Bonjour.
Je souhaiterais parelr avec quelqu'un qui souffre de troublesa nxieux multiples accompagnés de traits de pesonnalité dépendants et limites. Merci de prendre le temps de me répondre j'ai besoin de parler à quelqu'un qui :lol: me comprend
Bonjour.
Je souhaiterais parelr avec quelqu'un qui souffre de troublesa nxieux multiples accompagnés de traits de pesonnalité dépendants et limites. Merci de prendre le temps de me répondre j'ai besoin de parler à quelqu'un qui :lol: me comprend
ma tres chere shamash,
J'ai lu ton post ainsi que ton message en pv et j'apprécie énormément ton soutient...il y a une chose cependand que je n'ai pas vraiment saisi...tu dis que mes larmes ne seront pas la confirmation de sa victoire, mais de sa défaite tandis que moi j'ai l'intime conviction qu'il aura gagné dans ces conditions, qu'il sera mort de rire de me voir souffrir autant.Idem si je crie: il se réjouira de mon désespoir, tu ne penses pas?
Je me reconnais dans un autre de tes commentaire quand tu dis que tu régressais...moi j'ai tendance a trainer mon singe en peluche quand ca va pas bien et a le croire vivant. Ainsi quand dernierement j'ai vu la psychiatre de l'urgence je lui ai dit que mon ami était malade . Sa question suivante a été de me demander si je prenais de la drogue!
Je régresse souvent en fait, parfois meme sans m,en rendre compte je suce mon pouce! Il y a quelques années, dans le buereau de ma pédo-psychiatre j'ai fait une crise monstre(elle me l'a raconté par la suite et était étonné que j,ai oublié) pour avoir un chat en peluche qui était sur le haut d'une étagere, elle n'a jamais voulu me le donner! Une autre fois je me suis rendu dans le coin jeux réservé aux enfants(elle m'a aussi raconté ca plus tard) et je bercais une poupée puis soudaine ment j'ai été prise de panique et j'ai dessiné une croix noire sur une feuille de papier qui trainait la en lui disant que je ne voulais pas faire le sacrifice de la petite poupée...
Moi aussi j'ai souvent tres peur de sombrer dans la folie a tout jamais, je sens que je glisse vers un monde parrallele...trop profondément dans les ténébres de mon esprit...
j,ai écris d,ailleur un poeme a ce sujet le voici:
deux mondes si pres
En ce pays lointain ou je voyage
Surgissent tou autour de noirs paysage
Le meme espace temporel occupé
Mais deux visages, deux réalités
Lorsque tout s'emmele en moins d'une seconde
Entre deux mondes , deux visions le tonnerre gronde
Il se déchaine sans retenue
Sur moi et ma réalité, mise a nue
Puis la tempete soudainement se calme; plus un son
Alors qu'une autre se pointe tranquillement a l'horizon
Entre deux temps , deux mouvements
Je me sens faiblir sous le poids de mes tourments
Ainsi prise d'un tel vertige,
dans le brouillard qui m'afflige
La densité opaque de l'air
Étouffe mon coeur qui ne peut rien faire!
merci de m'avoir écouté,
amitié
nellie22 xxx
Salut!
Pour répondre à ta question, Nellie22, j'arrive désormais à laisser couler mes larmes!! :cry: :cry: :cry: et ça fait du bien!
J'ai pris conscience pour la première fois il y a 4 ans que je bloquais inconsciemment mes larmes alors que j'avais des raisons de pleurer et besoin de le faire (!!!).
Tout a commencé avec le suicide de mon père, lorsque j'avais trois ans. Il s'est alors passé quelque chose dans ma petite tête, qui a formé un pattern (inconscient) au fil des années: si je pleurais, si je souffrais, c'est qu'il avait eu tort de faire cela, c'est que je condamnais ce qu'il avait fait, que je lui en voulais. Or je l'aimais et refusais de lui en vouloir; je refusais de lui faire porter la responsabilité de ma souffrance.
Donc... je croyais que je ne souffrais pas! Je me suis tellement prise à mon jeu que j'ai fini par me faire des reproches d'insensibilité (je suis un monstre ou quoi pour ne pas pleurer??).
J'ai gardé ce réflexe et suis devenue assez "inaccessible" aux émotions, sauf l'amour. Ca peut paraître bien, mais pas du tout; la tristesse (souffrance) et la colère (une autre façon d'exprimer la souffrance) refoulées me rongeaient patiemment, jusqu'à un épisode psychotique, intéressant certes, mais un peu secouant!
Il y a 4 ans, j'ai enfin compris qu'il y avait une souffrance en moi qui n'avait pas pu s'exprimer à l'époque, une petite enfant qui retenait ses larmes depuis tant d'années.
