bordeline ça serait ça ?????

Publié le

Premier message

bordeline ça serait ça ?????

#0 Posté le par bis2

J'ai rencontré x.. très gentil au début même trop (il m'avait dit tout de suite que si il avait une enfant de plus il pourrait payer une pens alimentaire...je trouvais ça un peu spécial on se connaissait à peine et il était déjà certain que je ne resterai pas avec lui)

C'est un gars assez gentil, qui vous propose de vous aider, qui rend service (quand il va bien, il est sur un nuage, il fait des projets fous, un peu comme les enfants) mais il pouvait se lever de bonne humeur et en qq minutes changer de comportement, passer d'un comportement joyeux à un comportement renfermé, ne plus vouloir rien dire, rester dans son salon et juste écouter de la musique...ou alors s'énerver entrer dans des crises de rage pour un rien se mettre à donner des coups de pieds dans sa voiture psq qu'elle ne démarre pas, trouer les pneux de son patron psq il ne lui avait pas donner les clefs d'un qwad...c'est banal jusque là...

(son père était alcoolique et il est mort en psy, peut être suicide j'en sais pas plus) il m'a dit un jour "personne ne saura jamais ce qui s'est passé avec mon père") (moi mon père à eu un accident vasculaire cérébral et je l'ai toujours connu comme ça, c'est un truc qui nous rapprochait qq part d'avoir des pères dans un autre monde, d etre les parents de nos pères)

Avec le temps, je me suis apperçue qu'il s'imaginait que ses enfants ne l'aimaient pas, sa mère, son frère (il se sentait abandonné) moi aussi il était certain que je ne l'aimais pas..On ne peut pas dire que je suis vraiment démonstrative mais son comportement y était pour qq chose.
Etre à coté de qq qui se sent toujours rejeté, malheureux quoi qu'on fasse (j'avais été sur le disque dur de son pc..puis je me suis rendue compte qu'il mettait des annonces sur des sites, pour juste parler avec des gens...dans un profil il inscrivait qu'il voulait juste être heureux...il se sentait malheureux tout le temps (c'était pas juste une impression) il était certain que je l'aimais pas, alors il avait fini par se confier à une fille handicapée toujours sur le net, puis au téléphone, il avait mm fini par la rencontrer, lui faire passer une journée chez lui (un jour où on s'était disputés) pour lui rendre service, pour la sortir...

Devant les gens il jouait à celui qui allait bien, le dur, l'agressif, mais quand il était seul.. (il ne suporte pas la solitude) il pouvait tomber dans des déprimes monstres psq il se sentait rejeté....C'était une relation pas facile...entre ses crises de colère, de déprime pour un rien (avec des ruptures) il avait des regrets ensuite, il m'avait expliqué qu'il était difficile à vivre et de ne pas faire attention mais mm si vous relativiser, pas facile tout le temps... J'ai fini par me demander ce qu'il était vraiment, ce personnage qu'il joue pour ce faire aimer des gens avec de petits mensonges ou celui que je voyais aller de plus en plus mal, pas sur de lui, des sentiments qu'on lui porte qui a toujours besoin qu'on lui prouve qu'on l'aime, qu'on le rassure, comme un enfant...

Un jour, je lui ai dit en rigolant "si tu te suicides, je veux bien la voiture" puis je me sui rendue compte qu'il avait des idées suicidaires et que mes paroles pouvaient lui faire mal...

En allant sur qq sites, je me suis rendue compte qu'il y avait des chances qu'il soit bordeline...

Un nuit, il était si mal (avec ses idées suicidaires dans la tête), qu'il était assis dans un coin de la piece par terre, il ne disait rien, il avait juste besoin d'être aimé, rassuré, pris dans les bras toujours comme un enfant puis le jour suivant il avait honte...moi j'étais mal à l'aise j'avais l'impression d'être rigide quand je le tenais dans mes bras...d'être impuissante face à tout ça..

Faudrait qu'un psy m'explique c'est ça être bordeline..

Messages récents

Message #24

#24 Posté le par bis2

...J'en reviens au traitement: plus tôt il est entrepris, mieux c'est.....
Des personnes jeunes (entre 20 et 30 ans) qui sont suivi s'en sortent mieux on dirait.....

Depuis.... il s'est trouvé d'autres filles mais pas une seule ne reste et il met ça sur le compte de "c'était pas la bonne" "ou c'était des p... "

Et il a toujours un copain (un bel alcoolo) qu'il lui dit qu'il n'a pas de problème ect...

