19 mars 2003, Michael, mon ange s'envolait vers... Il venait d'avoir dix sept ans...
Le temps passe mais la plaie ne se ferme pas. Au contraire, chaque jour qui passe est un jour sans lui, un jour de souffrance.
On entend : période de deuil, etc...
Mais que veuillent dire ces mots ? Loin de s'atténuer, le manque est de plus en plus criant au fur et à mesure que les jours passent.
Les gens que l'on connaît n'ont même plus de pensées pour lui. C'est comme si mon fils n'avait jamais véçu. Je ne peux en parler à personne. Même la proche famille fait silence.
A quoi rime cette vie ? Comment faire pour trouver un sens à la perte d'un enfant ? Comment faire pour continuer et se relever...
Je vis cycliquement : parfois, une forme d'énergie revient et parfois, je suis envahie d'une fatigue incommensurable, même plus de force.
Pour mon entourage, je suis "versatile"...
Même si c'est le cas, est-ce que ce sont des manifestations normales pour une maman désenfantée ou suis-je en train de devenir folle ?
Je me sens "à part", "isolée", dans un autre monde. Plus possible de participer à la vie "normale".
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