L'Union nationale des associations France-Alzheimer se dit inquiète et déçue du retard pris dans la mise en route du plan Alzheimer. Ce plan a suscité, rappelle la présidente de France Alzheimer, Arlette Meyrieux, une grande attente chez les familles des malades.
Une consultation et la présentation du financement du plan devait avoir lieu
Quant au financement, Mme Meyrieux considère que les sommes provenant des franchises médicales seront insuffisantes pour répondre aux besoins.
Les objectifs du plan concernent sur la recherche, l'amélioration du diagnostic et la prise en charge des malades.
Il doit être financé par une partie des franchises médicales, qui devraient rapporter, selon le gouvernement, 850 millions d'euros, consacrés à la lutte contre la maladie d’Alzheimer, mais aussi à la lutte contre le cancer et l'amélioration des soins palliatifs.
Mme Meyrieux craint que la recherche soit privilégiée au détriment de «l'urgence», c'est-à-dire la prise en charge des malades et des familles.
Elle souligne par exemple que, malgré l'annonce régulière depuis 2001 par les différents gouvernements de création de places d'accueil de jour et séjours temporaires, le manque de places reste très important. (Voir Alzheimer : les aidants familiaux ont besoin d'aide (France))
Pour Pascal Champvert, président de l'AD-Pa (directeurs des maisons de retraite), "même si les 800 millions des franchises étaient attribués à l'Alzheimer, ce serait insuffisant par rapport aux besoins".
Le 21 septembre dernier, à l'occasion de la journée mondiale de l'Alzheimer, le président Nicolas Sarkozy avait décrété la maladie "grande cause nationale 2007".
On estime que les 2/3 des 850.000 personnes atteintes de la maladie en France vivent à domicile.
Source: RTL.fr
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