(...) Bien qu'il pivote autour de la maladie, le récit n'est ni clinique, ni misérabiliste.
(...) Grant n'a pas toujours été un mari exemplaire, mais il est maintenant infiniment dévoué à sa femme, faisant preuve d'une compassion incroyable. "Je pense que quand la maladie d'Alzheimer se développe, suggère Polley, c'est probablement plus pénible pour les gens qui aiment la personne qui est en train de sombrer, parce qu'ils sont toujours conscients de chaque moment. Aussi, j'étais intéressée à raconter l'histoire à travers les yeux du mari. C'est quelque chose qui m'a frappée quand j'ai lu la nouvelle, c'était fascinant qu'elle prenne le point de vue masculin." (Voir.ca)
Sarah Polley n'avait que 27 ans lorsqu'elle a réalisé le film.
"Actrice depuis son plus jeune âge -- elle a notamment contribué au succès de la série Road to Avonlea --, dès l'âge de quatre ans elle tournait One Magic Christmas pour la télé. On l'a retrouvée ensuite dans Les Aventures du baron de Münchausen de Terry Gilliam, aux côtés de son père Michael Polley. Sa mère était directrice de casting. Elle l'a perdue à l'âge de 11 ans, ce qui contribua sans doute à sa maturité précoce.
(...) L'adolescence de Sarah Polley fut marquée par les manifestations antimondialisation et par son engagement auprès des sans-abri. Elle refusait de vivre en surface du monde.
Sans Atom Egoyan (producteur délégué de Loin d'elle), qui l'a mise en scène dans Exotica, et surtout dans De beaux lendemains, elle aurait jeté l'éponge. «Mais Egoyan m'a fait découvrir à quel point le cinéma permettait de véhiculer des idées et d'avoir un contenu artistique. Il voyait aussi la réalisatrice en moi.»
(...) Les Français aiment beaucoup Sarah Polley, qu'ils avaient appréciée dans les films d'Egoyan. Et puis, son Away from Her, sorti dans l'Hexagone depuis quelque temps, reçoit d'excellentes critiques. Aux État-Unis aussi." (Le Devoir)
Sources:
Voir.ca
Le Devoir
Bande annonce du film: