pour nous les conventions. Nous pouvons demeurer protocollaire et de plus superficielle. Ce n'est pas que les conventions nuisent mais ils ont une sorte de superficialité qui demeurent un pis aller pour ceux qui ont mail à s'exprimer et il peut n'y avoir que le mental qui passe.

Nous ne clarifions rien en brassant la boue. Et pour s'arrêter il faut une méthode. C'est le but de toute psychotérapie. C'est seulement après s'être arrêter que nous arrivons à voir ce qui se passe réellement et non à nous enliser dans nos propres pistes et sans bousole. Il faut un certain courage pour s'arrêter au départ. Le danger de ressentir ce que nous avons en nous peut ensuite apparaître comme une peur qui elle est lié à l'avenir, nous ne somme plus là dans le moment présent, et, s'en rendre compte n'est pas de la sémentique. Envié quoi que ce soit n'a que la carence du vide de nos pensées. Et culpabilisé sur nos torts à perpétuiter n'envisage que l'aspect passé des vicissitudes de notre passé. Le moment présent disparaît là aussi.

Toute l'ambiguîté de nos vies troubles y est inscrite. Nous sommes assez peu habile très souvent à admettre nos propres défaillance en ce qui a trait à notre resposabilité en matière de relations aux autres. C'est qu'en ne la reconnaîssant que de l'extérieur, comme les resposabilitées sociales, il y a peu d'espace pour la compréhention et la compassion. Ils sont très limité. Je pense que c'est soi-même qui est le plus dérouté dans le rapport que nous entretenons avec nous-même. Nous ne réfléchissons même plus de l'intérieur, que dans le rapport à l'extérieur. Voici un texte que j'ai écris pour tenter de faire des réflexions sur les interventions que nous faisons ici sur ce site.

"Quand nous abordons un sujet de discussion, et que nous répondons à des questions que se posent des personnes plongées dans une certaine détresse, il est important de répondre en ayant en tête que vous ne connaîssez pas la personne. Ce n'est pas que "il faut faire attention, ou, qu'il faille être gentil", mais pour la personne pris dans une détresse dont elle ne voit plus le fin mot de l'affaire, il s'y trouve que de parler de l'existance de autre chose en dehors d'elle même, ne change rien en elle-même. Et elle saura par elle-même ce qui est intéressant et ce qui est menaçant à son égard, vous verrai dans ma digression plus loin ou je vais quand à sa propre réaction qui sommes toute demeure face à elle même et sa position de prise en charge de cela.

Je veux dire qu'il est important dans bien des situations, de recentrer le discour du sujet que la personne aborde, pour faire en sorte que nous puissions rendre compte de ce que la personne qui présente un sujet de discussion, qui relève de son vécu, de ce que la personne ressent dans sa vie même, mais sans pouvoir se l'expliquer.

Les façons de faire sont affecté et souvent teinté de l'intensité de la détresse de la personne, mais je pense qu'il est justifié d'expliquer. Il ne faut pas se limité à des justifications, par exemple justifié les mots employés parce que d'autres mots semblent plus violents n'explique pas en quoi ils sont violents ou pas. Quand vous posez une question ce sont des pourquoi et des comment que vous manifestez, recevoir des justification pour vous dire que la question n'est pas bonne n'explique pas les raisons de la valeur différente de différentes questions. Toutes les questions sont recevable mais pas sur le même plan. C'est manguer de dicernement que de recevoir une question et de la rejeter sans une goutte de sensibilité. Ce n'est pas un jugement, à moins d'entendre par jugement, attention et entendement, mais je veux dire que ce n'est pas un jugement froid et caler sur le rejet parce qu'à ce moment là, il est une méthode plus qu'une aide, qui empêche la manifestation d'empathie à l'égard de personnes que de plus nous ne connaîssons pas.

D'autre part l'importance aussi de distinguer dans nos propos, entre ce qui est impulsif et ce qui est réfléchis. En notant du même souffle que ce qui est compulsif, relève d'une sorte d'impulsion d'accumulation, ce qui devient une sorte de rejet.

Tout ceci semble paradoxale pour des personnes qui sont aux prises avec des problèmes, que certains qualifiraient de problème de son imagination. Mais justement du même souffle, nous vivons, et, ce serait judicieux de se demander si cela fait partie de l'imagination de ressentir quelque chose, d'être, en vie! Tout ceci pour dire que nous pouvons rendre compte d'agir impulsivement, avec non pas une méthode de rejet, mais une méthode de perception. C'est la boîte à outils qui sert à utiliser avec différenciation le bricolage de la réalité, puisque nous pouvons affirmer sans se tromper que personnes ne possèdent la réalité.

Ce que nous possédons à l'extérieur de nous est un appauvrissement de ce que nous sommes lorsque nous sommes vide à l'intérieur. Et cela se confirme dans toutes la détresse qui se manifeste dans les relations avec les autres. C'est la représentation de ce que c'est de bricoler la réalité, bien que l'humilité devant cette réalité c'est de ne pas la prendre pour une fin en soi, ou si vous préférez une justification.

