Victime d 'intimidation à l'école pendant 13 ans

Bjr
Je suis moi même une ex-victime de l'intimidation, de la primaire jusqu'au college ça n'a pas cessé ...j'avais peu d'amis les autres de la classe preferant me laisser à l'écart . Mais je crois que la periode ou ça s'est bel et bien degradé c est la 5 eme je n'avais qu'une seule amie on me traitait de vieille de moche ou encore de film d'horreur mais le surnom qui me restera cest "barbie serpilleire", en 4 eme je me suis fait de nouveaux amis jusque la sa va . Hors un gars s est mis a me prendre en grippe et les autres ont suivis le mouvement . En classe on m insultait on me balançait de boulettes de papiers , on me traitait de moche, de chose, de monstre, d abomination et d usine nucleaire ou encore de dechets toxiques . Avec tout ça je n osais plus me defendre je nerepondais pas j avais peur , peur de me faire frapper, peur de prendre la parole en classe , j etais intimidée...j avais des amies mais je me sentais si seules... quand l annee s est enfin terminer . Je nais qu un seul objectif en tete : tout recommencer !alors jai changer de look et jai essayer de mieus me connaitre pour prendre confiance en moi et ça a bien marcher puisque l année de 3 eme s est pas trop mal derouler j ai juste eu une embrouille avec un gars qui m a ensuite tappermais en cette defaite j y voyais une victoire...celle de m etre defendue ! Je suis actuellement en annee de seconde et la je ne laisse plus du tout faire meme si quelque fois mes vieilles craintes reprennent le dessus car etant a la base un peu timide je me suis quand meme pas mal affirmer des fois voir un peu trop lol
Sur ce je vous laisse et a tout ceux qui victimes de harcelement moral reagissez. ! Ne vous laissez pas faire preservez votre honneur ! Battez vous, vous ne meritez pas un traitement pareil vous etes des humains pas des merdes ! Soyez fort ne leur donner pas plaisir je vous souhaite bon courage et je sais que c est pas facile tout les jours mais tenez bon . Vous verrez que la roue tournera un jour en votre faveur !:)

Bonjour, je m'appelle Chantal, j'ai maintenant 42 ans. À partir du secondaire 1, j'ai été malade et j'ai été obligée d'être hospitalisée. Lorsque je suis revenue à la maison, plus rien n'était pareil, mes compagnons de classe se sont mis à m'éviter alors que j'étais une fille très sportive, sans oublier que mes parents me surprotégeaient sur presque tout. Comme moi et mes compagnons de classe avons fait notre secondaire 1 et 11 dans notre village natal, nous étions, encore là, entre nous et il n'y avait pas trop d'intimidation, que du harcèlement de temps en temps. Mais dès le secondaire 111, année où la commission scolaire à décidé de nous transférer dans une grande institution près de chez nous, tout à basculer pour moi. À l'école, ce n'était pas si pire, mais après être montée dans l'autobus, là les plus vieux qui étaient alors en secondaire 1V et V, me tirait des effaces, me criaient des insultes, riaient de moi parce que je n'avais pas de chum, me traitaient de lesbienne, me bousculaient, etc. Comme tout ceci me stressait grandement, à l'école j'étais souvent malade. Et plus j'étais stressée, plus j'étais malade et plus on m'intimidait. Les adultes m'aidaient en me soignant. Mais dans l'autobus qui me ramenait chez moi, on ne se gênait pas pour rire de moi. Après mon secondaire 1V, j'ai changé de médecin et j'en ai profité pour prendre une année sabbatique. Je suis revenue terminé mon secondaire V en espérant que les plus vieux ne seraient plus là pour m'intimider, mais non. On m'insultait de plus belle en me disant que j'aurais dû rester chez-moi.

L'année scolaire s'est terminée de peine et de misère et j'ai changé enfin d'institution d'enseignement et de ville. Mes débuts au CEGEP furent une délivrance pour moi, j'ai commencé à me faire des amis. Mais malheureusement, j'avais été tellement traumatisée et stressée par mes années au secondaire, que j'ai commencé à sortir et à dilapider toute mon aide financière et même quand il ne me restait plus un sou, je sortais pareil, c'était devenu un véritable défoulement. J'en suis venu à m'endetter et à faire faillite après mes études au CEGEP. Evidemment, c'était avant que la loi interdisant de faire une faillite personnelle pour des dettes d'études ne soit mise en place car maintenant, on ne peu plus faire cela. Maintenant, je suis secrétaire et je n'ai personne dans ma vie. Il était important pour moi, de me reprendre en main financièrement, de prendre soin de moi avant d'avoir un homme dans ma vie. Je m'en sors petit à petit et je suis heureuse de constater que ma ténacité est en train de porter fruit.

Ex-victime