Réponse à: TOURBILLON2 (relations avec un psychologue)
Surnom: TOURBILLON2
Pays: Canada
Sexe: féminin
Tout d'abord, merci pour votre réponse, elle est claire et précise, peut-être un peu cinglante, mais le ton avec lequel ma longue question a été écrite méritait bien pareille réponse. :o)
J'admire votre travail que je considère comme exceptionnel, à chaque fois vos interventions me semblent justes et bienveillantes.
Entre le temps où je vous ai écrit et celui où vous avez répondu, je dois avouer que je me suis rendue compte que c'était mieux comme ça (pas de passage à l'acte dans une relation d'aide).
J'en ai aussi conclu que j'étais mieux de ne plus consulter ce psychologue dorénavant, cela représente pour moi un risque trop grand. Ai-je raison, ou bien est-il conseillé d'affronter cela?
Est-ce que de choisir une personne de l'autre sexe peut être une bonne solution pour éviter cette situation?
Aussi j'aimerais bien savoir, si ce genre de données est connu, dans quelle proportion risque-t-on de vivre un transfert dans une relation d'aide ?
Merci encore
Bonjour Tourbillon2,
Je vous remercie pour votre commentaire relatif à notre travail.
Avez-vous eu raison d'éviter de consulter ce psychologue ou est-il conseillé d'affronter cela ? Il m'est difficile de répondre spécifiquement pour vous, je vous donnerai une réponse générale : il est préférable d'arrêter de consulter un psychologue lorsque des éléments viennent perturber la qualité de la relation thérapeutique. Si vous avez conclu qu'arrêter était le meilleur choix pour vous, cette décision vous revient.
Choisir un thérapeute du même sexe ou de l'autre sexe est matière de choix individuel. On ne peut vraiment pas en faire une règle absolue. Quant à déterminer dans quelle proportion on risque de vivre un transfert dans une relation d'aide, je vous dirais que c'est proche de 100 %. (Je précise encore une fois que «vivre un transfert» est beaucoup plus vaste que «tomber amoureux».)
J'espère vous avoir apporté quelques précisions sur ce thème vraiment très populaire.
Bien à vous, Tourbillon2,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue
