Bonjour.Je suis de Belgique. J'ai 14ans et demi et moi même j'ai subi des moqueries, de la violence verbale...

Tout a commencé quand je rentrais en secondaire. Ma 1ere année a été très difficile. J'ai longtemps reçu des moqueries, de la part d'autres élèves, profs,... Je ne répondais pas face à ça. Je me taisais et prenais sur moi même.

Pendant cette année, j'ai tout gardé pour moi. J'tais beaucoup trop timide et introvertie pour en discuter avec quelqu'un...

Et pendant tout ce temps, j'ai souffert en silence.je pleurais les soirs, j'étais démotivée et déprimée toute la journée.

Certains amis ont remarqué que je n'allais pas bien. Mais rien n'y fait, je n'ai pas voulu d'aide, je n'en ai pas demandé.

Pourquoi ? je ne sais pas.
Je me suis très fort rnfermée sur moi-même, ce qui n'étais pas la meillure solution. Mais ce n'était pas un choix... plutôt une conséquence.
J'ai même longtemps pensé au suicide.
Car je n'en pouvais plus.

A dorce d'avoir tout gardé pour soi, un blocage se crée et empêche les mots de sortir...

l'année suivante, ça s'est moins produit. les moqueries diminuèrent, mais moi, je n'avais rien oublié. tous ces mauvais souvenirs me hantaient toujours, et les idées noires étaient toujours au rendez-vous.

Une année encore après, c'était pareil.

Voilà, 3ans après le commencement de tout cela, ma souffrance, j'ai encore tout en tête, je ressens les moqueries comme au premier jour.

Des fois je voudrais me tuer, juste pour oublier et avoir la paix. Car il n'y a pas un jour ou je n'y pesne pas, ou ça ne me fait déprimer. C'est vraiment très inssuportable. J'en fini parfois par ne plus me supporter et me détester moi même.

Tou ça m'a valu : un regard différent sur la vie et tout ce qui m'entourent ( pessimisme ) , une sensibilité + importance, une perte de confiance en l'être humain, en moi même... ect


Aujourd'hui, depuis 3mois, je suis suivie par un psychologue... Mais pour l'instant, aucun changement n'est apparu. Je sais qu'il me faudra sûrement beaucoup de temps pour arriver à gérer tout ça. Mais peut être le temps me tuera... La souffrance psychologique aura pris le dessus et m'aurait tuée...

En tout cas, je n'ai qu'une chose à dire aux ( futures) victimes : briser le silence, ne garder pas tout pour vous. Parlez -en , à des gens de confiance, sui vous aidera, mais réagissez avant que la souffrance ne s'enfonce trop loin dans votre âme, dans votre coeur. ne laissez pas " gagner" les accusés. PARLEZ EN, ne faîtes pas l'erreur que j'ai commise. Et je vous souhaite bon courage, car du courage il faut en avoir. Et puis, un jour tous ces gens sans scrupules, qui osent nous insulter et se moquer de nous, payerons le prix, quel qu'il en soit.