(...) Afin de repérer les interactions entre l'un des quatorze récepteurs à la sérotonine, le 5-HT1B (impliqué dans la dépression, mais aussi l'anxiété, les troubles obsessionnels compulsifs, l'agressivité ou l'addiction aux drogues) et des dizaines de protéines. Pour finalement découvrir une interaction très forte entre ce récepteur et une petite protéine, la p11.
Puis ils se sont aperçus, chez des patients déprimés et décédés (dont la moitié par suicide) que l'expression de cette protéine était réduite au sein de certaines zones cérébrales. Ils ont alors fait appel à l'équipe de Rouen, très avancée dans la mise au point de modèles de «souris dépressives» pour essayer de confirmer ces premières données. «Nous avons montré que chez les souris résignées, la protéine p11 est moins présente dans le cortex cérébral que chez des témoins, non dépressives», explique le Pr Jean-Marie Vaugeois du CNRS."
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