A Montigny, petite ville de province de Belgique, Sandrine rêve d'ouvrir un salon d'esthétique. Elle a le local, qu'elle retape avec sa copine, mais pas le financement, que la banque lui refuse.
L'élection prochaine d'une « Miss Montigny » peut tout déclencher : si Sandrine décroche le titre, et le petit pactole qui va avec, les banquiers vont s'amadouer. Il ne reste plus qu'à gagner...
Miel von Hoogenbemt a réalisé ce premier film de fiction après avoir réalisé deux documentaires sur « des gens en difficulté financière et donc sociale » à Charleroi, et un autre sur des élections de miss à Schaerbeek.
La comédie est applaudie pour sa justesse de ton, la vérité psychologique et sociale de ses personnages et l'interprétation de Ariane Ascaride, parfaite en mère étouffante, et Sophie Quinton, "confondante de naturel". (Les Échos)
"L'axe qui fait pivoter le film, c'est la relation entre Sandrine et sa mère. C'est elle qui pousse sa fille à ouvrir le salon, puis qui la soutient dans son projet de participer au concours. Elle se met en quatre, on peut vraiment compter sur elle. Peu à peu cependant, cet enthousiasme maternel révèle la faillite de la vie d'une femme qui n'a pas accompli grand-chose et rêve en traçant pour sa fille des plans sur une comète qui ne passera jamais. Le film sait montrer l'enfermement familial si spécifique au milieu ouvrier, quand ce que les parents transmettent n'est pas un patrimoine financier ou immobilier ni un carnet d'adresses, mais un volontarisme angoissé et la névrose de l'ascension sociale." (Libération)
Sources:
Les Échos
Libération