Bonjour,
J'ai besoin d'aide, malgré mes études de psycho et de psychanalyse je me trouve démunie face à une situation qui me touche personnellement.
Voilà il y a un an et demi j'ai rencontré un homme d'origine algérienne, médecin psychiatre en milieu hospitalier.
Grande histoire d'amour qui a très vite dégénérée puisque ponctuée de jalousie, de violences verbales et physiques de sa part.
Malgré tout nous avons tenté de vivre ensemble, ce fut un enfer pendant les trois mois et demi de notre vie commune.
Je devais tout justifier, tout expliquer de mon emploi du temps, ne pas lever même pas hasard les yeux sur un autre homme, ne pas consulter de médecin , même femme c'était difficile il se méfiait de tout, je ne devais pas serrer les mains lors de réunion, tout était source de discussions stériles, il m'empêchait de dormir, me faisant des scènes pour des futilités jusqu'à trois heures du matin alors que je me levais à 6 pour aller travailler, il était jaloux de ma fille de 5 ans, trouvait que j'en faisais trop pour elle et pas assez pour lui, bref il
Depuis et après d'autres incidents, nous nous sommes séparés lui chez lui et moi chez moi mais nous avons malgré tout renoué, car dans ses bons moments, si vous êtes l'objet qu'il attend que vous soyez, il est très tendre et magnifiquement amoureux. Je sais qu'il m'aime et je l'aime profondément. Je suis une femme sérieuse et il a confiance en moi mais cette jalousie contre laquelle il ne peut lutter nous fait du mal; Il continue de surveiller mes déplacements, je dois rendre des comptes en permanence et samedi dernier alors qu'une nouvelle dispute nous opposait pour des futilités, il m'a menacé de me faire passer par la fenêtre alors que nous étions au 1er étage de sa maison. il était une heure du matin lorsque sa colère s'est déclenchée suite à un refus de ma part de faire l'amour parce que j'avais mes règles. Il est alors devenu comme fou, j'ai voulu m'enfuir mais il a jetté mes sacs à travers la pièce et m'a menacé. Je suis donc restée à ses cotés de force toute la nuit et le matin je suis partie. Depuis j'ai tenté d'en discuter avec lui, de lui dire que je ne voulais pas de cette vie, que je voulais une vie douce avec l'homme que j'aime , soit lui. Il m'a encore promis qu'il changerait mais sans thérapie et sans quelques prémisses de reconnaissance de son trouble je vois mal comment il pourrait changer. Il a 47 ans et pour lui médecin, ce sont les autres qui sont malades, pas lui. Je me sens abandonnée sans lui et pourtant je sais que la vie est un enfer près de lui.
Je l'aime et suis désemparée. Ma famille ne veut plus rien entendre à son sujet. Je suis prête à renoncer à ma famille pour lui mais je dois l'aider à reconnaitre que son impulsivité, sa violences verbales et physiques. Parfois il me crie dessus jusqu'à trois heures du matin alors que je me lève à 6 pour aller travailler. Les derniers temps avant notre séparation je manquais vraiment de sommeil, je n'en pouvais plus de cette vie mais je me sens impuissante à l'aider. Depuis trois jours je n'ai plus de nouvelle et j'en souffre, j'avais tant espoir que la confiance s'installant entre nous il grandissent un peu. Je ne sais plus que faire et suis malade dans mon corps (troubles digestifs) face à ce silence, son silence. Comment aider quelqu'un qui ne veut pas prendre conscience de son problème ?