La peur d'une fleur
Exposée au grand vent
N'a d'égale que celle de l'enfant
Qui voit venir fous ses parents.

Bousculée par le vent
Comme le jadis enfant
Qui a vu les yeux de Satan
Dans ceux de sa maman.

Là où la raison s'effrite
Où la morale nous quitte
Nous devenons marionnettes
Entre les mains du Mal.

Quand l'amour se confond en haine
Que les caresses deviennent coups
Quand les paroles tuent
Il est déjà trop tard...

L'enfant du Mal reste meurtri
Au plus profond de son être
De cette folie haineuse
Qui trouva cible en lui.