Une récente recherche de l'Université d'Alberta (Canada) a analysé les symptômes de santé mentale chez 600 étudiants (âgés de 20 à 29 ans) dans les 7 années suivant leur graduation et étudié comment des événements importants, comme quitter la maison parentale et devenir parents, influençaient les symptômes de dépression et l'expression de colère.
Une diminution significative des symptômes de dépression ainsi que de l'expression de colère étaient observables au cours des 7 ans, suggérant une amélioration du bien-être et de la santé mentale.
Des recherches précédentes ont montré que plus de la moitié des étudiants dans un programme universitaire de 4 ans et de moins que 25 ans vit chez ses parents.
Les participants les plus jeunes étaient plus déprimés lorsqu'ils ne vivaient plus chez leurs parents alors qu'au contraire les plus vieux étaient plus déprimés lorsqu'ils vivaient chez ceux-ci.
« Certains événements importants, comme quitter la maison, peuvent mettre de jeunes adultes quelque peu en déséquilibre, dépendant du moment de la transition », commente Nancy Galambos, coauteur. « Quitter la maison trop tôt peut être difficile de telle sorte que la santé mentale peut être affectée ».
Les résultats montrent notamment que les femmes étaient plus déprimées et manifestaient plus de colère au début de l'étude que les hommes. Ils montrent également que la colère augmentait quand les participants devenaient parents.
« Bien qu'être parent est généralement accueilli comme une expérience positive, nous avons observé que les gens qui deviennent parents ont plus tendance à se mettre en colère. Ce qui était plus marqué chez les femmes », dit Harvey Krahn, coauteur.
La transition vers la parentalité amène de nouvelles exigences avec lesquelles il peut être difficile de composer.
Psychomédia avec source : University of Alberta.
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