une simple envie....

juste une simple envie de ne plus souffrir... de ne plus faire souffrir...

Plus la force de me justifier.... trop fatigué sur ce chemin qui est le mien...

Une simple envie de mourir...

:(

Oui cyb....Merci de ton conseil et je suis sûre que tu as parfaitement raison...

Hier, ma fille est rentrée de l'école avec ses résultats scolaires : depuis 2 mois (où je vais mal et où mon couple va mal), elle m'assure que tout va bien à l'école et me fait signer les chouettes résultats...mais, en fait, elle a 3 échecs...et dissimule depuis des mois des feuilles d'interro (de 1 à 4 sur 15)...J'étais atterrée, triste et pourtant, je sais que je porte une part de responsabilité énorme....désemparée...je ne sais que faire...que dire...

Je sais qu'elle m'appelle "au secours"...et je dois y répondre...

A bientôt

Oh, comme ce que tu dis me fais vibrer esperanzah, je suis tout à fait d'accord, ce que nous vivons est une sorte d'hyper sensibilité à la vie et nous ne pouvons tout simplement pas vivre avec cette conscience que tout va mal ou que tout est tel qu'il est.

Je parle parfois avec mon père de mes setiments, il est très informé sur ma situation et il a travaillé dans le domaine de la santé mentale, il essaie tant bien que mal de m'aider à garder espoir, il dit parfois aussi que ce sont nous les éclopés de l'âme qui sommes les plus lucides, qui comprennons trop bien ce que la société est capapble et que nous ne sommes pas capable de vivre avec. Comme les autistes, nous sommes blessés et outrés de ce que nous voyons tous les jours, et nous nous centrons sur notre nomril pour ne pas souffrir d'avantage. Le problème c'est que plus nos regardons notre nombril, plus ça devient difficile de vivre avec soi-même et d'accepter ce que nous sommes et ce que nous ne faisons pas pour cette société... J

'aimerais tant parfois redevenir normale et en même temps je ne veux pas devenir comme ces zombies qui erres les rues de 9h à 5h et qui font du boulot-métro-dodo une ôde à la vie. Je ne veux pas être eux, mais je veux fonctionner parmis eux, comment faire?

Merci espenranzah de tes mots, et un petit détail qui ne se veux pas critiqueur, mais qui est une peur personnelle. Tu parlais que la seule chose qui te tiennes en vie est ton ou tes enfants, ta fille je crois... Ma mère à fait la même chose, elle a réussi à survivre tant bien que mal, mais le problème c'est que moi j'en ai bcp souffert, de sa maladie et de son instabilité. Depuis que je suis partie, à 16 ans, je ne pouvais plus virve avec elle, elle me rendait malheureuse, depuis que je suis partie donc, ma mère va de pire en pire, elle a perdu son emploi et elle a commencer à souffrir de plus en plus. Comme si justement elle n'avait plus de raison de vivre, il est très malsain je crois de se rattacher à une personne pour se sauver de son mal, même si c'est aussi légitime que son enfant. Pense au après, quand ta fille grandira, va mieux pour toi et trouve le bonheur avant qu'elle soit partie, ta vie à toi en dépends et son bonheur à elle aussi...

cyb

Moi, je pense que cette psy n'avait pas tout à fait tort...dans la mesure où l'angoisse qui nous submerge peut être un symptôme de ce que nous captons du monde...

Par exemple, un autiste est en quelque sorte un "hyper récepteur"...à savoir que le bruit, les intonations, les changements dans l'espace, les couleurs....il les capte en quelque sorte "trop fort" ...et moi, parfois, c'est ce que je ressens...

Je suis du type "hyper sensible" c'est à dire que tout les stimuli autour de moi, je les capte plus fort que la "normale"....et parfois même, ce qu'il y a derrière les choses...je ne suis pas sûre de bien me faire comprendre...du coup, on a besoin de s'"anesthésier" pour ne pas être agressé en permanence...

Tu sais, souvent, les personnes "au-delà" de la normale sont aussi mal dans leur peau que les personnes "en deça" de la normale...un "surdoué" est tout aussi "handicapé" qu'un "sousdoué"..

Parfois, je pense que l'on peut capter "au delà" des apparences et que cela nous fait souffrir...

