Les femmes enceintes qui ont un faible niveau de l'hormone ocytocine sont plus susceptibles de développer une dépression post-natale (ou post-partum), selon une étude suisse publiée dans la revue Neuropsychopharmacology.
Marta Skrundz et ses collègues des université de Bâle et de Trèves ont mesuré, chez 74 femmes, les niveaux sanguins d'ocytocine durant le dernier trimestre de la grossesse.
L'ocytocine provoque des contractions utérines pendant le travail de l'accouchement et stimule la production de lait pour l'allaitement. Des études animales ont aussi suggéré que l'ocytocine joue un rôle dans le renforcement du lien entre la mère et l’enfant.
Les niveaux d'ocytocine pendant la grossesse étaient liés aux symptômes de dépression postnatale deux semaines après la naissance. Le risque de dépression était toutefois le même chez les mères qui allaitaient et celles qui ne le faisaient pas.
Les chercheurs suggèrent que des études devraient vérifier si la modification des niveaux d'ocytocine pendant la grossesse peut contribuer à prévenir la dépression postnatale qui affecte 19 % des femmes après un accouchement.
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