Il faut qu'il souffre vraiment et qu'il soit au fond du trou pour avoir envie de s'en sortir, ça un psy me l'a dit aussi..

Lui seul peut décider de consulter ou pas...

Message #23

#23 Posté le par emieve

Bonjour sunny et BIs2,

oui je crois en ce que dit Sunny, on ne pas le forcer à se soigner.

Les premiers temps de notre séparation, cela fait maintenant 3 mois, quelquefois je m'abandonne encore à le faire réagir lorsque je l'avais au téléphone ou lorsque je le voyais.

je l'ai même invité le soir de son anniversaire au restaurant et il est venu mais il m'a dit qu'il régretté car finalement il voyait bien ou je voulais en venir...

il m'a dit qu'il était plus serein maintenant, qu'il soufflait depuis qu'il était parti. Après cette grosse claque, je commence à comprendre d'ailleurs il me le dit, il faut laisser le temps au temps, cela se refera natuellement entre nous, je ne fais pas de projets à longs termes. Peut être que si je reviens un jour il sera trop tard, alors tant pis pour moi...

Peut être que toi tu seras bien dans 3 MOIS, et moi je ne serais pas bien.

J'ai compris une chose, plus on continue à les materner et à les relancer et plus ils s'enfuient. il faut qu'ils prennent conscience d'eux mêmes de se qu'ils ont perdu.

Il faut se désinteresser d'eux complètement, c'est une chnace sur 2, mais moi non plus je ne peux plus être la mère, la femme, l'amante, le medecin ETC... on n'est pas des superwoman

Emieve

borderline en couple

#22 Posté le par SunnyL

Bis a dit:

Et des moments d'euphorie...pour faire oublier tout ça..

Même si on aime cette personne, il y a un moment où on ne peut plus...

J'ai mis une barrière, mais pas assez rapidement... ça m'a tellement pompé mon énergie que j'avais l'impression que c'était moi qui me retrouvais cassée.. Être sa mère, son amie, sa psy, son amante..la copine de ses enfants 1wk sur 2... en me relisant, je me rends compte que c'était trop pour une personne...je ne suis pas thérapeute..

Et

C'est comme s'il y avait 2 personnes en une.

Je suis moi-même borderline et traitée depuis un peu plus de 10 ans: thérapie de 3 ans et médication. Je sais donc parfaitement ce que tu as pu vivre avec ton copain! Et crois-en mon expérience, ce que tu as de mieux à faire...c'est de t'en tenir loin. Car, tant que quelqu'un sera là pour lui, il n'ira pas chercher d'aide. Et puis, c'est très destructeur pour toi. Ton ami peut s'en sortir, mais il faut qu'IL le décide!

Quant à ta petite phrase: " c'est comme s'il y avait 2 personnes en une", j'avoue l'avoir beaucoup aimée! Tu as visé très juste: la dualité. Ce trouble n'est fait que de ça! Nous sommes constamment déchirés entre 2 idées, entre 2 sentiments, entre 2 décisions, entre la colère et la joie, etc. C'est extrêmement souffrant! Probablement que ton ami se déteste profondément quand il se voit maltraiter le chien (les borderlines sont très sensibles), mais...il ne peut s'en empêcher. Quant à l'amour, il le désire, mais a peur de s'y abandonner.

J'en reviens au traitement: plus tôt il est entrepris, mieux c'est. Et il ne faut pas oublier qu'il y a plusieurs nivaux de maladie: certaines personnes sont plus faciles à traiter parce que moins malades. Mais si tu veux vraiment rendre service à ton ami, ne reprends pas contact avec lui. Ce n'est que quand il aura fait le vide autour de lui et qu'il souffrira comme un fou, qu'il reconnaîtra son problème et ira consulter...

Message #21

#21 Posté le par soleil37

bonjour bis2

Il y a des ces constats que l'on fait dans la vie qui font que l'on est soit satisfait ou pas de notre personne suite à un rendement face à une tâche donnée...mais ce compte rendu...nous l'effectuons selon les exigences de qui ou de quoi???

Bien trop souvent nous acceptons de porter des chaussures qui ne sont pas les nôtres sous différents prétextes...obligations...vouloir plaire...crainte de décevoir...peur du jugement...etc...

Est-ce que dans cette histoire tu crois sincèrement que ton devoir était de veiller sur ton ami et de t'investir plus que tu n'en as fait...et qu'à l'inverse tu n'as pas donné assez de ta personne au point de devoir te culpabiliser de ce qui advient de ton ami???

