"Ce test pourrait prédire, dans les 4 à 5 jours, l'efficacité d'un antidépresseur, évitant ainsi une attente d'un mois ou plus pour déterminer si le traitement est adéquat", affirme Mark Rasenick, l'auteur principal de l'étude publiée dans le Journal of Neuroscience.
Leurs analyses ont montré que, chez les personnes dépressives, la protéine Gs alpha s'était concentrée en plus grande quantité dans des cellules appelées "radeaux lipidiques".
Ces "radeaux", épais et visqueux, facilitent ou empêchent la communication entre les molécules de la membrane.
Quand la protéine y est piégée, sa capacité d'activer les neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, est réduite. Des recherches antérieures ont montré que les antidépresseurs aident à déplacer la Gs alpha à l'extérieur de ces "radeaux", ce qui facilite l'action de certains neurotransmetteurs, explique le chercheur.
PsychoMédia avec source: Science Daily.