spm ou l'enfer 50% du temps -- des conseils svp!!

Publié le

Premier message

spm ou l'enfer 50% du temps -- des conseils svp!!

#0 Posté le par ilse
Sûrement que certaines me comprendront, je l'espère... j'en ai assez de devenir complètement folle 2 semaines par mois. Je sais qu'on en rit beaucoup, mais dans certains cas comme le mien, il n'y a pas matière a rire du tout. Comme si j'avais deux personnalités complètement différentes. Quand mon spm commence, je sens la détresse monter tranquillement, peu importe ce qui se passe dans ma vie, peu importe la température. Ensuite, une sorte de déconstruction de mon esprit, de ma personnalité... je ne me reconnais plus et je ne reconnais personne autour de moi non plus, comme si toutes les données de la réalité se transformaient, comme si un gros nuage noir venait me visiter. Je deviens complètement non-fonctionnelle, désorganisée. J'ai des sautes d'humeur incroyables... je peux passer de l'envie de me pendre (excusez l'expression, c'est un peu fort) à l'euphorie plusieurs fois dans la même journée. À cause de ça, j'ai toujours peur d'abandonner ma job, mon chum, mes études durant mes heures dépressives...
Je ne sais pas quoi faire, il semble que les médecins ne prennent pas ça au sérieux... je ne veux pas prendre d'anti-dépresseurs... enfin, est-ce qu'il y a des gens ici qui ont une certaine expérience (professionnelle ou de vie) dans des cas comme celui-ci? Des suggestions? Des potions magiques ou des remèdes miracles?
Ou seulement un petit encouragement....?
Merde de merde, j'en ai marre en ostie, c'pas possible

Messages récents

Oui l'humoriste mais pour l'humorisme.

#8 Posté le (anonymement)

Pour ce qui est des médecins, c'est qu'il s'agit d'une distinction entre le médecin qui traite la maladie, et celui qui soigne le patient. Cela je pense est partie inérante au système de santé. En l'occurance ici puisqu'il ne s'agit pas de maladie vous n'avez pas à être traité.

C'est vraie que quand nous ne nous connaissons pas nous rencontrons très souvent des problèmes qui relève de ce que nous pensons être des problèmes de contrôles de soi. En quelque sorte nous avons eu une éducation ou il ne faut pas faire ceci, ou cela. Il faut être comme il faut. Ces assez peu savoureux et très aceptiser, et plutôt clinique dans nos relations personelles.

Apprendre sur le tare s'avère quelquefois heureux, mais d'autre fois plus trouble. Mais je pense que nous devons développer une sorte de neutralité pour en arrivé à voir ces états avec assez de distance et entrez dans la régression du bébé qui pleure parce qu'il ne sait pas manifesté autrement ce qu'il veut au fond. Remarquez ceci par contre, ce qui serait une interprétation très parental, de l'ordre de ce que les parents font pour faire taire leur enfant qui sont en mesure d'entendre, je n'ai pas dis, cesser de faire le bébé. Cependant, il peut se produire en nous une sorte d'incarnation de douleur nous faisant ressentir dans notre corps notre propre détresse émotionnel ressemblant à cette réaction en face d'un parent réprobateur.

Cette émotion, la colère, doit avoir un accès pour que nous puissions la dépasser, pour ne pas qu'elle se transforme en rage contre les autres, en devenant négative de la sorte, elle est la manifestation d'un interdiction et elle se tourne finalement contre nous-même. Ce ne sont pas toutes les personnes qui puissent nous aider, pour qu'il en soit ainsi, parce qu'il n'ont pas la même capacité à percevoir d'une façon neutre mais non indiférencier pour autant les humeurs du corps. Les humorismes ont bien vouluent aider leurs patients, mais la médecine d'aujourd'hui a aussi ses aléa, et palie d'une façon assez dérisoire avec l'humoriste. Il faudrait bien plus développé ici mais ce serait tout de même très exigeant de vous soumettre tout ce qui en retourne.

Au plasir!

