Pour les sinistrés du verglas et du Saguenay au Québec: conséquences psychologiques négatives à long terme.
Si vous éprouvez encore des difficultés à bien vivre, sachez que vous ne faites pas exception. L'organisme humain a des ressources limitées pour faire face aux stresseurs ! Prenez soin de vous et, dans la mesure du possible, essayer de limiter les stresseurs pour quelque temps. Le conseil vaut également pour les sinistrés du Saguenay dont plusieurs, même si nous en entendons très peu parler, présentent encore des difficultés suite au désastre qu'ils ont vécu comme le laissent supposer les études suivantes.
La Presse rapportait ces derniers jours des études qui révèlent que les catastrophes naturelles provoquent chez plusieurs victimes de sérieux problèmes psychologiques. L'une de ces études révèle que plusieurs sinistrés des inondations du Manitoba à l'été 97 continuaient "longtemps après que les eaux se soient retirées de la région, de faire état de stress, de perte de sommeil, de dépression et de difficultés à faire face aux problèmes". Par ailleurs, une étude américaine, publiée dans l'hebdomadaire New England Journal of Medicine, auprès des victimes de désastres survenus aux États-Unis entre 1982 et 1989 révèle que les sinistrés présentent de sérieux problèmes psychologiques qui se traduisent, entre autres, par une forte hausse du taux de suicide au cours des quatre ans qui ont suivi la catastrophe: hausse de 13,8% dans les comtés victimes d'inondations; 31% dans les régions touchées par des ouragans; 62,9% dans les secteurs touchés par un tremblement de terre.
Pour évaluer votre niveau de stress et agir pour le réduire, nous vous suggérons de consulter le questionnaire "Faire l'inventaire de ses symptômes de stress" (dans la section Questionnaire) et la Question fréquente "Comment réduire le stress ?".