Tu sais, ce désir que tu as d'oublier est doublement renforcé juste par cette impression d'avoir une part de responsabilité. Tout ce que tu veux c'est simplement vivre en paix avec ce souvenir et cesser de te culpabiliser non?....

Il faut savoir te pardonner et te dire c'est correct, il n'accepte pas que je l'aide, je ne peux rien faire d'autre pour lui...c'est dommage mais je respecte son choix. Je vais poursuivre ma vie et je lui souhaite qu'un jour la vie lui apportera de belles choses.

Essaie de faire la paix intérieur du mieux que tu peux, je sais que ca ne se fait pas aussi facilement, toute cette histoire t'a laissé des marques et tu devras prendre bien soin de toi. Mais petit à petit, tu retrouveras l'harmonie avec tes sentiments intérieurs. :wink:

en toute amitié
soleil37

re

#20 Posté le par bis2

En lisant des témoignage, je vois bien que qq de non traité à une vision déformée de tout ce qui touche à l'affectif...leur logique n'a rien de logique.. on a bon se casse le crane à vouloir leur expliquer qu'on les aime qu'ils n'ont rien à craindre mais en mm temps leur comportement favorise les ruptures alors.. leurs angoisses font le reste...c'est un cercle vicieux...sans traitement des crises, et abandon qui les conforte dans leur réalité qui est on ne mm pas, elle va me laisser..

Moi j'ai juste mal au crane mais je comprends mieux ce qui c'est passé j'essaye d' admettre que je ne pouvais rien faire pour lui.. mais il y a toujours une dose de culpabilité...

Vous avez un truc psy pour effacer qq de votre mémoire ?

bonjour Bis2

#19 Posté le par yann440
,,,Je viens de lire toute ton histoire , et c'est terrible car c'est tout à fait ce que je vis avec mon copain , à la difference pres que c'est luiqui part des qu'il se sent mal , je pense que moi aussi je dois meproteger de tout ça car ça commence à me detruire ...

Re: re

#18 Posté le par ptite-clochette
Je cherche qq d'autre, mais c'est pas facile d'oublier qq qu'on aime même si il est "spécial"... (cette histoire n'a duré que 9 mois...)
(c'est moi qui suis devenue un peu parano)

C'est le risque et c'est pourquoi je te conseillais de prendre bien soin de toi. A vivre en contact avec ce genre de pathologie non traitée, on risque de délirer avec lui et ne plus savoir ce qui est réel ou pas....

Tu es donc seule pour le moment mais tu parles beaucoup de cette aventure qui te laisse des traces....... Profite de ce temps pour te liberer.

re

#17 Posté le par bis2

Je cherche qq d'autre, mais c'est pas facile d'oublier qq qu'on aime même si il est "spécial"... (cette histoire n'a duré que 9 mois...)

Je voyais qu'il avait un truc...mais je ne savais pas quoi...ça met mal à l'aise psq dans ses relations amoureuses, il ne fait jamais confiance...il ne veut jamais vraiment se confier...alors on se demande ce qu'on fait là, à quoi on sert si il ne veut rien dire...si on là que pour le sexe...ça provoque des frustrations, des malentendus...(c'est paradoxal avec ce que j'ai écri deux messages avant) il était tout le temps insatisfait mais il n'y a jamais eu de vraies disputes...j'ai mm pensé que si il était comme ça c'était psq il voulait que je parte...puis je me suis rendue compte que c'était pas ça...c'est comme si il y avait deux personnes en une...un gars qu'on aime "normal, tendre, marginal un peu" puis l'autre qq qui retombe en enfance par moments, qui ne comprend rien, qui vous dit que vous l'aimez pas (par des insinuations)...
j'ai mm fini par croire qu'il avait qq d'autre et que c'était pour celà qu'il était comme ça.. "je croyais qu'il avait rencontré une femme via le net, vu qu'il y était tout le temps) puis non, il n'y avait personne (c'est moi qui suis devenue un peu parano)

Trouble paranoiaque

#16 Posté le par ptite-clochette

C'est tout à fait ça...

Chez lui, tout tourne autours de l'affectif...personne ne l'aime, il a besoin qu'on lui prouve qu'on l'aime mais personne ne comprend...

