Des tas de médicaments mais cela fait-il guérir?

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Des tas de médicaments mais cela fait-il guérir?

#0 Posté le par angeduciel
J'ai 20 ans et il y a quelques mois, j'ai été fière d'avoir arreter l'Effexor. Ca ne fait que détruire une personne, ça fait engraisser et ca ne créer que de la dépendance a une médication dont on s'accroche s'en sans sortir véritablement. J'ai maigrit et meme si Effexor m'a un peu aidé, l'avoir arreté est un soulagement. Ce que je retire de cela.... c'est qu'Effexor ne m'a pas guérit mais seulement soulager 'en partie'.
Je prends quand meme du Séroquel, maximum 100mg. La première fois que j'ai prit 75mg(3 comprimé), j'ai failli tomber raide a terre, mes yeux fermaient tout seul et j'étais toute étourdit. Maintenant je suis un peu + habitué, néanmois, l'effet de la somnolence me terrifie parfois. Ca rends 'doum doum' , l'impression que t'est une drogué de pilule, sans l'être véritablement.....
Ce que je veux dire en faite, c'est que ces médicaments dont on dit soulager l'âme ne sont en faite que des cochonneries qui font engraissé et dont on s'accroche. Aucun médicament ne guérit complètement. Meme si le séroquel m'aide a ne pas m'arracher les cheveux, il me rend dépendante. S'accrocher a quelquechose ne veut pas dire qu'on est guérit... et prendre tout ces horribles médicaments ne changeront rien.
Quand j'ai été hospitalisé, je me rappelle, je crois que ca m'avait vraiment terrifié, il y avaient des femmes le soir qui pleuraient pour avoir leur Ativan. Elles s'accrochaient aux infirmieres pour avoir absolument leur dose avant de dormir. C'était.... ridicule, j'avais l'impression que nous étions des robots qui devaient obéir aux ordres des infirmiers et infirmieres. Et je les voyaient délirer pour avoir leur médicament a tout prix....et ca me faisais peur. J'avais peur de devenir comme elles.
La psychiatrie est hélas, une science dont on considere toujours flou et remplit de préjugés.Malheuresement, personne n'a encore réussit a rendre la maladie mentale "reconnue"....et les gens continuent a percevoir ces gens comme des cinglés qui ne peuvent plus controler leur vie..... :cry:
Je reconnais que je ne suis pas guérit . 8O Mais pour n'importe quoi, je ne retournerais jamais a l'hopital en psychiatrie. :x Nous sommes humilié et considerer comme des objets. Ce 1 mois et demi que j'ai perdu, toute ces heures, ces minutes précieuses perdue a " me faire soigner" ..
J'ai une vie. Et j'ai envie de la vivre sans m'accrocher aux autres, sans m'en tenir qu'aux médicaments. Je me sens beaucoup mieux depuis que j'ai arreté Effexor.Je crois que c'est cela qui me rendais malade.
Et je vous encourage de ne pas vous en tenir qu'a ca........ :!:

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Psychotropes ou pas... vaste débat

#11 Posté le par Psyki

Bonjour,

Comme j'ai pu l'écrire sur d'autres fils, je pense que la question des psychotropes est une vraie question qui prête à discussion, d'ailleurs souvent traitée un peu rapidement par les psys qui prescrivent assez facilement des AD ou anxios avant de faire un diagnostic correct.

De toute façon, il n'y a pas de vérité absolue, malgré toutes les études scientifiques. Le cerveau reste encore une énigme en grande partie.

Je pense qu'un psychotrope peut atténuer les symptômes mais ils ont aussi des inconvénients (effets secondaires, dépendance/accoutumance etc...).

En plus chaque psy a sa vision, va faire tel diagnostic et prescrire tel(s) psychotrope(s).

Je pense que ça dépend aussi de l'intensité de souffrance ou du niveau d'incapacité provoqué par le trouble.

Bref ça reste compliqué et parfois, il faut faire appel (avec difficulté dans certaines situations) à notre libre arbitre (ce qui en reste en tout cas...).

Psyki

Message #10

#10 Posté le par freezy

Salut vous autres!

J'ai écrit dans la section maniaco-dépression et maintenant on m'a dirigé ici selon ce qu'on croit que j'ai et ce que je crois avoir itou...je trouve je suis borderline côté personnalité et c'est pas toujours facile pour ceux à mes alentours de le digérer, alors si on peut discuter, ce serait bien...