Pour ma part, rien en ce monde n'est vraiment "normal"...l'Humain y est constamment bafoué ...le système économique est devenu la valeur primordiale...

Je pense souvent à Baudelaire...ce génie poétique...et quel dépressif !!!! "oh Mort, vieux capitaine, il est temps...levons l'ancre ! Ce pays nous ennuie, oh, Mort, appareillons...Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre...nos coeurs, que tu connais, sont emplis de rayons..."

Ce poête sublime, qui fut victime d'une attaque mortelle en la belle cathédrale Saint-Loup de Namur-ma belle ville- était, je le pense, un "hyper sensible"...une personne qui captait "au-delà" du sensible et que cela désespérait...

A bientôt peut-ëtre...Esperanzah!

Bonjour Esperanzah,

Oui nos enfants nous tienne en vie et c'est fou comme eux sont tolerant face à nos limites et difficultés dans le quotidien.
C'est vrai, le petit dejeuner de mes enfants c'est dans les jours un peu mieux que je peux leur faire mais plus souvent qu'autrement je me traîne et n'y arrive pas.

Tu disais qu'un psy avait parlé de lucidité? Je crois qu'il ne m'a pas vu fonctionner ni parler il comprendrait que c'est pas être lucide mais plutôt tout l'opposé, c'est un état de confusion permanent.

étonnant quand meme ce que peuve inventer un psy pour tenter d'apaiser nos angoisses........

Ombrageuse, je suis totalement dans la même ligne de pensée que toi...souvent, ce désir récurrent d'échapper à ce monde que je n'ai que trop rarement apprécié monte en moi...cependant, ma croyance dans un "après" qui me montrerait clairement à quel point je me suis trompée m'évite (en tous cas pour le moment) de (re)passer à l'acte...et, comme toi, le fait que ma fille porterait ce lourd fardeau m'est insupportable...

Mais je dois bien avouer que, souvent, je pense à la maladie pour en finir sans que ça ait l'air d'être voulu...depuis 40 ans, j'essaye de m'ancrer à la vie sans arrière-pensée mais cela m'est vraiment très difficile....

En participant à ce site, je me rends compte à quel point nous sommes nombreux à ressentir des choses similaires.... de plus en plus, je pense que notre société et la manière d'y vivre ne nous convient tout simplement pas....Mais, je me trompe peut-être...

Parfois, un souvenir me "tient droite" : celui de l'interview d'une psychiatre qui disait que de plus en plus, elle envisageait les personnes dépressives comme des personnes "plus lucides que les autres" ...elle disait que, pour elle, c'était de vivre complètement heureux et épanoui dans une telle société qui lui semblait bizarre...

Attention : je ne fais pas l'apologie de la dépression...mais je trouve important de "relativiser" notre "maladie"...

Quand une idée devient recurente, qu'une envie non-adéquate et intrusive persiste et qu'elle s'impose sans que notre volonté y puisse quelque chose, on parle d'un trait obsessif.
Il y a une différence entre le trait de comportement et le trouble de comportement. Ce qu'on lit habituellement ce sont sur les troubles de comportements et nous ne nous y retrouvons pas entierement.
La therapie cognitivo-comportementale aide pour ce genre d'idée et d'impulsion.
La compulsion est tributaire d'une obsession qui n'est pas maitrisé.

Ton désir d'en finir vient de ta dépression, tu consultes?

J'ai ce desir d'en finir qui revient jour apres jour, je me cache bien d'en parler aux medecins et psy, j'en ai profondement honte et je sais que l'apres ce sont mes enfants qui souffriraient...q1ui dirait: " ma mère s'est suicidée" ....cette idée m'est totalement insuportable.

Et si....si on est sur terre pour traverser divers epreuves et qu'on repasse par les mêmes encore plus difficile quand on revient d'un suicide, juste cette idée m'empeche de me jeter dans le vide. Et si la vie servait à cela? Tu as envie toi tu revivre les memes tortures? Pas moi ho non pas moi....je vais attendre qu'elle passe...

:cry: :cry: :cry:

:?

Merci a tous de votre attention...
j'erre depuis si longtemps... je cache ces pulsions destructrices depuis si longtemps...