C'est un peu court voire téméraire d'afficher ainsi de ma part, un heuristique, c'est à dire méthode de recherche, de nos tares relationelles. Je voulais les partagées, et recevoir une rétroaction des dispositions que permettent cette courte mise au point, en parler prend de l'importance seulement en action dans la réflection, c'est une exigence, mais, je ne suis pas fou d'exigence."

Au plaisir!

Message #5

#5 Posté le par Pensives

Bonjour !

Et non, je ne suis pas multiples avec mon nom ;-) seulement que je voulais prendre Pensive, mais il était déjà pris.. alors j'ai mis un S :)

Des proverbes ! c'est intéressant ! j'ai un petit livre de 24 heures à la fois..

Je vous cite quelque chose que je trouve intéressant :

"Sans les rochers, on sait bien que les vagues ne monterait pas si haut..."

1er juillet Renoncer à la culpabilitéEn admettant nos faiblesses, nous nous pardonnons à nous même et renoncons à toute forme de culpabilité ou de regret. En retour, cet aveu nous apprend la modestie et la compassion, en plus de donner naissance à une volonté de dépassement et à un grand contentement face à la vie

Mon engagement aujourd'hui : Dès maintenant, je fais preuve d'INDULGENCE à mon égard, j'accepte mes fautes passés, tout comme les conséquences qui s'y sont rattachées, puis je cesse de ressaser mes torts. Ils appartiennent désormais à une époque révolue.

3 juillet Saisir le moment présent
Le bonheur réside dans l'instant présent, le seul que nous soyons à même de saisir et de humer. Les ruines fragiles du passé ne sont porteuses que de nostalgie, alors que les rêves d'avenir n'existent que dans nos aspirations. Plus encore, jouir du présent nous odnne l'ouverture nécessaire pour aborder avec courage tout ce que la vie nous envoie.

Mon engagement aujourd'hui : Je refuse de vivre dans l'anticipation de demain et me concentre sur l'instant présent. Pour ce faire, j'apprécie toutes les douceurs du quotidien sans me préoccuper des angoisses d'un avenir incertain.

7 juillet Les détours nécessaires
Certains actes manqués font naître en nous des remords, et nous imaginons alors avec envie l'avenir qui aurait pu être le nôtre. Pourtant, le présent n'est possible que grâce aux détours imprévus et aux nouveaux départs. Un commencement heureux implique toujours une fin, le deuil d'un passé déchu.

Mon engagement aujourd'hui Je considère avec optimiste les défaites qui pnctuent mon parcours puisque tel le cycle des saisons, ma vie doit être en jachère pendant un certain temps avant de redevenir fertile et de renaître.

Alors voilà...

Ces penées m'aident, il y en a bien d'autres, mais s'arrêter un peu, méditer, lâcher prise et écouter sa voix intérieure sont sûrement un pas sur une voie plus paisible..

A bientôt !

Pensives XxX

Du simple jeu à l'enrichissement.

#4 Posté le (anonymement)

Bonjour Pensives, en passant je m'interroge sur le s de votre nom. Seriez vous plusieurs vous-même? :lol: Bon trève de plaisanterie, vous parliez de jardinage dans votre commentaire. Cela me rappelle un proverbe, dont l'origine ne me revient pas précisément en mémoire, mais disons quelque part près de la russie. Il dit ' si tu veux être heureux une soirée invite un ami fait un souper, si tu veux être heureux quelque semaine ou quelque mois prend femme et mari toi, si tu veux être heureux toute ta vie fais toi jardinier".

Au plaisir!

Salut Maroli

#3 Posté le par Pensives

Maroli,

Je t'ai lu et je me suis lu en même temps.. Je suis un peu comme toi, ne pas être capable de rien faire, je panique et j'angoisse terriblement quand je ne sais pas quoi faire de mes dix doigts, on dirait que ma tête pense trop ... Ça vire là dedans !

je dois cependant avouer q¸ue ça n'a pas toujours été ainsi... Avant, j'aimais me relaxer, prendre du temps pour moi, me la couler douce quoi.. En y repensant bien, je dois t'avouer qu'en ce temps là, j'étais bien avec moi-même.. Comparé à aujourd'hui...

Alors là, il fait beau dehors, vite VITE!! faut sortir, il faut faire quelque chose, on va manquer notre journééeéeee Vite !! Ha merde, il pleut... Mais qu'est-ce qu'on peut faire quand il pleut ? Je ne peut pas aller dehors, mon chum veut relaxer, moi je le traite de lâche ... Bref, pour me rendre compte que je m'impose plein de choses et que je ne me donne pas le droit de flâner, ni de me détendre... J'ai peur d'arrêter, car ma tête pense trop.. et quand elle pense, je devrais prendre des notes !!!

Mon conjoint m'a dit : "Écoute ma douce, qu'il fasse beau ou pas dehors, c'est pas la fin du monde si je reste dans la maison et que je fais un petit dodo, ou que je regarde la télévision. Faut-il toujours faire quelque chose ? Ça fini par coûter cher tout ça ! Si tu veux faire qq'chose ma douce, bien fais-le si tu crois que ça va te faire du bien mais oblige-moi pas.."

