La pollution de l'air par certaines substances dans les crèches de France dépasseraient dans une majorité de cas les normes autorisées, selon une enquête menée par l'association Santé-Environnement France (ASEF).
L'enquête, menée dans dix différentes crèches ou centres sociaux à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Nice et Aix en Provence testait la présence de trois substances dans l'air : les phtalates, le benzène et les formaldéides.
Deux tiers des établissements présentaient des taux de benzène qui dépassaient les normes autorisées (par l'Organisation mondiale de la santé - OMS). Et plus de la moitié avaient des taux de formaldéides préoccupants. Cette substance, parmi les plus dangereuses pour les enfants, est notamment présente dans les colles utilisées pour les meubles en agglomérés et dans les sols en lino.
L'ASEF préconise l'utilisation systématique de matériaux verts dans les crèches et elle réclame un meilleur étiquetage des meubles et des colles afin que les établissements puissent s'équiper en toute connaissance de cause.
Le gouvernement doit présenter la semaine prochaine une série de mesures pour lutter contre les polluants intérieurs. Un volet devrait être consacré à la surveillance de la qualité de l'air dans les lieux accueillants des publics sensibles, comme les enfants et les personnes âgées.
Contre la pollution intérieure, il est recommandé de bien ventiler les bâtiments. Rappelons également l'utilité des plantes d'intérieur pour absorber plusieurs types de polluants.
Une récente étude américaine a révélé une vingtaine de polluants chimiques dans des maisons de banlieue, incluant des pesticides, des composés provenant des plastiques, des nettoyants, des meubles, des cosmétiques et d'autres produits.
Psychomédia avec sources:
Europe 1
M6