Bonjour bis 2,

J'ai longtemps vécu sous l'influence d'une personne telle que celle que tu décris et je comprends que tu aies beaucoup de mal à t'en remettre. C'est destructeur et on fini par ne plus savoir ce qu'il faut faire. En plus, ces accès de violence....................Le fait est que Lacan décrit très bien dans sa thèse de médecine le caractère "dangereux" du paranoiaque quand il en arrive à se sentir tellement persécuté et incompris que seul le "passage à l'acte" fait office de décharge.

La personnalité limite va dans un tel cas s'auto-agresser : T.S, Auto-mutilations
Le paranoiaque va attaquer l'objet de sahaine, celui en qui il place la source de ses frustrations.

Prend soin de toi bis 2.................Où en es-tu aujourd'hui?

re

#15 Posté le par bis2

Et il m'a culpabilisée un max...de ne pas lui donné assez d'affection, de l'avoir laissé (quand il allait mal) "et qu'il grognait pour un rien"

Au quotidien c'était ; se lever des bonne humeur, faire l'amour mais en qq minutes devenir agressif psq le chat le regarde, psq un chien n'écoute pas et des coups dans le chien (je l'ai vu battre un animal pendant 20 minutes à coups de poing, il était au bord des larmes, et en mm temps c'était plus lui)... Il s'est créé un cocon, ce sont ses animaux, psq les humains l'ont déçus mais quand il va mal, ils prennent des coups de pieds, des coups de poings...Même ça, il ne le reconnait pas...
Je l'ai vu aussi donner des coups de hache dans des buches avec un visage fermé, il ne voulais rien dire et il frappait de toutes ses forces...alors obligation de lui parler comme à un enfant pour essayer de le faire parler..de le consoler...dédramatiser tout ce qu'il voyais en noir...lui expliquer que sa vie n'est pas si merdique qu'il la voit....lui amener un chiot pour le faire rigoler ou un chatton...
Des reproches surtout à cause d'un manque d'affection mais par moments si j'essayais d'en donner plus des reproches psq trop "colante"...une insatisfaction de tout...de la vie....de la nourriture....du sexe...de moi...du boulot...d'un ami...plus envie de rien....plus de passions....plus envie de sortir...des critiques pour tout...
il n'y a que quand je partais qu'il se rendait compte que je lui manquais..

Et des moment d'heuphorie...pour faire oublier tout ça..

Même si on aime cette personne, il y a un moment où on ne peut plus...

J'ai mis une barrière mais pas assez rapidement... ça m'a tellement pompé mon energie que j'avais l'impression que c'était moi qui me retrouvais cassée.. Etre sa mère, son amie, sa psy, son amante..la copine de ses enfant 1wk sur 2... en me relisant je me rend compte que c'était trop pour une personne...je suis pas thérapeute..

Qq part je ne m'en suis pas encore bien remise...

Message #14

#14 Posté le par soleil37

bonjour bis2

Chose positive, tu ne prends pas sur toi de soigner ton ami mais tu cherches plutôt à la diriger vers un professionnel...très bon réflèxe...

Maintenant, pour ce qui est de son bon vouloir de se faire suivre en psy...personne ne peut l'y pousser, c'est son choix....cette partie lui appartient...

La question que tu dois te poser maintenant est la suivante...
Qu'est-ce que je suis prête à donner à cet homme de ma personne en terme d'énergie, d'écoute, d'encouragement...car je suis entièrement consciente que dans un état de crise, une personne vous tire votre énergie et elle ne s'arrête pas pour vous donner une pose...

Sans le mettre au rancart ou le jeter, met une certaine barrière de protection entre toi et lui car s'il refuse de se faire soigner, tu ne veux pas te laisser entrainer dans ses moments de crise. Je sais ce dont je parle et ce n'est pas de tout repos.

Sans méchanceté pour lui et en toute amitié pour toi :wink:

soleil37

re

#13 Posté le par bis2

Juste l'inciter à parler à une personne dont c'est le job..

Mais il est comme un alcoolo qui refuse la réalité, c'est ça le problème..

Message #12

#12 Posté le par soleil37

bonjour bis2

je me suis posé la question quand tu as dit, je suis désolée de vous em...je cherche juste à comprendre...

Y a cette question qui me revient en tête et je me la pose encore, que veux-tu offrir comme aide à ton ami. Une écoute...le conseiller...le diriger vers des services....

Tu vois, le problème de ton ami comporte plusieurs aspects importants qu'il serait bon de discuter avec un psy. Est-ce que ton but est de l'inciter à consulter...je ne sais pas...Peux-tu m'éclairer à ce sujet :?:

re

#11 Posté le par bis2

Malgré tout ça, c'est pas un idiot..