Humm sujet délicat!

#7 Posté le par nancyviviannee

Pour ma part j ai 36 ans et les périodes menstruelle c est l enfer depuis toujours j ai eu trois accouchement et je dirai que l accouchement fait moin male que les periode.

m est plus depuis un ans j ai découvert quelques chose quand je consomme une semaine aavant les période des légume vert cuit ou cru mes souffrance son diminué de 75% donc esseillé peu etre que pour vous aussi se qui est des hormone qui nous fait un saut d humeur craquant mon copain ma fait une description (non medicale du tous ) nous en rigolons il dit que mon corp me dispute parceque je ne fait pas de bébé.

il faut le prendre du bon coté eille attendez la ménopose est pire lol ont a pas fini il faut en rire

:wink:

Message #6

#6 Posté le par bibby
Allo! C'est encore moi! En ce qui concerne l'entourage. Moi aussi mon chum a eu de la misère a comprendre cela. Ça me fache un peu car quand je vais bien , il est là pour moi. Et quand tout s'écroule tout ce qu'il sais faire c'est me crier après. C'est pire que pas comprendre! Là ok je n'ai plus de spm mais ça se peux pas qu'ont soient toujours de bonne humeur non plus. Moi la dernière année j'ai vécue des choses que je ne croyais pas possible de passer au travers et des fois les fantômes reviennent. Il y a environ 1 an mon chum étais parti de la maison. Le chum de sa mère est venue chez moi . Il avais trop bu et il m'a embrasser de force. Je me sentais sale j'avais trahi mon chum et j'ai passer plein de temps a vomir son haleine d'alcool. J'ai garder ça pour moi. Quelque mois après mon psychiatre m'a fais sevrer de Nardil et rivotril en seulement 6 jours. Je ne dormais plus et j'ai été voir la mère de mon chum pour qu'elle m'aide mais maladroitement et elle m'a criée que j'étais folle et que jamais je ne lui prendrais son fils. Donc elle est très en colère contre moi. Son chum commence a appeler a la maison aussitôt que mon chum n'est pas là . Je lui dis que je ne veux pas lui parler et il recommence tout le temps quand même. J'ai peur et j'avoue a mon chum ce qui s'est passer. Aujourd'hui toute sa famille ne me crois pas et lui non plus me dis qu'il n'a pas a me croire. Ont me regarde comme un moustique dégueulasse et j'habite a quelque maison d'eux. Alors je dois constamment passer devant leur demeure et me sens mal. Mon chum les fréquente toujours et parfois s'organise des activités avec eux et je me sens rejeter . La colère reviens et c'est là que mon humeur change et qu'il me cris dessus. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer a vivre avec ce poids douloureux ? Mais je sais que mes sautes d'humeur ne sont pas du au spm. Ça fais du bien d'en parler!

Message #5

#5 Posté le par ilse
J'ai songé au Depo-provera il y a quelques années lorsque j'ai arrêté la pilule (je croyais que c'était la pilule qui me causait les spm de plus en plus pénibles... finalement, c'était juste plus évident puisque j'avais mes règles à tous les mois au lieu de 3 fois par année... à l'époque! Ce qui a changé depuis, malheureusement je dirais) mais en faisant des recherches sur le sujet, j'ai lu tant d'histoires d'horreurs reliées au Depo-provera que je n'ai pas osé essayer... d'autant plus que je croyais que c'était les contraceptifs hormonaux qui me rendaient maniaque!
Une copine m'a parlé d'un produit naturel apparemment efficace...mais puisque je suis très sceptique, laissez-moi l'essayer cette semaine et je vous en redonnerai des nouvelles si ça m'aide (et justement, c'est le bon moment, je suis en pleine détresse... quoiqu'aujourd'hui j'arrive à relaxer, jusqu'à présent du moins).
Pour ma part, je ne gonfle pas beaucoup, mes symptômes sont presqu'essentiellement psychiques. Mon sommeil est dégueulasse dans ces moments-là, je somnole toute la journée et la nuit arrivée je me réveille tout le temps, je fais des cauchemars, mon coeur bat la chamade (mais ça durant le jour aussi... je somnole et je suis hyper nerveuse en même temps).
Apparemment, mon chum n'y comprend absolument rien et il ne semble pas ressentir de désir de comprendre... si j'essaie d'en parler ou d'expliquer il me coupe en disant oui oui qu'il comprend mais s'il comprenait vraiment, il saurait que la première règle dans ces cas-là serait de m'écouter un peu, me donner la sensation qu'il s'intéresse à moi un peu... alors là je lui en veux, je ne me sens pas aimée évidemment et tout est pire que pire... ça tourne en rond..
Vraiment, c'est pénible. J'ai cru longtemps que j'étais maniaco-dépressive puisque j'ai aussi des phases euphoriques où j'ai plein d'énergie et où j'entreprends plein de choses... ensuite je retombe dans le fond du baril... j'ai peur de gâcher ma vie à ce rythme-là.

