Petit Ours.
"tu ne peut pas quitter cette vie, tu as des attaches ici "
Ce sont tes mots, adressés a Maryjolie.
Sauf erreur de ma part (ça fera une de plus), tu lui recommandes donc de s’accrocher à sa "tartine de merde" et de l’avaler jusqu’à la dernière bouchée.
Dis moi, tu vois vraiment la vie comme une tartine de merde ?
La vie est un cadeau, c’est effectivement ce que beaucoup de gens disent.
Un cadeau empoisonné, c’est ce que beaucoup de gens pensent.
J’imagine que nous avons tous nos façons de voir les choses, et que ces façons (heureusement pour nous tous) changent selon les individus.
Mais ta façon me semble bien négative.
C’est vrai que tu as des raisons de ne pas voir la vie en rose.
Mais j’avoue avoir un peu de mal à te suivre.
Tu dit avoir mal au cœur lorsque tu vois d’autres jeunes s’amuser (sans toi d’après ce que j’ai compris).
Tu penses qu’ils s’amusent pour être heureux (je pense qu’ils s’amusent parce qu’ils sont heureux).
Tu voudrais toi aussi être heureux (normal).
Tu as envie d’être heureux mais tu n’as pas envie de t’amuser (même si tu as conscience que le fait de t’amuser pourrait te permettre d’oublier quelque temps tes souffrances permanentes) parce que tu aurais peur de t’ennuyer (toujours d’après ce que j’ai compris).
De t’ennuyer ? De t’ennuyer de quelques chose ? (De tes souffrances ? Arrêtes).
De t’ennuyer ? De rester seul dans ton coin pendant que les autres t’ignorent pour mieux s’amuser entre eux ? ( Déjà plus probable, si tu n’as pas envie de t’amuser, tu n’est pas amusant, et dans ce cas, les autres ne s’amuseront pas avec toi).
En bref:
Tu dois être heureux pour t’amuser et t’amuser pour être heureux.
J’Peux Encore Me Planter (Mais Bon, Franchement, Au Point Où J’en Suis, J’ai Plus Grand’Chose A Perdre).
Tu as des centres d’intérêts, OK.
Le travail fait parti de ces centres d’intérêts, OK.
Si "on" t’a toujours inculqué la valeur du travail, "on" a oublier un détails important:
Tu travail pour vivre, tu ne vis pas pour travailler.
Mais "on" n’a peut-être pas eu complètement tord, le travail est important et dans bien des cas il aide les plus désespérés à se sortir de situations bien difficiles
Tu es étudiant, et tu galère.
Tu aimes travailler.
Constitut un groupe d’études avec quelques autres étudiants qui te semblent intéressants.
Vous travaillerez ensemble, vous échangerez des idées, des points de vue, vous parlerez, ça créer des contacts, c’est le début d’une relation amicale.
Je sais que ce n’est pas tout ce que tu recherches (les relations amicales) mais c’est une base.
Tu auras toujours un petit groupe de proches (d’amis ?) pour te proposer des sorties et eux ne te laisseront pas seul dans un coin.
Et puis après tout, les sorties ne sont pas le seul moyen d’être heureux même si elles constituent très souvent un motif d’amusement.
On peut être heureux dans son travail.
On peut être heureux par son travail.
Aider les autres à travailler est un moyen de tirer une petite satisfaction personnelle (C’est grace à moi si Elle à rendu un bon devoir), un morceau de bonheur.
Je ne dis pas que tu vas être heureux du jours au lendemain.
Jules Renard a dit: "Si on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait certainement la salle d’attente."
Tu dois peut-être en avoir marre d’attendre. Une autre citation, moins marrante mais plus profonde.
Toujours de Jules Renard: "J’ai connu le bonheur, ce n’est pas ce qui m’a rendu le plus heureux."
J’ai connu le bonheur, moi aussi, ce n’est pas ce qui m’as rendu le plus heureux.
Ce n’est pas "dommage" que ça n’ai pas "marché avec ma douce". C’est mieux: Elle ne serait pas heureuse avec moi, et je ne serais que moins heureux si elle ne l’était pas.
Et puis, c’est vrai que ça m’a permit d’avoir une expérience. Mais elle fait vachement mal ton expérience.
Imbécile n’était pas un bon mot. J’aurais mieux fait de réfléchir un peu avant de l’employer à la légère. J’aurais pu me creuser un peu et en trouver un autre, disons plus approprié.
Perdu, ça sonne déjà mieux qu’imbécile.
Et puis ça me permets d’inclure une troisième citation:
"I’m lost but I’m hopeful, baby."
C’est plus Jules Renard, c’est Alanis Morissette.