Il a un frère et il est encore plus renfermé que lui, il n'arrive même pas à regarder les gens quand il leur parle (pourtant il a 35 ans) et il est très beau..
Si j'avais pu juste réunir les deux frères, je crois qu'il irait mieux...

Je me suis mm demandée si il n'avait pas été abusés pr son père, la petite phrase "il s'est passé des trucs avec mon père mais personne saura jamais quoi, me trotte dans la tête"... mais c'est pas réaliste, des pères n'abusent pas des garçons..

Il se force à jouer à l'homme (trop pour ne pas être dicté par ...), muscles, habits de militaires, armes...l'écorce mais derrière tout ça...c'est qq d'assez fragile...(mais c'est bien caché)

Désolée de vous em avec mes histoires..je cherche juste à comprendre..

Message #10

#10 Posté le par soleil37

OUi le net a quelque chose de rassurant pour les gens qui comme ton ami ont peur des relations interpersonnelles....c'est pour ca qu'on appelle ca un monde virtuel....ce n'est pas la réalité....c'est un monde que l'on construit selon l'image que l'on aimerait lui donner.

Oui pour répondre à un mail plus haut au sujet de la victimisation. Ca fait partie des traits de personnalité des borderline. Suite aux souffrances et abus du passé, la personne a tendance à se demander plus tard sans cesse pourquoi la vie s'acharne constemment sur moi et pas sur les autres....je pourrais pas avoir un petit répis des fois....etc...

Sacré trouble va, elle en a plus d'une dans son sac :wink:

amicalement
soleil37

re

#9 Posté le par bis2

C'est tout à fait ça...

Le net est sa drogue, il a fini par tout trouver sur le net (le sexe virtuel) les amis...tout...le monde à portée de clavier sans sortir de sa chambre...
Tout allait mal alors il restait devant son pc de 8h00 à 00h00...(mais ce n'est pas un acte de dépressif ça, il y a des tas de gens un peu isolés qui font ça) et j'aimais mieux qu'il fasse des trucs devant son écran qu'avec d'autres filles...

C'était une source de disputes

Il m'a annoncé avec fierté qu'il n'avait plus de pc mais...il y va au travail un heure avant les autres pour surfer, il y reste une heure de plus aussi (il doit répondre à ses messages) il n'a plus msn mais..il a recontacté tous ses anciens contacts. (ses amis).. à qui il a donné son numéro de gsm mais ils ont tous autre chose à faire..(alors déception)

Chez lui, tout tourne autours de l'affectif...personne ne l'aime, il a besoin qu'on lui prouve qu'on l'aime mais personne ne comprend...

Message #8

#8 Posté le par ptite-clochette
Le net est un fabuleux moyen de communication mais devient vite une drogue pour celui qui se complait dans son malheur. C'est pour celà que je parlais de "paranoia" un peu plus haut. L'état limite souffre de son état et est donc vite amné à chercher de l'aide alors que la personnalité paranoiaque continue à se poser en victime de l'autre et c'est cet autre qui, selon lui, a un gros problème et le persécute.

re

#7 Posté le par bis2
J'oubliais de dire...que grace au net, il a trouvé des oreilles attentives pour l'écouter...il a l'air de se complaire dans cette situation de victime...

re

#6 Posté le par bis2

Le problème c'est justement qu'il dit "c'est paradoxal" qu'il n'a pas de problème...(en abordant le sujet bordeline, que ce n'est pas ça son problème)

Je voulais juste l'amener à comprendre en lisant ces forums.

Un psy des médocs, ça faut mm pas en parler (la seule fois où il a acheté des médocs, c était des vitamines, il était en manque de fer mais il ne les a pas ouvertes)

Prendre concience du problème, comprendre, ça ne serait pas déjà suffisant pour en sortir ?

Re: RE Bordeline

#5 Posté le par soleil37

Certes qu'il est difficile de mener cette barque seule. Tu dis que tu dois trouver autre chose...

J'essaie de comprendre la nature de ton cheminement et ce que tu aimerais accomplir dans ta démarche. Pourrais-tu m'expliquer d'avantage. Je serais peut-être plus en mesure de te guider (sans prétention) :!:

Tu dis également qu' il sait qu'il y a un truc qui va pas, il ne sait pas quoi, comment et pourquoi...