Message #4

#4 Posté le par bibby
Bonjour!
J'ai le même problème et je sais que c'est souffrant pour nous et notre entourage. Moi je les amenuiser de 90% en prenant du depo provera, un contraceptif par injection au 3 mois. Je me le suis fais injecter en mars. Je ne suis plus régulière mais je ne souffre plus de spm . J'ai essayer les anti-dépresseur et ça ne fonctionnais pas aussi bien . Alors mon psychiatre et mon gyneco ont décider d'essayer cette méthode. Pour l'instant je sens une grosse amélioration et j'espère que ça va durer. Ça faisais près de 6 ans que je souffrais comme ça. Bibby

Message #3

#3 Posté le par shamash

Hello!

En tout cas, j'imagine qu'il y a des tas de femmes qui se font diagnostiquer des dépressions ou des troubles psychiques quand au fond, ce n'est que leur cycle menstruel qui les fait souffrir et agir comme des folles!

Je pense que tu as complétement raison! Pour ma part, je ne comprenais rien à mon fonctionnement, un jour en forme, le lendemain à pleurer comme une fontaine. Je me croyais dingue, anormale, et je subissais sans avoir aucune prise sur ce mal-être! Je n'osais même pas consulter, je ne savais pas que c'était un problème répandu et que je n'étais pas l'exception.

J'ai la chance de connaître quelques amies qui ont le même problème, alors on se remonte le moral quand ça commence à ne plus aller.
Mon chum accepte mieux qu'avant mon instabilité émotionnelle, car on en a pas mal parlé, mais on a tous les mois une période critique où on se prend la tête. Dur de lui expliquer qu'au moment où je suis le plus irritable, c'est justement là que j'ai le plus besoin d'amour (plus grande sensibilité au rejet).
Je compatis avec lui, ça doit quand même pas être facile à supporter tous les jours :wink: .

Ce qui me dérange aussi avec le spm, c'est que je n'ai pas l'impression d'avoir tant que ça le choix de ce que je vis au fil du mois, parfois jusque dans les détails. Par exemple, j'ai une période où je suis très méthodique et concentrée (à l'excès, je dirai) et une autre où je papillonne d'envie en envie, d'idée en idée, sans pouvoir me concentrer sur quelque chose plus de 5mn!! Sans parler d'une phase de neurasthénie totale et d'ennui, où je reste allongée sans bouger, sans parler, sans penser: inerte.
Pour l'instant, je prend mon mal en patience et j'attends que ça passe, mais si je dois faire ça toute ma vie... quelle perspective!
Les détails, c'est: une phase où j'ai le okay, une où je mange hyper salé ou que des laitages, une où j'adore danser, où je rêve d'éruption volcanique, où j'ai une folie de rangement ou je veux me couper les cheveux à ras... toujours aux mêmes périodes dans le cycle!!
C'est à se demander qui je suis et ce qui relève vraiment d'une décision consciente dans ma vie

Y a-t-il des femmes plus expérimentées qui ont réussi (ou échoué) à vivre bien avec leur spm??