Et là, j'ai vu en moi comme une série de barrages gigantesques qui essayaient tant bien que mal de retenir une immense étendue d'eau. J'ai tout de suite commencé à angoisser en me demandant ce que ça allait donner lorsque les barrages céderaient.
Et puis j'ai décidé que ça allait être volontaire: j'ai commençait à démolir mes barrages (c'est peut-êtr un peu violent comme technique, mais je ne sais pas s'il est possible de faire autrement.
Mais bon, pas moyen de pleurer, ou alors dans mon verre de bière (super), ce qui selon moi ne permet pas du tout une évacuation des émotions, quoique..., je pense que ça m'a aidé quand même :wink:
Mais le travail était enclenché: j'acceptais à présent le fait de pleurer (grosse étape de passée).
Une petite larme a perlé un fois, puis une autres. Les mois, les années passaient. Je rageais tellement à chaque fois que je n'arrivais pas à aller plus loin.
J'ai imaginé m'adresser à mon père décédé, et là surprise: c'est moi qui m'excusais. Je m'en voulais (encore) de souffrir!
Bizarre.
Je l'ai mis de côté et me suis jurée de tout faire pour m'en sortir, tous les jours, de recommencer à chaque fois que j'échouerai.
Mes émotions sont peu à peu remontées, colère, peur et tristesse liées.
Du même coup, j'ai soudain pu arrêter de fumer puis de boire du jour au lendemain; je n'en avais plus besoin!
L'un entraînant l'autre, les émotions ont enfin débordé.
J'ai cru que j'allais devenir dingue (mais ouf, je l'étais déjà :wink: : ça ne pouvait qu'aller mieux).
Pendant une année entière, j'ai laissé s'écouler toute ma colère, haine, rage, angoisse, souffrance, etc, etc.
Je les vivais pleinement, sans frein, sans m'en empêcher.
Je me suis mise à pleurer, crier, même la nuit, dans des cauchemares que j'oublais aussitôt.
Mes proches ont trouvé que je régressais plutôt beaucoup :lol: , alors que c'était l'inverse! :D
Bref, ça s'est calmé il y a quelques mois, ça va bcp mieux, je ne suis plus la même personne (ça fait tout bizarre), je me sens comme neuve à l'intérieur, presque comme un nourrisson... comme si mon corps était à nouveau vierge de toute empreinte.
Maintenant, je n'hésite pas à m'exprimer à la moindre contrariété.
Je suis bien sûr devenue moins "dure" (plus dure du tout en fait), mais... ça me plait bien d'être douce! :D
Pour moi, pleurer, c'était condamner mon père.
Pour toi, ne serait-ce pas admettre la victoire de ton bourreau?
Or, la voie de ta guérison ne sera jamais sa victoire. Bas-toi, accepte de ressentir et sortir ta souffrance, pour qu'elle cesse un jour. C'est pleurer maintenant pour ne plus pleurer plus tard. Quand tu pleures, c'est toute la souffrance, toutes les saletés qu'il a mises dans ton corps qui s'en vont, par tes pleurs, par tes cris; c'est lui que tu expulses de ton corps. Ce n'est pas du tout sa victoire, c'est sa défaite.
Shamash
...n'est que l'un de mes nombreux problemes...tu peux lire mes autres post si tu veux en saboir plus
pour répondre a ta question oui je suis suivie par une psy de l'organisme calacs
a+
nellie22
Salut!
J'ai été une enfant puis une ado qui ne pleurais presque jamais, même si j'étouffais parfois littéralement pour retenir mes larmes lorsque personne ne pouvait me voir.
J'en étais assez fière au début, je ne comprenais pas les enfants qui pleuraient pour un rien; ça me paraissait ridicule et je voulais être forte... enfin, d'après l'idée un peu erronnée que je me faisais de la force: à savoir au final donner l'impression de la force, même à moi-même. Et non peut-être avoir une force intérieure véritable.
Je ne pleurais pas, donc, mais j'avais un important fond de tristesse, j'étais du genre écorchée vive, mes idées étaient que la vie est une lutte et qu'il faut tenir au coeur de la tempête, ne pas plier face la souffrance.
Je ne le regrette pas, ça m'a permis de développer une personnalité un peu space, avec bcp d'empathie.
Au début, je ne pleurais pas...
Puis je n'ai plus réussi à ravaler ma souffrance autrement qu'avec de la souffrance. Mon corps endurait, je devenais mon propre bourreau. Je m'exerçais à ne pas ressentir la douleur, que je considérais de plus en plus comme un signe de faiblesse. L'alcool, les joints, ont été mes alliés dans ce drôle de combat avec moi-même. Plus je buvais, moins je sentais la souffrance. Mais ce n'était qu'un leurre car dans ces cas peu importe de la ressentir ou non, la souffrance: elle est là et détruit le corps.