J'ai réalisé que je ne me sentais pas bien en dedans. je devais toujours faire quelque chose mais pourquoi ? Bref, tu vois, mon cheminement est rendu là...Je me questionne. je pense savoir ce que tu ressens, car quand je n'étais pas capable de m'arrêter, je demandais à tout le monde de me dire ce qu'ils faisaient comme activités... pour faire pareil !! Mais tu vois, moi mes amis(es) se complaisaient à bricoler, jardiner, popoter, tricoter etc etc... J'ai découvert le jardinage.. je suis poche mais ça me relax et me fait sortir de la maison.. je crois que c'est avec les fleurs que j'ai pris le temps de réaliser des choses en dedans de moi. De plus, je vais cueillir des fleurs en soirée avec ma fille dans les champs pour les faire sécher.. Moi ce passe temps n'est pas un débaras pour ne plus penser, mais bien un passe temps qui m'aide à me retrouver..

Maintenant je suis capable de prendre un livre et de lire pour me relaxer.. il y a queques mois je ne le faisais plus.. je m'oblige à m'arrêter, à me montrer que c'est pas si pire que ça même si j'ai pas les mains pleines à travailler incessament..

J'espère que ça va t'aider...

Dis-moi ce que tu aimes et je pourrais t'aider à trouver des trucs si tu veux ! ;-)

A bientôt !

Pensives

L'anxiété légère, pas la lourdeur c'est pénible.

#2 Posté le (anonymement)

Il se peut que au départ votre père était cause et il pouvait même vous être agréable de faire certaine tâche avec lui ou pour lui, du moins dans votre tête de petite fille.

Se tenir dans ce rôle, finalement de petite fille, il peut aussi paraître facilement critique de faire un comentaire qui vous rejoigne là ou votre sensibilité de petite fille réagit. Et quand Falbala1 dit "réagissez bon sens on est en 2005" cela sonne dur. Elle ne s'est certe pas avisé par hasard de préciser qu'elle ne voulait pas vous paraître trop critique.

Entre vous et moi, c'est ma mêre qui m'a dit constamment que j'étais paresseux. Sans même se rendre compte de ce que je pouvais faire. Quoi qu'il en soit rester inactif pose un problème. Il faut s'amené à réaliser que de toujour rester actif a quelque chose d'anxiogène également. Avoir des moments propice à la réflexion n'est pas sans intérêt c'est même anxiogène. Et réfléchir n'est pas rongé son frein, ni brassé des idées noires.

Pour ateindre une plénitude, et être en mesure de se considérer pleinement, une personne dont nous seul connaîssons les véritables besoins, et finalement s'aimer, et là seulement aimer les autres, il faut que l'espace soit libre en nous. Les nécessitées produisent en vous plus de bruit que de plénitude. Vous êtes trop dissocié de vous-même par les tentions véhiculé par ce bruit. Pour vous détendre, commencer par être attentive à votre respiration. Est-elle sacadé, courte et rapide, lourde, sans la modifié continué de respirer, soyez seulement attentive. Soyez présente à vous-même. Vous arriverez à ressentir l'émotion qui vous "émotive" tout au fond de vous.

Retrouver l'attention, est important pour arriver à ressentir la vie en nous.

Au plaisir!

Ah ! ces parents qu'ils peuvent avoir le dos large.

#1 Posté le par Falbala1

Bonjour Maroli,

Évidemment le problème vient du fais que mon père étais comme ca et qu'il me traitait de paresseuse si je ne fesais rien quand j'étais petite et ca m'a rester incruster dans la tete..

Je trouve tellement déplorable que la faute soit rejetée sur votre père, probablement qu'il a été la cause de votre problème mais ce n'est plus sa faute. Aujourd'hui à 24 ans, le problème est le vôtre et il n'en tient qu'à vous pour y remédier. Je ne dis pas que cela sera facile mais c'est possible. Prenez-vous en main, réagissez, vous dites que vous ne pouvez pas vous arrêter, alors appliquez votre bougeotte à bon escient.

Vous avez 24 ans, la vie devant vous et je suis certaine que malgré tout, vous avez tous les outils nécessaires pour bien gagner votre vie alors je veux vous dire: "Aimez-vous assez pour régler votre problème d'anxiété." Ce n'est pas normal que vous agissez comme cela, à votre âge, vous êtes sensée mordre dans la vie à pleine dent et vous amuser. Allez voir un psy mais je vous en prie faites quelque chose.

Pour passer votre temps, vous pourriez faire du sport si vous aimez sinon la lecture, aller au ciné avec une amie, faire de longues marches {qui sait cela pourrait vous aider à vous détendre}. Bon sang, nous sommes en 2005, nous avons l'embarras du choix.

Ne prenez pas mon message comme une critique, je veux tout simplement vous aider, vous avez vos 2 bras, vos 2 jambes, vous êtes intelligente alors...