Je sais qu'il peut être difficile de prendre conscience de la nature de notre problème lorsque nous le vivons puisque nous sommes pris dans le brouillard de celui-ci. Plus évident je me suis rendu compte pour ma famille et mes amis (es) de me rapporter des faits qui ont aidé à poser un diagnostique sur mon état.

Pourra-t-il réaliser un jour la pertinence ou l'importance d'aller consulter... :?:

amicalement
soleil37

Message #4

#4 Posté le par ptite-clochette
Ben, à te lire, on dirait plus une personnalité paranoiaque...........M'enfin ça n'engage que moi.

Message #2

#2 Posté le par soleil37

Bonjour bis2

Pas facile de suivre une personne borderline.
Tu crois avoir besoin d'un psy pour te donner la description d'une personne borderline, et bien je crois que tu en as eu un éventail assez eshaustif.

Étant personnellement borderline, j'ai souvent dit à mon psy avoir l'impression d'être continuellement dans un wagon de montagnes russes qui n'arrête jamais à la fin du parcours. Les émotions passant sans cesse de la joie à la tristesse, de la rage à l'excitation, et ce, sans vraiment savoir pourquoi.

Bien sur, il y a la charge du vécu du passé qui vient brouiller les cartes et qui vous fou les chlingues et vous vous demandez ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, ce qui est d'actualité et ce qui ne l'est pas.

Les démons du passé s'entre-mêlent avec les tracas du présent et on se retrouve dans un pêle-mêle cahotique et là c'est un vrai capharnaũm.

C'est en partie ca être borderline, du moins ce qu'on a bien voulu m'expliquer lors de ma dernière hospit...

De là l'importance d'entreprendre un traitement bien précis (thérapies et médication appropriée) si l'on veut atteindre un jour un minimum de vie normale. Quand je dis normale je parle en terme de ressenti, d'accomplissement, d'épanouissement, de réalisation personnelle.

Borderline c'est vivre à la limite, être sur la frontière entre ce qui est et ce qui n'est pas acceptable. C'est survivre à la vie, se battre contre le quotidien, essayer d'échapper au passé, lutter contre demain et vaincre ce que l'on craint qui risque d'arriver. C'est la peur de l'angoisse et l'angoisse de la peur. Échapper à tout ca est un métier de fer...une lutte de tous les temps...une bataille parmis tant d'autres d'une guerre qui se doit d'être remportée à tout prix....

C'est ce que j'ai retenu de mes nombreuses réflexions...et je ne suis pas immunisée parce que j'ai retenu toutes ces bonnes théories que j'essaie de mettre en application tous les jours qui me sont donnés de vivre...mais j'essaie de les mettre en pratique et ainsi mieux comprendre les messages que mon corps m'envoient.

Tout ce travail, ce n'est que moi qui réussirai à le faire, bien sur en collaboration avec mon psy. Pour ce qui est de ma famille et mes amis (es), je me trouve choyée d'être bien entourée de gens empreints d'amour et compréhension. Ils me supportent dans mes démarches, m'encouragent mais ce ne sont pas mes sauveurs. :wink:

Pour toi bis2, si ce n'est pas déjà fait, peut-être serait-ce sage de conseiller à ton ami de consulter.

Bon courage
amicalement
soleil37

si qq (un psy) peut m'expliquer le trouble bordeline suite

#1 Posté le par bis2

il m'avait aussi dit que j'étais maso pour être avec lui.
Qu'il était trop fou.
Différent.
Pas comme les autres.
(la seule femme qui est restée 15 ans avec lui, c'était une femme des iles qui voulait échaper à sa misère, mariage en 3 mois) et ça le renforce un peu plus dans l'idée qu'il avait de lui (une image négative) les autres ne sont jamais restée et... la famille lui reproche de ne plus être avec cette femme.. en lui disant qu'il ne trouvera pas mieux..)

Puis moi...malgré les ruptures je l'aimais (a chaque rupture j'ai usé mon gsm en sms) puis j'y retournai (je suis peut être maso mais c'est destructeur ce genre de relation) il avait un comportement d'enfer mais une fois ses crises passées j'y retournais...mais ça ne durait pas longtemps, il se forcait à être gentil, à me cacher ses déprimes mais elles revenaient...et plus je partais moins il allait bien et plus je m'en voulais et plus il m'en voulait... Là il est seul depuis des mois (ses amis sont virtuels) et quand ils ou elles le connaissent on lui dit de se tirer (sympa les écoutes du net) mais c'est vrai qu'il est chiant parfois..