L'équipe franco-britannique dirigée par Karen Ritchie a cherché lesquels de ces facteurs pouvaient constituer les meilleures cibles de prévention.
Elle a suivi 1.433 personnes en bonne santé dans l'agglomération de Montpellier, âgées de plus de 65 ans. Elles ont été soumises à des tests cognitifs au début de l'étude, puis 2, 4 et 7 ans plus tard. Un test de lecture a aussi été utilisé en tant qu'indicateur des capacités intellectuelles.
Traiter la dépression et le diabète tout en augmentant la consommation de fruits et légumes, réduirait de 21 % les nouveaux cas de démence ou de déficit cognitif modéré, la dépression ayant la plus forte contribution (10 %).
L'amélioration des capacités intellectuelles réduirait de 18 % le nombre de nouveaux cas, parmi la population générale, sur 7 ans.
Les programmes de santé publique devraient inciter aux activités intellectuelles à tout âge, au traitement rapide des symptômes dépressifs ainsi qu'à la détection précoce de l'intolérance au glucose et de la résistance à l'insuline, premiers signes du développement du diabète, selon les auteurs.
Psychomédia avec source: Le Point.
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