Moi j'ai eu 3-4 psy dans ma vie, ils ont essayé plusieurs thérapies mais y'a rien à faire, quand il s'agit de parler ça me rend par une oreille et ça sort par l'autre. Moi j'ai vraiment besoin d'un médicament comme béquille car j'ai beaucoup de misère à digérer mes colères.

Je prends Paxil pour mon anxiété, est-ce quelqu'un sait si je pourrai recevoir quelque chose d'autre pour stabiliser mes impulsions de colère quand ça arrive? Je suis prête à travailler sur moi en ce qui concerne les sautes d'humeur mais en ce qui concerne la rage qui me prend, quand je perd le contrôle, y'a quelque chose qui pourra se prendre avec Paxil?

Merci de me lire...

Je trouve ce forum excellent, je viens tout juste de commencer à écrire et je vais venir souvent car on peut écrire sans que personne nous juge. Alors c'est celà, j'espère pouvoir en discuter avec vous de mes sautes d'humeur, de ma personalité et tout ce qui relie au terme "borderline".

à bientôt! Xxxo

Message #9

#9 Posté le par Nesy26

Salut,

Pour le trouble de personnalité limite, ma psychiatre (ainsi que d'autres spécialistes) a ét très claire avec moi: il n'y a pas de médicament pour guérir ça!!! Elle m'a dit qu'elle pouvait me donner du Séroquel pour calmer mes implusions par contre. J'en ai pris pendant une courte période et j'ai décidé de les arrêter moi-même, car je ne ressentais aucun effet bénéfique. J'ai lu que certaines personnes ressentent un manque lorsqu'ils ne prennent pas ce médicament, ce n'était pas mon cas, car je n'en ressentais même pas l'effet! Je me suis dit: Pourquoi prendre des pilules pour rien? Depuis ce temps, je ne prends plus de pilules pour mon tpl.

Le meilleur médicament pour ça, c'est une thérapie avec le meilleur psychologue que vous trouverez! Enfin, c'est ce qui m'a aidée.

Je vous souhaite tous bonne chance! Daphney26

Les médicaments, une béquille...

#8 Posté le par Falbala1

J'ai toujours considéré les médicaments comme une béquille.

Lorsqu'une personne se casse une jambe, il lui faut une béquille pour marcher, alors pour les dépressions et autres maladies du genre, il nous faut aussi une béquille pour s'appuyer.

Là où le bât blesse, c'est que bien souvent, on ne revise pas notre médication et nos charmants médecins ne nous enlèvent pas notre béquille et c'est fort déplorable.

C'est pourquoi il y a tant de rechutes. Les patients essaient tout seuls de se sevrer et tout va mal, on embarque dans le "pattern" arrête - recommence.

Si je prends exemple de l'Ativan, Rivotril, Valium, une dépendance s'installe assez vite, alors que ces médicaments étaient au départ prescrits pour une courte durée, exemple: passer à travers un deuil, un divorce, etc. et ensuite, il fallait arrêter de les prendre. De nos jours, on prescrit à long terme et le patient se ramasse avec un autre problème quand la maladie est guérie, la dépendance à son médicament et le sevrage est très difficile.

Les anti-dépresseurs ont aussi beaucoup d'effets secondaires, mais pour soulager les symptômes, ils n'ont pas leur pareil. Car il ne faut pas se leurrer, le médicament ne guérit pas, il soulage, aide à passer au travers, redonne des forces, la guérison survient quand notre moral reprend le dessus, alors je crois qu'il serait bien de suivre notre évolution et de ne pas se gêner pour parler à notre médecin quand on se sent mieux et 1 an après que l'on va mieux, de demander au médecin de commencer à diminuer le dosage des médicaments. Si cela va bien, on continue à sevrer sinon on continue notre médication habituelle. Mais, il arrive un jour où nous sommes assez forts pour marcher sans nos béquilles et il faut le dire.

