Le risque d'allergie à l'ambroisie sera, en raison d'une forte éclosion des fleurs mâles, à son maximum au cours de la présente semaine, indique le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) dans son Bulletin allergo-pollinique du 24 août.
Le pollen de l'ambroisie est particulièrement allergisant, quelques grains par mètre cube d'air suffisant pour provoquer des symptômes chez les personnes sensibles. De 6 à 12 % de la population y seraient allergiques selon certaines estimations. Très présente en Rhône Alpes, la plante s'étend peu à peu à l'ensemble de l'hexagone.
Quatre départements sont placés en alerte rouge pour la semaine du 24 au 31 août: la Nièvre, le Rhône, l'Isère et la Drôme. Treize sont en alerte orange et 3 en alerte jaune. Voyez la carte du RNSA.
Pour éviter la production de pollen et limiter l'expansion de la plante, cette dernière doit être systématiquement détruite, idéalement avant la floraison qui se produit de fin juillet à octobre.
Son feuillage dentelé est semblable à celui de la carotte. Ses feuilles, d'un vert grisâtre et légèrement poilues, à contour ovale triangulaire, sont profondément divisées jusqu’à la nervure en lobes dentés. La tige est couverte de poils. Elle produit des fleurs d'un vert pâle qui poussent en épis.
L'ambroisie, appelée herbe à poux au Québec, est à distinguer de l'herbe à la puce, cette dernière provoquant des réactions cutanées tandis que l'herbe à poux est généralement sans danger au toucher.
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