De 6 à 12 % de la population est allergique au pollen de l’ambroisie (appelée herbe à poux au Québec), une plante envahissante et très allergisante.
Alors que les fleurs produisent d'énormes quantités de pollen très léger que le vent peut transporter à plus de 200 km, il suffit de quelques grains par mètre cube d’air pour que des symptômes apparaissent chez les personnes sensibles : rhinite survenant en août-septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois urticaire ou eczéma.
Dans 50 % des cas, l’allergie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation.
Son feuillage dentelé est semblable à celui des carottes. Les feuilles, d'un vert grisâtre et légèrement poilues, à contour ovale triangulaire, sont profondément divisées jusqu’à la nervure en lobes dentés. La tige est couverte de poils. Au début de l'été, la plante se garnit de capitules de petites fleurs vertes regroupées en forme d'épi au sommet des tiges. À l'été, elle produit des fleurs d'un vert plus pâle, qui poussent en épis.
Il est possible d’éliminer l’ambroisie en juin, quand elle est suffisamment développée pour être reconnaissable et avant le démarrage de sa floraison à la fin juillet. Elle doit être arrachée (ou fauchée) avant la floraison, pour éviter à la fois l'émission des pollens et la formation des graines. En agriculture, elle peut être détruite par le déchaumage de parcelles de céréales envahies. Il est facile de l'arracher puisqu'elle possède un système de racine peu développé. Par précaution, recommande le ministère de la santé, les personnes allergiques devraient utiliser des gants afin d'éviter le contact avec la plante, même non fleurie.
L'ambroisie (herbe à poux) est à distinguer de l'herbe à la puce. Cette dernière provoque des réactions cutanées tandis que l'herbe à poux est généralement sans danger au toucher.
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