Voilà, c'est mon avis.

~~~~~~~~~~~~~~~~~
Falbala

Message #7

#7 Posté le par ptite-clochette

Bonjour, j'ai répondu ne pas "pouvoir" stopper mon traitement....Parce qu'en fait je n'avais pas le choix ne pas "vouloir". En fait, je l'ai arrêté déjà parce que j'avais très peur de grossir avec les neuroleptiques.

J'ai réussi à passer le cap mais après 2/3 semaines, les symptômes sont revenus : déréalisation nocturne avec auto-mutilation, troubles de l'humeur..........pour terminer par une T.S. En fait, je n'ai pas grossi avec mon traitement mais SANS, je ne suis pas moi-même.

Message #6

#6 Posté le par soleil37
Bonjour, je suis bien en mesure de comprendre les points que tu soulignes en regard de la prise de médicaments puisque j'ai pris toute une panoplie d'antidépresseurs antianxiolytiques et compagnie dans les 4 dernières années et sans parler des effets secondaires qui viennent avec.
Je suis de celles qui ne croient pas en la solution *plaster* sur le bobo...
Je déteste prendre ces foutues pulliles qui comme tu dis font grossir, t'engourdissent, te rendent glinglin etc....
Mais faut regarder l'autre côté de la médaille aussi. Grâce à ces foutues pillules, je peux aujourd'hui sortir de chez moi, rencontrer du monde, me promener dans des endroits publics, fréquenter un gym, revivre quoi. Mes angoisses et mes crises de paniques qui m'enpêchaient de respirer tellement je souffrais ont de beaucoup diminué.
Je me remercie aujourd'hui d'avoir fait confiance en ma psychiatre et en la psychiatrie et avoir donné une chance en ces foutues pillules.
Qui sait, un jour je pourrai peut-être les féliciter de leur bon travail et leur donner le 4% :wink:
soleil37

Message #5

#5 Posté le par natura

Bonjour :) il y un antidépresseur naturel; c'est de pratiquer une activité sportive régulièrement; une bonne marche rapide , patiner a l'extérieur sur un anneau de glace , vélo en été etc..

que de plaisir pour l'âme :) et le corp :)

salut

#4 Posté le par SoulessGothik
Bonjour, j'ai un trouble neurologique qui empechent les anti-dépresseurs de faire un bon effet sur moi : je me sent aussi mal mais mon corps s'accoutume par contre. Cela faisait 2 ans que je prennais (entre autre) cet anti-dépresseur. J'ai été (pour la Xe fois) hospitalisé et le psychiatre ma fait arreter mes anti-dépresseurs. J'ai donc du subir un délirium induit par un sevrage tandis que mon voisin de chambre, toxicomane en désintox, était tellement gelé (il demandait d'avoir des médicamments et on lui en donnait) qu'il était vert et n'arrivait plus a marché seul. Il n'était pas plus malade que moi : il était seulement en dépression légère. personellement, prendre des pillules qui marchent, ca ne me dérangera jamais mais me faire sevrer ainsi pendant qu'on rends accro un toxico a un médicament, la c'est plus dure a prendre.

un chemin pénible et difficile....

#3 Posté le par angeduciel
Mon trouble de personnalité m'occassionne depuis deux ans de graves troubles d'adaptation concernant la gestion de ma vie et de mes émotions.
Ce n'est pas un petit problème et j'en convient, les médicaments peuvent aider une personne à se sentir mieux et à s'en sortir plus rapidement.
Je parle de moi personnellement car depuis que je prends du Séroquel pour controler mon anxiété, je panique littéralement lorsque je n'ai plus ces comprimés. On parle de dépendance grave, de panique et de crises d'anxiété... Croyez vous sincerement que cela rends mieux la personne?

espoir

#2 Posté le par Psyki

Bien que je partage certains de vos propos, je trouve bien pessimistes même si vous parlez au regard de votre exp, proche de la mienne.

Cela dit, un trouble comme le trouble borderline (par ex) est plus qu'un simple "mal à l'âme" et il est reconnu par le DSM comme véritable trouble.
Le "débat" est plus sur le côté maladie / trouble car il y a une composante psy évidemment mais sûrement biologique et génétique d'où l'usage de médocs en parallèle d'une psychothérapie.

Il est vrai que le chemin est long et parfois très difficile.

A bientôt

Les médicaments de l'âme

#1 Posté le par coralyne

Souvent les médicaments sont que des outils supplémentaires a passer a travers une période difficile.... je ne parle pas d'une pathologie reconnue comme par exemple la schizophrénie, pour qui celui qui en est affligé est nécessaire d'absorber un médicament et lui permettre de fonctionner normalement en société. Je parle d'un individu qui a un mal de vivre important et s'en trouve mal adapté a fonctionner. Malheureusement, la médecine moderne tente de règler des maux de l'âme a l'aide d'une panoplie de médicaments. Pour ensuite nous faire reconnaître que nous sommes plus ou moins accros de ce genre de médicament. Je ne crois plus en cette médecine, depuis bien longtemps.