Bref ma santé a été mise en péril, alors j'ai essayé de comprendre: pourquoi l'autodestruction, pourquoi refuser de ressentir cette souffrance, pourquoi je n'arrivais pas à pleurer...
alors que cela semblait être libérateur...
J'ai compris tout doucement, petit à petit, quelle souffrance m'étouffait et pourquoi je préférais la garder à l'intérieur.
J'ai pris la résolution de la sortir... mais... je n'y arrivais pas!!
Des années à refouler, ça marque un peu.
Mi-question d'habitude, mi-peur du déchaînement incontrôlé des émotions.
Et toi, Nelly, pourquoi n'arrives-tu pas à laisser couler tes larmes?
Au plaisir de discuter,
Shamash :roll:
c moi nellie!
l'automutilation est comme tu le dis si bien une facon d'exprimer nos émotions: moi je les refoule beaucoup et en parle difficilement, par exemple je me refuse a pleurer j'en suis totalement incapable et pour compenser ma tristesse, je m'automutile regulierement(justement il y a une heure je me suis fait quelques coupures avec un exacto et j'en ai toujours a portée de main en cas de crise alors ca m'apaise)
Je vire aussi la colere que je ressens enverx moi -meme car j,ai peur de la ressentir, je me donne pas le droit de la vivre...car je deviendrais vite psychopathe...
au plaisir de te reparler
nellie22
Bonjour,
je me permets de réagir sur la mutilation.
Je crois que nous avons en nous une certaine dose de souffrance, variable selon les individus et les parcours personnels. Cette souffrance nous ronge de l'intérieur, empoisonne la vie, etc.
Je pense que le moyen de l'évacuer est de l'ex-primer (ex-pression= faire sortir la pression), mais pas forcément au moyen de mots.
Par exemple, je crois qu'on exprime sa souffrance en pleurant, rageant, bref en se permettant de ressentir des émotions: la souffrance sort (et donc la souffrance en nous diminue). C'est pourquoi ça peut faire du bien de pleurer ou s'énerver, après coup. Parce que sur le coup... ça fait souffrir!
Mon idée va peut-être vous paraître absurde, mais je pense qu'au final, on élimine la souffrance en la ressentant, donc en... souffrant.
Dans le cas de la mutilation, il y a à mon avis une très forte souffrance qui n'arrive pas à sortir par des moyens plus habituels, comme les larmes, les cris, etc.
Pour la sortir, on se blesse, donc on souffre, donc la souffrance intérieure sort, donc... la souffrance diminue. Cela explique que la mutilation apporte en fait un soulagement (comme les larmes... à nouveau).
Une souffrance physique pour évacuer une souffrance psychique.
Bon c'est juste une idée sur la question. Je ne sais pas comment il serait possible d'évacuer autrement la souffrance intérieure. Mais je crois qu'il y a en nous une dose de souffrance... limitée! Une fois cette souffrance épuisée, à condition de ne pas s'en rajouter par la suite, et bien... c'est terminé, finie la souffrance!
Comme un marécage intérieur à assécher, par exemple. Après on peut planter quelque chose à la place et le transformer en jardin.
Shamash
et comme toi je m'automutile régulierement. As-tu envie d'en parler?
moi je fais ca pour plusieurs raisons dont entre autre le fait que me faire mal physiquement compense pour la détresse psychologique que je ressens et ainsi je souffre moins...enfin pour un court moment(c toujours a recommencer!). J'ai aussi l'impression d'avoir le controle sur moi-meme lorsque je fais cela et ca me procure un plaisir incroyable de me sentir puissante...dis-moi pour toi si tu veux bien...
amicalement
nellie22
Je souffre moi ausi de trouble de personalité limite et ce depuis quatre ans.Le tout a débuter par une dépression majeur et de l'anxiété.Maintenant je suis médicamanté et ca va mieux mais ce n'est pas parfait.J'ai de la difficulté avec les sterss majeur et alors je fait des intoxication médicamenteuse et je m.automutile.Mais malgré tout je réussi quand même a travaillé et a m'occuper de mes trois enfants.Il ne faut pas désespérer.
Donne moi de tes nouvelle
Anabou
:wink: :wink:
Salut diabolo-marie.
Je suis interessée de savoir qu'est-ce que c'est exactement le trouble de personnalité limite. Je suis peut-être comme toi et je ne le sais pas? Donne-moi des renseignements si tu le peux.
Merci!
Clao :D