Posté par Valsounette le 22-11-01
féminin
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Bonjour, je voudrais vous demander de l'aide car j'en n'ai vraiment besoin. L'autre jours j'ai dénoncer mon oncle car
il me fessais des attouchement sexuel. Mais je ne sais pas si j'ai bien fais de le dénnoncer car depui que je l'ai dénnoncer je dort presque plus, je mange presque plus et j'ai toujours mal a tête. Avans que je le dise a quelqu'un et que cette presonne la appèlle la dpj je n'avais pas c'est prôblème la apart de pensser a la mort car je penssais toujours a se que mon oncle m'avais fais pour la première fois.

Mon oncle me fais sa depui que j'ai 8 ans et mintenant j'ai 13 ans et sa durais encore avant que quelqu'un appèlle la dpj.

Présentement je vois une psychologue a l'école mais je trouve quelle ne m'aide pas asser et je vois aussi une travailleuse social de la dpj mais je ne peux pas lui parler comme je veux car je ne la vois pas souvent.

Tout se que j'ai peur c'est d'aller en cours depui que j'ai été rencontré les policier et qui m'ont dit que sa se pouvait que j'aile en cours. Si je décide de parler je fais que des cauchemars. Aidez-moi svp!!!!!!

Merci de votre collaboration

Réponse à Valsounette (Attouchements sexuels)
22-11-01

Bonjour Valsounette,

Je comprends que tu as treize ans et que tu as dénoncé ton oncle parce qu'il te faisait des attouchements sexuels.

Selon moi, tu as posé là un acte courageux et utile à la fois pour toi-même, pour ton oncle aussi (il sera puni ou aidé ou les deux), et pour d'autres jeunes filles qui auraient pu subir, elles aussi, ses attouchements et qui seront épargnées grâce à ton intervention.

Je comprends aussi que tu as maintenant des problèmes d'appétit, de sommeil, de mal de tête. C'est évidemment très inconfortable, mais je crois qu'il s'agit de "réactions" de ta part, des réactions physiques, mais qui partent de ta peur et de ta culpabilité. Elles sont normales et aussi temporaires. Tu verras qu'avec l'aide de la psychologue de l'école et de la travailleuse sociale de la DPJ, les choses iront graduellement en s'améliorant.

Le policier a raison : il est possible que tu ailles en cour pour témoigner quoique les avocats cherchent le plus souvent à éviter cette situation. Laisse-moi te dire que même si la perspective de témoigner en cour te semble effrayante, les juges et les avocats s'arrangent toujours pour mettre les jeunes à l'aise. Leur but est d'entendre ta version des faits afin de se faire une idée de la situation. La travailleuse sociale de la DPJ, qui a l'habitude des tribunaux, répondra sans doute à tes questions à ce propos. N'hésite pas à lui en poser si la chose t'inquiète encore.

Je t'envoie de bonnes pensées, Valsounette.

Bien à toi.
Georges-Henri Arenstein
Psychologue