Quels conseils pouvez-vous nous donner?

Ca s'arrange avec le temps ou bien ça empire?

Pour ma part, je commence à pleurer tous les soirs à la moindre contrariété et à me faire des films d'autodépréciation... pourvu que ça passe en douceur cette fois-ci!

Bon courage à toi et à toutes!

Shamash 8O

as-tu/avez-vous aussi des insomnies? Prends-tu/prenez-vous plusieurs kilos? des pb de digestion? le visage qui gonfle? des accès de culpabilité?...

Merci de vos réponses!

Message #2

#2 Posté le par ilse
Merci pour ta réponse, ça fait tout de même du bien de voir qu'on est pas seule dans ce bateau (même si en fait, je ne le souhaite a personne). Autour de moi, je ne connais aucune femme qui panique à ce point donc je me sens pas mal seule avec cette détresse à chaque fois. Surtout que je ne tiens pas à le faire subir à mon entourage... Reste à souhaiter que l'homme qui partage ma vie arrive vraiment à y comprendre qqc...
Moi aussi je tente de diminuer le café, une tasse le matin et c'est tout. Déjà, je crois que ça aide un peu. J'ai commencé à prendre des vitamines du complexe B (B6, B12 et acide folique), et comme toi, je ne prends pas de décisions et si quelque chose me chicotte dans ma vie personnelle, j'essaie de ne pas en parler tant que mon spm n'est pas passé (et généralement, je n'ai plus envie d'en parler quand c'est passé!)
Moi aussi j'ai vraiment identifé la cause de mes terribles sautes d'humeur vers le mois de janvier, puisque mes règles sont devenues régulières. Avant, il m'était impossible de faire le lien entre mes périodes dépressives et mes hormones!
En tout cas, j'imagine qu'il y a des tas de femmes qui se font diagnostiquer des dépressions ou des troubles psychiques quand au fond, ce n'est que leur cycle menstruel qui les fait souffrir et agir comme des folles!

Message #1

#1 Posté le par shamash

J'ai le même problème que toi, je suis aussi à la recherche de de conseils pour mieux vivre cette période, résorber les symptômes. J'ai posté qq petits trucs dans la rubrique estime de soi concernat le spm, si tu veux aller voir.
Pour ma part, savoir que c'est cyclique est déjà rassurant, avant, je ne comprenais pas d'où tombait ce mal-être et ces sautes d'humeur. Je sais maintenant que ça passe... m'enfin, ça j'arrive à me le dire surtout quand ça va mieux. Par contre, je flippe quand arrive les deux dernières semaines du cycle; il y a plusieurs jours où je suis complétement incapable de sortir de chez moi ou d'avoir des relatins normales avec les gens: montée d'anxiété, regard fuyant, esprit vide; je fais la gueule, c'est terrible. Par contre, juste après le début des menstruations, je suis pleine de douceur et d'enthousiasme, qui peut paraître déplacé à ceux qui m'ont vu la semaine précédente.

J'essaie d'adapter mon régime: peu de sucre ou de sel dans la période qui précède mon énorme gonflement mensuel, pour essayer de le diminuer (bof), pas de café en période d'irritabilité (sinon je démonte mon appart'; c'est assez efficace).
Je me défoule en tapant de préférence dans un sac de sable ou mes oreillers, j'évite le mur.
Je n'hésite pas à hurler, quand je suis assez loin des autres personnes, ça me permet de sortir un peu cette émotion en moi; je ne me retiens pas de pleurer (l'émotion est mieux dehors que dedans).
J'ai pris mon parti de n'être pas capable de grand chose pendant cette période, aussi je ne me force pas, je vis autant que possible à mon rythme.
Ah oui, j'évite aussi de prendre des décisions importantes à ce moment-là, je sais que je vais les regretter!

Comme toi je suis à la recherche de tout avis pour gérer ce pb!!
Pour ma part, ça ne fait que 5 mois que j'ai identifié le SPM.

Bon courage!

Shamash