Dans un communiqué publié le 17 janvier, le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline annonce qu'il va provisionner 2,6 milliards d'euros pour faire face aux poursuites lancées contre son médicament anti-diabète Avandia (rosiglitazone) aux États-Unis. Cette décision fait suite à l'ouverture d'une enquête par le bureau du procureur de l'Etat du Colorado.
L'automne dernier, l'Avandia a été retiré du marché européen en raison de risques cardio-vasculaires. Aux États-Unis et au Canada, le médicament a été maintenu sur le marché assorti de nouvelles restrictions.
En France, bien que prescrit à 10 % des diabétiques, contre 70 % aux États-Unis, l'Avandia était en valeur le premier antidiabétique vendu. Contrairement aux États-Unis où il pouvait être prescrit en première intention, il était indiqué en deuxième intention après échec ou intolérance des autres médicaments antidiabétiques oraux.
Suite à l'affaire Avandia, plusieurs voix, dont le British Medical Journal, ont réclamé une révision des règles d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des nouveaux médicaments.
Psychomédia avec source:
Les Échos