Mal tout au fond de moi... mais tellement peur de parler... ca fait des annees que le disque est raye et que le refrain se repete....

:(

Si tu lis nos messages, s'il te plait fais nous un petit signe...
Je m'inquiète pour toi, j'aimerais savoir comment tu vas aujourd'hui, ton message m'a touchée, je suis passée par là et je n'ai pas fini mon combat encore, alors s'il te plait, dis moi quelque chose meme si c'est presque rien, juste un mot me suffirait... Meme en privé si tu veux.
J'attend tes nouvelles avec impatience.

Bises

Bonjour Hurt,

Je sais....il n'y a pas grand chose qu'on peut faire pour te convaincre et te soulager. Je ne te connais pas et ne connais pas tes souffrances qui de toutes évidences sont trop lourdes pour un être humain, pour toi...

J'aimerais bien te prendre dans mes bras et te consoler, t'écouter....prendre le temps. Voici ce que je peux faire présentement, surement pas te convaincre que la vie est belle...et que tout est rose, mais te dire que tu es bien vivant, même malgré tes souffrances, et qu'en quelque part tu as une influence positive sur quelqu'un, quelque chose. Et que sans toi ça ne serait pas pareil. Tu as TA place sur cette terre et il y a surement une solution pour t'appaiser pour que tu puisses y voir plus clair. tout est noir présentement ce qui t'empêches de voir qu'il y a des belles choses aussi, prends le temps de trouver ne serais-ce qu'une toute petite chose de positif.... vois -tu, présentement sur ce forum des personnes pensent à toi et t'écrivent ce qui prouve que tu as bien une place et que même si nous ne te conaissons pas, nous t'envoyons des pensées positives. Tu n'es pas seul...Je suis certaine que tu es entouré de gens qui t'aime, fais confiance à quelqu'un et parle de ta souffrance.

Dans quelques temps avec du recul, tu réussiras à trouver dans tes moment de noiceurs, que malgré tout il en ressors toujours quelque chose de bon. Mais pour le moment ce qui compte c'est de faire confiance à quelqu'un et d'en parler...Accordes-toi une chance...tu le mérites!!

Linda,

Salut hurt...et les autres !

Je crois comprendre ce que tu ressens...cette espèce de lassitude, de fatigue de la vie...

Depuis un certain nombre de mois, je ressens la même chose et chaque minute de chaque journée relève du combat....encore un effort...encore un pas...

S'il te plaît, accroche-toi ...respire à fond et laisse cette "envie" te traverser...mais ne la retiens pas....

Moi, un jour à force d'y penser, l'acte suicidaire est devenu comme normal et je l'ai fait... J'ai avalé une bonne dose de médocs, je me suis endormie, j'étais bien, mais on m'a réveillée, et c'était pire encore qu'avant de faire la bêtise...
Aujourd'hui, j'y pense encore, j'ai très envie de le faire pour de bon, mais je pense à ma famille (j'ai perdu mon père, il s'est suicidé quand j'avais 5 ans), j'ai encore une maman, mon frère et ma soeur et je ne peux pas leur faire ça. Voilà ce qui me tient...
Et puis, même mort, tu as des reproches d'avoir abandonner ta vie, tesproches, ton combat... Même si j'y pense, j'ai un peu de fièreté et je ne veux pas qu'on dise de moi que j'étais lâche...
Juste pour ça, je tiens... Et à force de tenir pour les autres, je sais qu'un jour j'arriverai à tenir pour moi-même...
Tiens bon, un jour, la lumière se lèvera sur tes jours...
Bises

Salut hurt ,

je suis en dépression majeure avec phobie sociale , mais je suis intrigué par les gens qui veulent mourir. Je suis souvent dans un gouffre , mais jamais je ne pense au suicide , j'en ai la phobie , et du coup c'est mon coté phobique qui m'épargne de la mort.
Je n'arrive pas à me mettre dans la peau de celui qui veut mourir et pourtant j'en aurai les raisons...
Bradl.

Guilty by nature....

Laisse tomber la culpabilité....je suis passe outre depuis bien longtemps........

:(

C'est vrai je suis d'accord avec toi mais tu as pensé à la peine de tes enfants, à la honte que ta famille aura de dire que tu as fait l'inommable?