La SMT délivre des pulsations magnétiques vers le cortex gauche préfrontal afin de stimuler les cellules nerveuses de cette région liée à la dépression, indiquent les chercheurs. Ces impulsions sont d'une intensité similaire au champ magnétique produit lors d'une imagerie par résonance magnétique (IRM).
Les résultats montrent que la SMT est une option de traitement viable pour les personnes atteintes de dépression majeure qui ne répondent pas aux médicaments antidépresseurs, dit Janicak. Après une première réponse à la SMT, un traitement par antidépresseur maintenait le bénéfice pour la majorité des patients durant une période de six mois, résume-t-il.
Un article du Scientific American paru le 30 août indiquait qu'aux États-Unis, la SMT pour le traitement de la dépression majeure sévère est désormais offerte en pratique privée à travers le pays. Mais que la technologie soulève des préoccupations concernant un effet secondaire très rare mais sérieux : des crises épileptiques de type grand mal qui déclenchent une perte de conscience et de violentes contractions musculaires.
Psychomédia avec sources: Science Daily, Scientific American.
Tous droits réservés